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dimanche 3 janvier 2016

Phantasm III: Le Seigneur De La Mort de Don Coscarelli (1994)





Quatorze ans déjà que Mike et Reggie sont confrontés au Tall Man, à sa bande de nains encapuchonnés et aux sphère métalliques gardiennes des temples consacrés aux morts. Autant d'années qu'ils s’évertuent à chasser l'homme en noir qui pourtant, n'a jamais vraiment causé de mort autour de lui (à part quelques exceptions près) puisque son premier soucis est de prélever dans les tombes fraîchement ouvertes les corps récemment enterrés afin de les réduire et d'en faire des esclaves dans une dimension parallèle à la notre. 


Mike et Reggie sont une nouvelle fois séparés. Le second erre, à la recherche du Tall Man et, sur la route, tombe nez à nez avec un trio de malfrats qui l'assomment et l'enferment dans le coffre d'une voiture. Par chance pour ce dernier, les agresseurs vont être victimes d'un gamin particulièrement doué qui va les éliminer un à un et qui va ensuite libérer Reggie de son inconfortable prison. Sur la route, il tente de se débarrasser de l'enfant en le confiant à une famille d'accueil mais ce dernier flairant les intentions de Reggie, se planque dans le coffre de sa voiture. L'homme finit par accepter la présence du gamin et font route ensemble à la recherche du Tall Man.



Alors qu'il vont être agressés par le trio de malfrats devenus pour l'occasion trois morts-vivants, Reggie et Tim croisent le chemin d'une jeune athlète spécialiste du combat rapproché et adepte du nunchaku sans l'intervention de laquelle Reggie frôle la mort. Les deux adultes sympathisent et décident de partir en croisade, bientôt rejoint par Mike qui réapparaît alors...





Troisième épisode de la saga, Phantasm 3 : Le Seigneur De La Mort est aussi le moins bon de ce qui fut jusque là une trilogie. Comme ce fut le déjà le cas par le passé, les invraisemblances sont légions. Mais ce qui pouvait encore paraître comme l'une des expressions visuelles d'un scénario alambiqué où l'absurde se confondait avec l'horreur, l'épouvante et le fantastique ressemble aujourd'hui à une accumulation de faiblesses qui touchent un scénario plutôt mince.



Mais même nanti d'un certain nombre de défauts (toujours cette redondance dans les plans volés dans les premier et second volets), le film se regarde avec un plaisir non dissimulé. Pourtant, il fleurte très souvent avec le ridicule. A commencer par le gamin à peine entré dans l'adolescence et qui conduit voitures et vide ses armes avec autant de talent que celui que devait avoir son shérif de père aujourd'hui disparu. Et que dire de Rocky, cette femme à la couleur ébène et véritable arme de guerre dont le nunchaku prolonge des membres déjà d'une affolante longueur. Ces deux nouveaux personnages renouvellent la saga mais pas forcément dans le bon sens puisque l’œuvre se pare d'un visuel particulièrement kitsch qui, bizarrement, n’apparaît pas au premier abord comme une erreur de jugement de la part du scénariste. 


Tout paraît avoir été calculé ainsi, et tant pis si certaines vannes et certains effets visuels tombent à plat puisque Don Coscarelli semble assumer l'ensemble des actes perpétrés par ses interprètes. L'humour, toujours présent depuis le début de la série est encore renforcé ici. Reggie, ce séducteur un peu bourrin (mais curieusement discret) profite de la plastique superbe de Rocky pour s'adonner à l'un de ses principaux penchants, le sexe (un penchant que les spectateurs ont déjà pu découvrir dans l'épisode précédent).



On dira ce que l'on voudra (que ce troisième volet est bien moins bon que les précédents, que l'aspect (volontairement?) kitsch de l'intrigue, que la réutilisation de certaines idées déjà développées à outrance dans Phantasm 1 et Phantasm 2 incite à la facilité), Phantasm 3 : Le Seigneur De La Mort ravira les fans de la saga qui mettront les défauts évidents de l’œuvre pour ne retenir que l'essentiel : la sincérité d'un Don Coscarelli qui aime son sujet et a choisit de l'exploiter jusqu'au bout. Une manière de se faire plaisir et ainsi d'offrir aux amateurs un prétexte supplémentaire de se plonger dans l'étrange univers du Tall Man et de ses sphères métalliques.

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