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dimanche 27 novembre 2016

Cannibal Ferox de Umberto Lenzi (1981)



Niant l'existence des tribus cannibales, la jeune étudiante en anthropologie Gloria Davis se rend en Amazonie en compagnie de son frère Rudy et de leur amie Pat Johnson. Alors que leur jeep s'est embourbée, le trio prend la route à pied à travers la forêt et tombe nez à nez avec les corps mutilés d'un homme et d'une femme. Débarquent alors Mike Logan et Joe Costolani, deux hommes qui fuient une tribu de cannibales qui a déjà fait une victime en la personne du « portugais », un guide qui devait les emmener jusqu'à un filon de rubis.
Malgré le récit que les deux hommes font des événements, le groupe nouvellement formé s'enfonce un peu plus dans la jungle et part à la découverte du village cannibales. Le spectacle qu'y découvrent Gloria, Rudy et Pat est affreux. Le cadavre du « portugais » est méconnaissable. Il a en effet été dépecé et emasculé. Un second cadavre repose au sol, éventré. Heureusement pour le groupe, les hommes du village sont partis chasser. Gloria et ses amis ont tout intérêt à partir u plus vite avant de se retrouver piégés dans ce village qui sent la mort.
Pourtant, malgré les apparence, les cannibales ne sont pas les plus dangereux à craindre dans cet univers hostile et perdu au milieu de nulle part...

Réalisé par Umberto Lenzi profite de l'engouement du cinéma d'horreur italien pour le cannibalisme et le succès d'un film tel que Cannibal Holocaust pour apporter sa touche personnelle au genre. Cannibal Ferox est en effet représentatif de cette vague de shockersqui inonda les salles de cinéma transalpins.
Tout comme son prédécesseur Ruggero Deodato, Umberto Lenzi (qui tourna quelques policiers particulièrement violents) filme un groupe de jeune gens pas vraiment préparés à ce qu'ils vont devoir affronter. Tout comme pour Cannibal Holocaust on pourra reprocher à Cannibal Ferox le massacre d'animaux pour les biens du film. De quoi tourner quelques plans saignants sans avoir recours au moindre effet spécial. La méthode est plus que reprochable et n'apporte pas grand chose à une œuvre au départ sans trop d'intérêt. En effet, le film de Umberto Lenzi s'enlise dans un scénario spectaculairement mince, voire inexistant.

Fort heureusement, on a droit à quelques passages plutôt croustillants. Non pas les quelques scènes de nudité visiblement obligatoires pour ce genre de productions à l'époque, mais les plans horrifiques avouons-le, plutôt bien fichues.
Comment ne pas retenir cette sympathique émasculation d'un personnage un brin dérangé et la suspension par les seins à l'aide de crochets d'une non moins stupide accompagnatrice ? Graphiquement ces deux scènes ont de quoi bouleverser les estomacs les moins avertis mais auront peut-être un peu de mal à contenter ceux qui auront vu l'abominable séance de massacre finale de l’œuvre de Ruggero Deodato.
Cannibal Ferox demeure, parmi le grand nombre de films sur le sujet, comme l'un des meilleurs exemples. Ce qui ne veut malheureusement pas dire qu'il s'agisse là d'un chef-d’œuvre, bien au contraire.

A noter la présence de Giovanni Lombardo Radice, acteur aperçu notamment dans le Frayeurs de l'immense Lucio Fulci...

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