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samedi 31 août 2019

Lumberjack Man de Josh Bear (2015)



Alors qu'ils s’apprêtent à accueillir des enfants de bonne famille (entendre par là, des familles pieuses vivant hors du péché), un groupe d'adolescents est attaqué par une créature démoniaque venue tout droit du passé afin de se venger de sa propre mort. En effet, en 1892, par une belle journée de chasse, un certain J.T Jeppson, héritier de l'empire Jeppson Cotton, et alors qu'il chassait le chat sauvage à Big Timber, a été attiré par un parfum dont l'origine provient d'une cabane située en plein milieu de la forêt. A l'intérieur, un bûcheron du nom de Nielmeyer Easterday y prépare des pancakes pour le mardi gras. Le propriétaire des lieux invite alors Jeppson Cotton de se joindre à lui afin de goûter sa recette.

Jeppson y voit là l'occasion de se faire beaucoup d'argent et propose à Nielmeyer de lui confier sa recette. Mais celui-ci refuse. S'engage alors une dispute se terminant par la mort du bûcheron. Jeppson fouille la cabane, trouve la recette, puis repart au Texas où il va faire fortune en devenant le roi du pancake, se permettant même de blanchir l'argent des nazis, avant de mourir entre les bras d'un travesti mexicain !!!
De nos jours, le fantôme de Nielmeyer rode donc autour du camp de L’église Bon-Ami, traînant derrière lui un chariot rempli d'énormes pancakes qu'il devra dévorer arrosés du sang de ses victimes...

Voici donc le résumé de ce qui aurait pu être une excellente comédie horrifique si l’œuvre du cinéaste Josh Bear avait été expurgée d'une bonne vingtaine de minutes au minimum. En effet, Lumberjack Man se révèle, malgré la présence de l'acteur Michael Madsen (Reservoir Dogs, Thelma et Louise), parfois terriblement ennuyeux. Parodie de slashers, le film s'assume parfaitement dans son rôle de critique de l'église dans les couilles de laquelle il donne un grand coup de pied. Des cathos mielleux, ridicules, qui montrent parfois les limites de leurs croyance et de leur dévouement au seigneur lorsqu'il s’agit de se confronter au mal représenté par un bûcheron (le Lumberjack du titre). Aucun d'entre eux n'assume vraiment ce qu'il est. Si chacun se cache derrière l'image pieuse du christ, il n'empêche que derrière ces visages auxquels ont donnerait presque toujours le bon Dieu sans confession, se cachent un homosexuel d'origine asiatique, quelques filles délurées (qui n'hésitent pas à se foutre à poil devant une caméra les mettant en scène à la manière des playmates de la célèbre émission Cocoboy de Stéphane Collaro), des fumeurs de joints, et autant d’obsédés sexuels attirés comme des mouches par la plastique juvénile des différéntes jeunes femmes qui parcourent l’œuvre de Josh Bear.

C'est souvent très con, mais comme tout semble assumé de A à Z, jusque dans la façon d'éradiquer le Mal et le jeu survolté et auto-parodique de l'acteur Michael Madsen, on pardonnera (presque) à Lumberjack Man d'être parfois parcouru de plans inutiles faisant traîner le film sur une durée qui n'aurait pas dû excéder les 80 ou 90 minutes...


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