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dimanche 23 novembre 2025

Prey for the Bride de Danny J. Boyle (2025) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Alors que le dernier long-métrage de l'auteur de Petits meurtres entre amis, Trainspotting, 28 jours plus tard, Sunshine ou plus récemment 28 ans plus tard, vient fraîchement d'apparaître sur Prime Vidéo, doit-on considé.... Pardon ? Ah ! L'on me précise dans l'oreillette que Prey for the Bride n'est pas le fait du britannique Danny Boyle mais de l'américain Danny J. Boyle. Ou de l'américaine d'ailleurs puisque ainsi est-il présenté sur l'Internet Movie Data Base qui me sert généralement de référence lorsque j'ai besoin d'obtenir des informations qui me sont inconnues sur tel acteur ou tel réalisateur (ce qui vaut bien entendu pour leurs pendants féminins) ! Et à moins que le célèbre cinéaste originaire de Radcliffe dans le Lancashire ait migré outre-atlantique et qu'il ait choisit d'effectuer sa transition sexuelle sans prévenir au préalable ses millions de fans, Danny J. Boyle n'a donc rien à voir avec lui. D'ailleurs, concernant ce dernier, quelques photos viennent confirmer que IMDB est dans l'erreur et qu'il s'agit bien d'un homme portant tous les attributs masculins nécessaires à sa distinction par rapport à la physiologie féminine marquée par des traits beaucoup plus fins et par la présence d'une paire de.... enfin, vous aurez compris ! Une fois de plus, je dois à l’intarissable Otto Rivers le visionnage de Prey for the Bride qui selon ses propres termes est une merde. À en juger par un tel propos introduit dans un post long comme le bras d'une personne atteinte d'Agénésie, on peut supposer qu'Otto n'a pas vraiment aimé ce qu'il a eu devant les yeux. Et comme je le comprends... Quoique traiter de merde l'un des cinq longs-métrages qu'a réalisé l'américain en 2024 est peut-être un peu rude. Tenté de vivre la même expérience que lui, j'ai à plusieurs reprises collé le nez contre l'écran de mon poste de télévision durant la projection pour en humer les hypothétiques effluves qui auraient dues s'en dégager.


Pourtant, aucun parfum soufré, âcre, fermenté et organique dû en général à la putréfaction des matières ingérées la veille et proche duquel l'on aurait été en droit d'affirmer que le film est effectivement une merde ! À moins qu'Otto n'ait employé ce terme dans le sens qui est également le mien, lorsque dans un acte des plus primaire je ne vois d'autre mot que celui-ci pour exprimer tout le rejet que je ressens pour un film, une musique, une peinture ou même parfois pour un membre de mon entourage. Bref, Prey for the Bride est effectivement un mauvais film. Sans doute pas le pire Slasher de l'histoire du genre puisque j'ai pu le regarder jusqu'au bout mais un sous-produit d'une certaine culture Geek liée à l'amour pour le cinéma d'horreur et d'épouvante dans lequel un tueur défouraille joyeusement autour de lui en éliminant scrupuleusement tous les protagonistes avec un luxe d'imagination. Concernant Prey for the Bride, vous pouvez d'emblée barrer cette dernière option. Les meurtres, dans leur grande majorité, sont effectués au couteau. Une arme qui traverse surtout d'épais vêtements, ce qui évite aux concepteurs d'effets-spéciaux gore d'avoir trop d'ouvrage à accomplir. Ensuite, le look du tueur. Encore un assassin masqué mais cette fois-ci doté d'une tête de loup absolument ridicule ! Le long-métrage de Danny J. Boyle regroupe cinq jeunes et jolies copines qui vont enterrer la vie de jeune fille de l'une d'entre elles avant que son futur époux Greg (Brad Harder) ne lui passe la bague au doigt. Toutes réunies dans la demeure de Brooke (Jacky Lai), les filles s'apprêtent à vivre un séjour intense pour elles mais relativement ennuyeux pour les spectateurs. Rien que de très banal en réalité. Entre peaufinage du bronzage autour d'une piscine, alcool à gogo et jeu de type Action ou Vérité (principe renvoyé dans les cartons au bout de cinq minutes), sans oublier l'inévitable irruption de deux faux policiers qui vont danser torse nu devant nos donzelles plus ou moins en chaleur, Prey for the Bride coche toutes les cases du sous-Slasher vidé de toute forme d'inspiration...


Tellement lisse que si nos fenêtres étaient faite de la même matière, aucune mouche ne pourrait s'y accrocher ! Même l'issue du récit et son improbable twist n'ont rien de spécifiquement original puisque le film de Danny J. Boyle emprunte grossièrement les concepts de Souviens-toi, l'été dernier et de Scream tout en étant largement en dessous de ces références ! Getenesh Berhe incarne une Dorit que l'on rejette dès les premières secondes. Prenant de la hauteur vis à vis de ses amies, prétentieuse et remettant en question d'un seul regard tout ou partie de ce qui se déroule à l'écran, on a vraiment envie qu'elle se fasse rapidement dessoudée ! Ce qui, je vous préviens d'avance, n'arrivera pas. Tuer la seule noi... pardon, la seule black d'une histoire ne se fait plus (si tu ne me crois pas, l'ami, vas donc jeter un œil à la fin de la piteuse adaptation cinématographique de Marche ou crève de Stephen King pour t'en convaincre une bonne fois pour toute). Jordan (Megan Peta Hill), future épouse d'un Greg dont elle n'a pas l'air si folle amoureuse passe son temps à chialer. April (Lina Lecompte) et la teubé de l'histoire. On devine déjà le sort que lui accordera le scénario de Bryan Dick. Le quintette se conclue enfin avec Lauren (Marnie Mahannah), jeune femme un peu flippée, amatrice de randonnées qui va finir ses jours les yeux crevés. Un effet-spécial que l'on n'imaginait pas revoir un jour sur un écran tant il semble daté ! Ajoutons un chauffeur de limousine amateur de jeunes femmes en maillot de bain (qu'il aime photographier) ainsi qu'une domestique planquée dans le sous-sol de la demeure et qui ne fera pas long feu. Prey for the Bride est plat. Sans intérêt. Vu et revu et ce, dans des conditions en général beaucoup plus favorables à l'idée de devenir ensuite accro au genre. Commencer à s'intéresser au Slasher en regardant le long-métrage de Danny J. Boyle, c'est s'assurer le rejet direct ! Au mieux, Prey for the Bride est un téléfilm que même les plus jeunes pourront suivre sans ressentir le moindre frisson et au pire....... Ben, je vous laisse juger par vous-même...

 

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