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mercredi 10 septembre 2014

Sans Mobile Apparent de Philippe Labro (1971)



A Nice, deux hommes d'affaire sont abattus. Le sous-préfet presse l'inspecteur Stéphane Carella d'obtenir des résultats et l'aiguille sur les personnes à interroger. La belle-fille de Tony Forest, l'une des deux victimes, tombe sur une mallette renfermant de l'argent ainsi qu'un petit carnet dans lequel sont notés le prénom, l'âge approximatif et le numéro de téléphone de toute une liste de jeunes femmes. Prévenu de cette trouvaille, l'inspecteur Stéphane Carella rejoint en pleine nuit la jeune femme chez elle et parcourt le carnet avant de tomber sur le numéro de téléphone d'une amie à lui, Jocelyne Rocca.

Le lendemain, prétextant le désir de la revoir, Stéphane profite de l'occasion pour interroger la jeune femme sur les deux victimes de la veille. Un troisième homme est mort plus tôt dans la matinée mais la jeune femme n'est pas au courant. Lorsqu'elle confirme connaître les deux hommes tués la veille, elle prend la fuite lorsque Stéphane lui apprend qu'un troisième à été retrouvé mort chez lui. Alors qu'elle quitte l'immeuble où loge l'inspecteur, Jocelyne reçoit une balle en plein cœur et meurt sur le coup.

Stéphane n'a plus alors qu'une idée en tête : mettre la main sur le tueur fou qui sévit en ville...

Second long-métrage de l'écrivain, journaliste et cinéaste Philippe Labro, Sans Mobile Apparent est un film policier principalement interprété par Jean-Louis Trintignant. L'acteur, qui a joué avec les plus grand cinéastes français, campe ici le rôle de ce policier enquêtant sur cette trouble histoire de meurtres en série sur fond de partouze en milieu bourgeois.

Le rythme est lent. Bien trop lent pour que l'on accroche à cette histoire pourtant prometteuse. Trintignant semble s'ennuyer face à la tâche qui lui incombe. Le spectateur également. Tout y fonctionne au ralenti, à tel point que l'on fini par se désintéresser de l'identité de l'assassin. L'aspect social confrontant un simple flic à la grande bourgeoisie y est mal retranscrit. Offert à un cinéaste de la trempe de Claude Chabrol, la mise en scène aurait été beaucoup plus caustique et intrigante.

Quand aux meurtres, ils sont chorégraphiés de façon malhabile, ce qui les rend grotesque, et ce, notamment pour les deux premiers. Il y a des invraisemblances, tel le tir réussi du policier en direction du tueur planqué derrière une fenêtre. Ainsi que des détails sans importance qui laissent pourtant des interrogations sans réponse (la fin nous montre un Jean-Louis Trintignant se remémorant des images du passé).

Sans Mobile Apparent aurait pu appartenir à ces petits bijoux du polar français s'il ne souffrait pas d'une aussi piètre implication des acteurs. L’œuvre pâtit de son âge et semble avoir très mal accusé le nombre des années. C'est d'autant plus dommage que la musique signée Ennio Morriccone constitue l'un des aspects positifs de l’œuvre...

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