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samedi 28 décembre 2019

TROMA : Class of Nuke 'Em High 3: The Good, the Bad and the Subhumanoid d'Eric Louzil (1994) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Autant, la firme Troma Entertainment nous avait habitué à ce que nos sphincters se relâchent à chacune de ses interventions ou presque (The Toxic Avenger en 1985, Terror Firmer en 1999 ou encore Poultrygeist: Night of the Chicken Dead en 2006), autant, là, c'est la constipation qui nous guette. En reprenant le flambeau en 1991 avec le plutôt réussi Class of Nuke 'Em High Part II: Subhumanoid Meltdown, le réalisateur américain Eric Louzil nous avait plutôt rassuré. Richard W. Haines et surtout Michael Herz et Lloyd Kaufman qui tout deux sont les grands pontes de la Troma, signèrent en 1986 l'une des œuvres séminales et emblématiques de la firme avec le premier volet de la franchise Class of Nuke 'Em High, Sorti à l'époque sur nos écrans français, oui, oui, j'y étais, et traduit sous le titre Atomic College, les fans de gore fauché et de délires ''post-apocalyptico-punk'' avaient eu très largement de quoi se satisfaire. Pourtant, bien après ce premier effort et avant que Lloyd Kaufman ne se réapproprie la franchise en 2013 en signant l'excellent Return to Nuke 'Em High Vol.1 (on attend toujours avec une immense impatience que le volume deux sorte chez nous !!!), Eric Louzil allait commettre un Class of Nuke 'Em High 3: The Good, the Bad and the Subhumanoid presque absolument indigeste en 1994...

Le récit prend son envol tout juste après les événements du second volet, lorsqu'un immense écureuil détruisit la centrale électrique de Tromaville et fut lui-même anéanti grâce à un gland piégé ! Alors que la quasi-totalité des ''sous-humains'' furent annihilés, Victoria, la seule survivante de son espèce, survécu grâce à l'intervention de son petit ami Roger qui lui procura un sérum qui lui sauva la vie. De leur union naissent ainsi deux bébés sous-humains dont l'un va être kidnappé par les professeurs Holt et Slag PhD afin d'être élevé dans la haine tandis que l'autre le sera dans l'amour de son prochain. Alors que Dick évolue au milieu des armes, bâtit pour se battre, Adlai se passionne pour l'entomologie et s'avère très amoureux de Trish, sa petite amie. Bien que sa mère soit morte en couche, son père Roger est devenu depuis le maire de Tromaville. Mais alors que la paix semble revenue autour de la nouvelle centrale électrique bâtie sur les centres de l'ancienne détruite par l'écureuil géant, les professeurs Holt et Slag PhD s'apprêtent à contre-attaquer. Dotés chacun d'un pouvoir qui illumine leur bras droit d'une couleur bien distincte (jaune pour Adlai, bleue pour Dick) et ignorant pourtant l'existence respective d'un frère jumeau, les enfants Smith ressentent chacun de leur côté l'existence de l'autre...

Pourtant adapté d'un script signé du légendaire Lloyd Kaufman et de sept autres scénaristes (!!!), Class of Nuke 'Em High 3: The Good, the Bad and the Subhumanoid (que l'on traduira chez nous sous le titre Le bon, la brute et le sous-humain en référence au Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone) est une immense déception. Si ce troisième chapitre s'avère tout aussi démesurément débile que les deux précédents, les scénaristes semblent avoir perdu de leur inspiration et le résultat à l'écran se fait très rapidement ressentir : dès lors, les seules séquences marquantes sont celles qui reprennent des éléments du second volet sous la forme d'un long, trop long flash-back. Ensuite, les dialogues sont pour l'essentiel constitués d'uns monologue déroulé par le héros du film Adlai, incarné à l'écran par l'acteur bodybuildé Brick Bronsky qui à cette occasion endosse également les costumes de Roger Smith, Dix et Baby Moishe. Concernant les effets-spéciaux,ils sont d'une teneur égale à ceux des précédents volets : ça sent le budget de misère ! Mais alors qu'auparavant ce déficit artistique était résolu grâce à l'imagination de Lloyd Kaufman et de ses acolytes, ce troisième volet est d'un point de vue scénaristique d'une stérilité à toute épreuve. Le spectateur s'y ennuiera comme jamais tout au long de l'histoire de la firme Troma. C'en est triste à pleurer et il n'est pas rare que l'on ferme l’œil durant la projection. Reste que le film demeure au dessus de bon nombre de productions fauchées et que Class of Nuke 'Em High 3: The Good s'inscrit bien dans l'esprit Troma. Depuis, fort heureusement, Lloyd Kaufman a repris les rennes de la franchise et a signé en 2013 un retour aux sources plutôt rassurant. En attendant la suite avec le bien nommé Return to Nuke 'Em High Vol.2 qui chez nous n'est toujours pas disponible, lequel se fait maintenant désirer depuis deux ans...

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