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vendredi 25 mars 2016

Ilsa, la Louve des SS de Don Edmonds (1975)



Dirigé d'une main de fer par le commandant Ilsa, un camp de concentration et le lieux d'expérimentations dont le but est de prouver que les femmes peuvent résister aussi bien que les hommes à la douleur.. Ilsa veut convaincre ainsi les généraux qu'elles peuvent aller combattre sur le front. Prisonnières et prisonniers sont régulièrement débarqués afin de servir de cobayes. Au menu : les femmes sont d'abord déshabillées, examinées puis stérilisées. Le médecin du camp leur inocule alors différentes maladies comme le typhus, le tétanos, la rage. Tout comme pour les hommes, à quelques exceptions près. En effet, Ilsa examine les nouveaux arrivants et lorsque l'un d'eux lui plaît, elle le convie à passer la nuit auprès d'elle. Malheureusement, pour ces quelques « privilégiés », le commandant du camp est très exigeant en matière de sexe. Et comme elle est chaque déçue, elle fait châtrer ses amants d'un soir.

Du moins jusqu'à ce que débarque le prisonnier Wolf. Un grand et séduisant américain qui tombe dans les griffes d'Ilsa. Le jeune homme a développé une singularité qui lui permet de retenir l'orgasme autant de temps qu'il le désire. Une nuit entière même, s'il le veut. Ce qui évidemment plaît à l'inépuisable Ilsa qui en fait alors son amant permanent.

Mais en dehors des perversions sexuelles et sadiques de la chef SS, la révolte commence doucement à gronder avec, en chef de file, la prisonnière Anna, épaulée par Mario qui la retrouve en secret quand tombe la nuit...

Ilsa, la Louve des SS est un film américain réalisé par Don Edmonds en 1975. C'est le premier des quatre volets consacrés à un personnage qui fera naître un genre à par entière dans le domaine du cinéma d'exploitation : le nazisploitation. Inutile bien sûr de préciser la particularité du genre puisque tout est dans le terme.

En terme de mise en scène et d'interprétation, on est loin d'atteindre des sommets. La première est terne et la seconde anecdotique. On peut alors se demander quelles sont les raisons du culte qui entoure le film. Le propos, les lieux et l'aspect historique expliquent sans doute cela. Il faut comprendre que le film puisse encore choquer. Pourtant, malgré une forte concentration de tortures, on sourit plutôt que l'on ne s'effraie. C'est tellement mal interprété et mis en scène à « l'arrache » qu'on se fiche du sort des victimes. Et puis, lorsque l'on a connu l'expérience Camp 731 de T. F. Mou, Ilsa, la Louve des SS fait peine à voir.

Le film se verra donc en terme de document. Celui qui lança la « mode » du nazisploitation. En dehors de cela, il pourra peut-être séduire les amateurs du genre, ceux qui se délectent d'un érotisme léger, de tortures répétées et d'une certaine immoralité...

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