Alors que le dernier
long-métrage de l'auteur de Petits meurtres entre amis,
Trainspotting,
28 jours plus tard,
Sunshine
ou plus récemment 28 ans plus tard,
vient fraîchement d'apparaître sur Prime Vidéo,
doit-on considé.... Pardon ? Ah ! L'on me précise dans
l'oreillette que Prey for the Bride
n'est pas le fait du britannique Danny Boyle mais de l'américain
Danny J.
Boyle. Ou de l'américaine d'ailleurs puisque ainsi est-il présenté
sur l'Internet
Movie Data Base qui
me sert généralement de référence lorsque j'ai besoin d'obtenir
des informations qui me sont inconnues sur tel acteur ou tel
réalisateur (ce qui vaut bien entendu pour leurs pendants
féminins) ! Et à moins que le célèbre cinéaste originaire
de Radcliffe dans le Lancashire ait migré outre-atlantique et qu'il
ait choisit d'effectuer sa transition sexuelle sans prévenir au
préalable ses millions de fans, Danny J.
Boyle n'a donc rien à voir avec lui. D'ailleurs, concernant ce
dernier, quelques photos viennent confirmer que IMDB
est dans l'erreur et qu'il s'agit bien d'un homme portant tous les
attributs masculins nécessaires à sa distinction par rapport à la
physiologie féminine marquée par des traits beaucoup plus fins et
par la présence d'une paire de.... enfin, vous aurez compris !
Une fois de plus, je dois à l’intarissable Otto Rivers le
visionnage de Prey for the Bride
qui selon ses propres termes est une merde. À en juger par un tel
propos introduit dans un post long comme le bras d'une personne
atteinte d'Agénésie, on peut supposer qu'Otto n'a pas vraiment aimé
ce qu'il a eu devant les yeux. Et comme je le comprends... Quoique
traiter de merde l'un des cinq longs-métrages qu'a réalisé
l'américain en 2024 est peut-être un peu rude. Tenté de vivre la
même expérience que lui, j'ai à plusieurs reprises collé le nez
contre l'écran de mon poste de télévision durant la projection
pour en humer les hypothétiques effluves qui auraient dues s'en
dégager.
Pourtant,
aucun parfum soufré, âcre, fermenté et organique dû en général
à la putréfaction des matières ingérées la veille et proche
duquel l'on aurait été en droit d'affirmer que le film est
effectivement une merde ! À moins qu'Otto n'ait employé ce
terme dans le sens qui est également le mien, lorsque dans un acte
des plus primaire je ne vois d'autre mot que celui-ci pour exprimer
tout le rejet que je ressens pour un film, une musique, une peinture
ou même parfois pour un membre de mon entourage. Bref, Prey
for the Bride
est effectivement un mauvais film. Sans doute pas le pire Slasher
de l'histoire du genre puisque j'ai pu le regarder jusqu'au bout mais
un sous-produit d'une certaine culture Geek liée à l'amour pour le
cinéma d'horreur et d'épouvante dans lequel un tueur défouraille
joyeusement autour de lui en éliminant scrupuleusement tous les
protagonistes avec un luxe d'imagination. Concernant Prey
for the Bride,
vous pouvez d'emblée barrer cette dernière option. Les meurtres,
dans leur grande majorité, sont effectués au couteau. Une arme qui
traverse surtout d'épais vêtements, ce qui évite aux concepteurs
d'effets-spéciaux gore d'avoir trop d'ouvrage à accomplir. Ensuite,
le look du tueur. Encore un assassin masqué mais cette fois-ci doté
d'une tête de loup absolument ridicule ! Le long-métrage de
Danny J.
Boyle
regroupe cinq jeunes et jolies copines qui vont enterrer la vie de
jeune fille de l'une d'entre elles avant que son futur époux Greg
(Brad Harder) ne lui passe la bague au doigt. Toutes réunies dans la
demeure de Brooke (Jacky Lai), les filles s'apprêtent à vivre un
séjour intense pour elles mais relativement ennuyeux pour les
spectateurs. Rien que de très banal en réalité. Entre peaufinage
du bronzage autour d'une piscine, alcool à gogo et jeu de type
Action ou Vérité
(principe renvoyé dans les cartons au bout de cinq minutes), sans
oublier l'inévitable irruption de deux faux policiers qui vont
danser torse nu devant nos donzelles plus ou moins en chaleur, Prey
for the Bride
coche toutes les cases du sous-Slasher vidé de toute forme
d'inspiration...
Tellement
lisse que si nos fenêtres étaient faite de la même matière,
aucune mouche ne pourrait s'y accrocher ! Même l'issue du récit
et son improbable twist n'ont rien de spécifiquement original
puisque le film de Danny J.
Boyle
emprunte grossièrement les concepts de Souviens-toi,
l'été dernier
et de Scream
tout
en étant largement en dessous de ces références ! Getenesh Berhe
incarne une Dorit que l'on rejette dès les premières secondes.
Prenant de la hauteur vis à vis de ses amies, prétentieuse et
remettant en question d'un seul regard tout ou partie de ce qui se
déroule à l'écran, on a vraiment envie qu'elle se fasse rapidement
dessoudée ! Ce qui, je vous préviens d'avance, n'arrivera pas.
Tuer la seule noi... pardon, la seule black d'une histoire ne se fait
plus (si tu ne me crois pas, l'ami, vas donc jeter un œil à la fin
de la piteuse adaptation cinématographique de
Marche ou crève
de Stephen King pour t'en convaincre une bonne fois pour toute).
Jordan (Megan Peta Hill), future épouse d'un Greg dont elle n'a pas
l'air si folle amoureuse passe son temps à chialer. April (Lina
Lecompte) et la teubé de l'histoire. On devine déjà le sort que
lui accordera le scénario de Bryan Dick. Le quintette se conclue
enfin avec Lauren (Marnie Mahannah), jeune femme un peu flippée,
amatrice de randonnées qui va finir ses jours les yeux crevés. Un
effet-spécial que l'on n'imaginait pas revoir un jour sur un écran
tant il semble daté ! Ajoutons un chauffeur de limousine
amateur de jeunes femmes en maillot de bain (qu'il aime
photographier) ainsi qu'une domestique planquée dans le sous-sol de
la demeure et qui ne fera pas long feu. Prey for
the Bride
est plat. Sans intérêt. Vu et revu et ce, dans des conditions en
général beaucoup plus favorables à l'idée de devenir ensuite
accro au genre. Commencer à s'intéresser au Slasher en regardant le
long-métrage de Danny J.
Boyle,
c'est s'assurer le rejet direct ! Au mieux, Prey
for the Bride
est un téléfilm que même les plus jeunes pourront suivre sans
ressentir le moindre frisson et au pire....... Ben, je vous laisse
juger par vous-même...

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