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mercredi 20 mai 2020

Lavalantula de Mike Mendes (2015) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Maux de tête, de ventre, envie de vomir, vertiges, envie d'aller à la selle. Non, ça n'est pas une gastro-entérite. Juste une overdose de nanars célébrant tous, nos amies les bêtes. Après une flopée d’œuvres tournant autour des requins tueurs, je m'étais dit que pour finir le cycle, j'allais plutôt vous parler d'un film avec des araignées. Mais pourquoi se contenter d'une invasion de mygales, puisque mis à part l'Atrax robustus, aucun autre spécimen de cette espèce n'est mortel. Et comme sa taille n'excède pas les sept centimètres chez la femelle (le mâle s'avérant ridicule à côté avec ses cinq centimètre et demi grand maximum), quel intérêt de la mettre en scène ? Non, le réalisateur américain Mike Mendes a préféré employer des tarentules. Mais là encore se pose la question de leur taille. Trop petites pour être confrontées au fusil à pompe du héros incarné par l'ancien flic de la série de comédies cultes Police Academy Steve Guttenberg, Mike Mendes revoit leurs dimensions et leurs capacités de résistance à la hausse...

Terminé, les arachnides pas plus grands que la main d'un homme (dans le plus large des cas). Dans Lavalantula (rien à voir avec une quelconque espèce d'araignées originaires de Laval dans la Mayenne), les tarentules sont immenses, grasses, ornées de carapaces sombres très résistantes et surtout, elles crachent de la lave en fusion. Normal lorsque l'on vient des profondeurs de la Terre et que l'on éclot à la surface de Los Angeles au moindre petit tremblement de terre. C'est la très mauvaise surprises que vont avoir Colton West, son épouse Olivia, le touriste Chris, et quelques personnages secondaires venus se faire brûler, dissoudre, consumer, carboniser, cramer, griller, calciner, rôtir, roussir, incinérer, embraser devant la caméra. Si pour vous, une araignée évoque un petit coin herbeux ou elle attend dans un silence à peine dérangé par le vent qu'un insecte vienne se prendre dans sa toile, laissez tomber. N'essayez même pas de comprendre ce qui a pu passer par la tête du scénariste Neil Elman qui a accouché là, d'un film aussi délirant que la série des Sharknado. D'ailleurs, à ce propos, et en hommage au réalisateur Anthony C. Ferrante, le héros de la saga mettant en scène des requins-tornades Ian Ziering fait une très courte mais très remarquée apparition à l'écran, Colton West lui demandant de lui venir en aide et l'entendant lui répondre qu'il a déjà de quoi s'occuper avec ses requins... ou quelque chose d'approchant...

Lavalantula est vraiment très, très, très bête. Et même très, très, très con à vrai dire. Les spectateurs peuvent dire adieu à toute crédibilité. Non seulement, il y a peu de chance que l'on trouve dans la nature de si grandes araignées et de surcroît capables de cracher des flammes à plusieurs mètres de distance (hein ? Rassurez-moi!), mais les acteurs sont en roue libre. D'un certain côté, en les libérant de trop grandes contraintes scénaristiques, cela permet au film de posséder une réelle énergie. Les cadavres se comptent par dizaines, tout comme les explosions et autres incendies. Par contre, niveau effets-spéciaux, je ne vous apprendrai rien en affirmant qu'ils n'ont sans doute pas englouti le budget vu leur piètre qualité. Comme des dizaines, et peut-être même des centaines de films du même genre, Lavalantula exhibe d'horribles effets-spéciaux en CGI. L'ensemble est vraiment laid, avec des araignées mal animées et des scènes d'horreur jamais vraiment convaincantes. Le film semble avoir connu suffisamment de succès dans son pays d'origine pour qu'une suite soit produite l'année suivante. Réalisée cette fois-ci par Nick Simon, toujours interprétée par Steve Guttenberg et intitulée, 2 Lava 2 Lantula, aucune date de sortie n'a encore été prévue chez nous. Mais qui s'en plaindrait... ?

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