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jeudi 1 octobre 2015

Storm Warning de Jamie Blanks (2007)



Pia et Rob sont en vacances en Australie. Après avoir passé la journée à pécher à bord d'une petite embarcation louée pour l'occasion, le couple prend le chemin de la mangrove et se perd dans une région qu'ils ne connaissent pas. Parvenus à une embouchure ne leur permettant pas d'aller plus loin, ils abandonnent leur bateau et font route à pied dans l'espoir de croiser des autochtones qui les aideront à retourner à leur voiture. Mais une tempête fait rage, la nuit tombe, et les seuls indigènes qu'ils rencontrent ont un comportement tellement suspect que Pia et Rob décident de ne pas les aborder. C'est ainsi qu'en reprenant la route, ils tombent sur une immense demeure. Dehors, il pleut à torrent, et c'est pourquoi, malgré des appels qui restent sans réponses, le couple décide d'entrer se protéger à l'intérieur. Ils découvrent alors un véritable dépotoir. A la recherche d'un téléphone, Rob tombe de plus sur un hangar renfermant un champ de cannabis. C'est à ce moment très précis que les propriétaires des lieux décident de rentrer chez eux...

Ceux dont le nom Jamie Blanks évoque quelque chose se souviennent sûrement des films Urban Legend et Mortelle Saint-Valentin, deux œuvre américaines surfant sur le succès de la série Scream initiée par le regretté Wes Craven. Que ceux qui n'ont pas été séduits par ces deux films se rassurent. Une fois retourné au pays, le cinéaste australien Jamie Blanks s'est lancé dans un projet indépendant et surtout, plus original. Bien qu'il surfe sur la vague des survival-horror à la mode depuis maintenant une dizaine d'années, Storm Warning peut se vanter de faire partie des meilleurs.
Et ce, même si les clichés abondent. De cette évidence, on se serait douté puisque si l'on fait l'inventaire du genre, peu parviennent à réellement innover. Tout comme l'excellent Wolf Creek de son homologue, Greg McLean, ce Storm Warning de Jamie Blanks ne fait ni dans la dentelle, ni dans les enfantillages. C'est du survival brut, sauvage et sans concessions.

Pourtant, tout commence sous des auspices plutôt inquiétants. Nadia Farès est au générique. C'est même elle qui tient le haut du panier. Quand on sait que l'actrice a surtout joué dans des comédies et qu'elle n'a pas interprété de personnages dans des œuvres plus horrifiques que le surestimé Les Rivières Pourpres, il y a de quoi être méfiant. Surtout que depuis quelques années, on n'entend plus parler d'elle. Un retour au cinéma après quelques incartades éparses, il y a de quoi être circonspect. Et pourtant, le doute laisse la place à la magie. Nadia Farès est bien de retour. La manipulatrice d'Elles N'Oublient Jamais et l'inoubliable poupée des Démons de Jésus et des Grandes Bouches (tous deux signés Bernie Bonvoisin) revient en grande forme dans ce shocker australien qui n'a rien à envier à ses homologues américains. Affirmer que les origines du film lui apportent même un cachet supplémentaire n'est pas exagéré.

Les méchant le sont si bien qu'on a vraiment pas envie de les croiser sur notre route. Des bouseux admirablement interprétés par un trio d'acteurs vraiment flippants : David Lyons, Mathew Wilkinson et John Brumpton. Nadia Farès campe quand à elle un duo en compagnie de l'acteur Robert Taylor. Les décors retranscrivent assez bien la folie de ses personnages. En outre, Jamie Blanks n'étouffe pas son œuvre d'une multitudes d'effets gore. Leur rareté leur donne d'ailleurs une dimension spectaculaire. Ils sont d'une efficacité redoutable. L'atmosphère putride des lieux de séquestration sont anxiogènes.

Finalement, les craintes relatives à la présence de Nadia Farès se révèlent peu fondées. Voire même pas du tout. On avait peut-être oublié le talent de l'actrice qui ici se rappelle à notre bon souvenir. On en redemande. Une première incartade en Australie pour l'actrice. Et pourquoi d'autres encore ?


2 commentaires:

  1. Voilà qui est prometteur... (même si, comme pour toi, son "mortel saint-valentin" ne m'avait nullement marqué).

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  2. L'Australie pourvoie les amateurs du genre, d'excellents Survivals, à l'image de "Wolf Creek" qui surpasse des dizaines d'autres d'origine américaine...

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