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lundi 2 décembre 2019

Paranormal Activity 2 de Tod Williams (2010)



Cinq ans après avoir fait la bêtise de dépenser de l'argent pour aller voir LE film dont tout le monde a parlé lors de sa sortie et un peu plus de six mois après en avoir fait le deuil en écrivant un article faussement aigri mais sacrément défoulant, il fallait bien que je me décide à poursuivre l'aventure sachant que si la suite d'un chef-d’œuvre est la plupart du temps moins bonne que le volet qui lui a précédé, la seconde mouture de l'un des plus grands navets de toute l'histoire du cinéma et sans doute la plus grande arnaque du septième art ne peut être dans le meilleur des cas, que meilleur.
Oren Peli que l'on retrouve au scénario ainsi qu'à la production laisse la place libre au cinéaste Tod Williams dont la filmographie ne brille jusqu'à maintenant que de quatre films dont cette suite sobrement intitulée Paranormal Activity 2. On retrouve l'actrice Katie Featherson dans le rôle qui l'a rendue célèbre dans le premier volet de cette trop longue saga aux côtés de Kristi et Daniel Rey qui campe respectivement les personnages de la sœur et du beau-frère. Parents d'un tout jeune enfant prénommé Hunter, ils vivent en compagnie de la fille de Daniel, Ali, qui se trouve donc être la belle-fille de Kristie.

Comme dans tout bon film de fantômes qui se respecte, on commence tout d'abord par se faire royalement chier devant le quotidien d'une famille dont le sort nous impporte peu. La faute à des dialogues terriblement insipides dont le scénario nous épargne fort heureusement les différentes conclusions à grands renforts d'ellipses. Comme cela était déjà le cas pour le premier volet, l'intrigue tourne donc autour de cette famille confortablement installée dans sa nouvelle demeure que le chef de maison a eu l'ingénieuse idée de truffer de caméras. Piscine, chambres à coucher (du moins, celle de l'enfant), salon, cuisine et entrée sont soigneusement surveillées grâce à l’œil cyclopéen de caméras filmant de nuit comme de jour, alternant visions diurnes et nocturnes et enregistrant le tout.

Au début, tout commence avec légèreté. Quelques portes qui grincent et le chien de la famille mis en éveil chaque nuit par un instinct qui lui est propre. Pour accompagner chacune des interventions que nous jugerons de diaboliques, une musique, ou plutôt un son particulièrement angoissant nous prévient d'événements à venir. Ce qui aurait pu gâcher la chose vient au contraire appuyer le sentiment d'effroi qui nous pénètre peu à peu, mais à condition de regarder le film dans le noir complet, seul et dans une forme qui n'a rien d'olympique. Des conditions requises et indissociables qu'il est malheureusement utopique de croire que l'on puisse les réunir dans une salle de cinéma lorsque cette dernière est presque exclusivement hantée par des adolescents bavards et irrespectueux envers leurs voisins les plus proches.

Alors que Paranormal Activity premier du nom anoblissait l'immobilisme à travers des caméras que l'on aurait aimé arracher de leur ancrage, cette seconde mouture choisit un angle différent en mêlant cette technique à celle du found-footage, caméra à l'épaule. Paranormal Activity 2 rassure un peu sur le sort de la série. Le premier était une purge mais si le second n'a rien d'un classique du genre, il ménage tout de même quelques petits effets intéressants Le troisième volet aura-t-il le bon goût d'aller plus loin encore ? Réponse dans un jour, un mois ou peut-être une année...

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