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lundi 13 mai 2019

The Space Children de Jack Arnold (1958) - ★★★★★★★☆☆☆



Dernier article que j'ai décidé de consacrer au cinéaste américain Jack Arnold pour l'instant (ceux qui ne l'apprécient guère vont enfin pouvoir respirer), The Space Children est pour moi l'occasion de rectifier le tir : d'apporter un supplément d'informations ou mieux, d'apporter une vérité, de celle qui éclate désormais à l'approche de cet article : Non, Jack Arnold n'a pas signé qu'un seul film de science-fiction, et oui, j'ai bien fait l'erreur d'affirmer le contraire dans l'article que j'ai consacré à son It Came From Outer Space. Mince, à deux pas de la ligne d'arrivée et voilà que je faisais fausse route et trompais ceux qui ne connaissaient pas davantage que moi ce cinéaste à la filmographie remarquable. Du moins dans les genres science-fiction, épouvante et fantastique surs lesquels je me suis d'abord penché (peut-être, un jour, m’intéresserai-je aux westerns, aux comédies et aux drames qu'il réalisa durant sa carrière)...
mais ce n'est certainement pas en vous abreuvant d'inutiles pensées que j'arriverai à vous faire oublier mon impardonnable erreur. C'est pourquoi, je vous propose d'aborder dès que possible ce The Space Children que je découvrais il n'y a pas même dix minutes. C'est encore l'esprit bouillonnant que j'ai donc décidé de conclure ce cycle consacré à Jack Arnold avec ce qui semble être effectivement sa dernière incartade dans le domaine de la science-fiction sur grand écran.

Si The Space Children demeure un tout petit film dans la durée (pas même soixante-dix minutes au compteur), qu'en est-il de ses qualités intrinsèques ? Que viennent faire dans cette histoire ces ''enfants de l'espace'' qu'évoque le titre (qui n'a, (mal)heureusement pas bénéficié de traduction chez nous) ? L’œuvre de Jack Arnold pourrait s'apparenter à un pseudo-film sur l'enfance diabolique mais il semble davantage se rapprocher du propos évoqué dans Children of the Damned (si tant est que le réalisateur Anton M. Leader y ait effectivement prôné un message de paix). Alors que la famille Brewster se dirige vers un camp militaire où le père est attendu afin de participer à la création d'une arme nucléaire, les deux fils du couple sont témoins d'un fait étrange venu du ciel. Plus tard, une fois installés, les deux jeunes garçons Bud et Ken font la connaissance des autres enfants installés depuis peu dans le camp. Le soir même, ils découvrent à l'entrée d'une grotte une entité d'origine extraterrestre échouée au sol qui va les enjoindre de tout faire pour stopper les projets de leurs parents dont les hommes sont tous à la solde de l'armée...

Est-ce dû à un manque de moyens ? Toujours est-il que la base militaire servant de cadre à l'intrigue à l'allure d'un camp de gitans installé aux abords d'une plage. Pas vraiment le genre de décor que l'on s'attendrait donc à découvrir. Mais passons...
Menace communiste, ambiance pesante et mystérieuse décuplée par la partition musicale du compositeur Van Cleave (auteur notamment de plusieurs compositions pour les séries télévisées Perry Mason et La Quatrième Dimension), manipulations de l'armée dont le principal objectif est la course à l'armement. Enfants sous l'emprise d'un cerveau prenant des proportions de plus en plus inquiétantes. Contrôle de la pensée humaine. The Space Children multiplie les objectifs menant à un seul constat. Sans la participation d'une entité extérieure, la paix dans le monde est vouée à l'échec. Et c'est donc en passant par l'entremise de l'esprit vierge et pur de leur progéniture que les hommes cesseront de combattre les uns contre les autres. Si le message est puéril, The Space Children est cependant une très agréable surprise. Jack Arnold offre pour une fois le rôle principal à une bande de gamins qui à eux seuls tenteront de faire capoter les projets de leurs aînés. Bonne interprétation, décors inattendus mais préservant l'étrange atmosphère, et effets-spéciaux plus que rudimentaires mais n'affectant heureusement pas le propos du film. Un bon petit film de science-fiction prônant de idées belles, mais qui, malheureusement, demeurent bien évidemment utopiques...

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