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vendredi 24 octobre 2025

Sur le fil du scalpel de Rowdy Herrington (1988) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Si depuis qu'il a pris de l'âge James Spader a terriblement perdu de sa superbe, il ne faut pas oublier qu'à une époque, une partie de la gente féminine aurait sans doute sacrifié tout ce qu'elle possédait pour un simple regard de sa part. Combien d'hommes ont peut-être d'ailleurs viré leur cuti après l'avoir découvert au détour d'une scène ? Cela, hélas, nous ne le saurons sans doute jamais... Le genre de mâle que les belles-mères auraient piqué à leur propre fille pour en faire leur déjeuner, leur dîner et leur souper ! Bon, bref de cabotinage. Passons aux choses sérieuses. Non pas pour évoquer son passage chez Oliver Stone (Wall Street, Né un 4 juillet), Steven Soderbergh (Sexe, mensonges et vidéo), Roland Emmerich (Stargate, la porte des étoiles) ou David Cronenberg (Crash) mais pour sa participation à cet étrange film signé de Rowdy Herrington en 1988, Sur le fil du scalpel.... Ouais, le genre d'expérience qui contraint le spectateur à ne surtout pas se laisser prendre au piège de l'académisme qui recouvre généralement ce genre de projet. Car si Sur le fil du scalpel est un thriller policier basé sur le concept du tueur en série en mode ''Copycat'', n'allez surtout pas croire que le réalisateur et scénariste américain s'est contenté de nous livrer une banale enquête sur un assassin usant à l'identique des méthodes du célèbre Jack l'éventreur cent ans après qu'il ait lui-même massacré cinq prostituées dans l'infâme bouge qu'était le district de Whitechapel à la fin du dix-neuvième siècle... Car lorsque débute l'intrigue qui désormais situe son action dans le Los Angeles de la fin des années quatre-vingt, le tueur en série a déjà fait quatre victimes et s'apprête le soir-même à assassiner sa cinquième et dernière proie... La police est en alerte, les médias sur le coup et les angelins (qui, vous l'aurez compris j'en suis sûr, sont les habitants de Los Angeles) mortifiés ! Le film n'a pas commencé depuis dix minutes qu'une nouvelle prostituée est retrouvée morte, éventrée et égorgée...


Bon, s'agissant du soin qu'apporte le Copycat aux meurtres qu'il commet, on repassera. Car lorsque l'on sait dans quel état le véritable Jack l'éventreur laissa sa dernière victime Mary Jane Kelly, ne reste plus au spectateur que de supposer que son imitateur a été dérangé durant son méfait ! Notons que Rowdy Herrington ne semble pas vouloir faire grand mystère s'agissant de l'identité de l'assassin, lequel va être découvert sur le lieu du crime par John Wesford (James Spader), jeune médecin travaillant dans la clinique du docteur Sidney Tannerson. Tandis que ce dernier se lance à la poursuite de ''JACK'' Pendler (Rex Ryon) jusqu'à la clinique en question à une heure où tous les employés sont rentrés chez eux, ce dernier prend le dessus et pend à l'aide d'une corde ce pauvre John qui meurt après quelques instants ! Voilààààààà, c'est fini.... Vous pouvez éteindre votre poste de télévision............ Sauf que, ben en fait, non ! Car si John Wesford est bien mort, son jumeau, Rick, lui aussi incarné par James Spader, a vu en rêve la mort de son frère. Mieux ! C'est lors d'une séance d'hypnose exécutée par le médecin en psychiatrie Carlos Battera (l'acteur Robert Picardo qui décidément est abonné aux rôles de docteur puisqu'il fut celui de l'excellente série télévisée Star Trek : Voyager entre 1995 et 2001) dans les locaux de la police qu'il revit la scène et découvre le visage du tueur... Le principal soucis que va cependant rencontrer Rick est la suspicion de la police envers lui. Ses principaux agents, persuadés qu'il est le véritable coupable du quintuple meurtres dont furent les victimes cinq prostituées, sont lancés à ses trousses. Rick pourra cependant compter sur le soutien de la craquante Chris Moscari (l'actrice Cynthia Gibb), laquelle l'aidera à dénouer le nœud de l'affaire... Put%#@ !


Je ne voulais absolument pas le croire mais je me suis involontairement spolié dès les premiers instants. Ouais, parce que de toute évidence, soit le scénario de Rowdy Herrington montre rapidement des signes de faiblesses, soit le bonhomme s'amuse à disséminer ça et là de fausses pistes pour mieux nous tromper jusqu'à la révélation finale. Mais là où le cinéaste ne peut malheureusement rien, c'est lorsque parmi les cinéphiles s'en trouvent certains pour reconnaître dans le visage d'un personnage en particulier, de troublantes similitudes physiques avec un tueur ayant réellement existé. Et dans ce cas là, impossible de s'enlever de la tête qu'il pourrait sans doute s'agir de lui ! Pour ceux qui savent, un seul nom : Peter Sutcliffe dit ''L'éventreur du Yorkshire''. Le rapprochement est vite fait.... et même troublant au point que l'on se demande si Rowdy Herrington n'aurait pas pris pour exemple ce tueur-ci plutôt que celui de Whitechapel ! S'agissant du film, la mise en scène et le scénario de Sur le fil du scalpel sont relativement curieux mais pas inintéressants. Des twists à la pelle, une ambiance tantôt cotonneuse, tantôt glaçante (on pense parfois à des séquences nocturnes tournées en mode ''Nuit américaine''), un James Spader et une Cynthia Gibb craquants, des flics à la ramasse, un faux tueur qui ressemble au Kubiac de la série Parker Lewis ne perd jamais (incarné entre 1990 et 1993 par l'acteur de 2,01 mètres Abraham Benrubi), mais d'une manière générale, une œuvre qui sort des sentiers battus. Bref, une sympathique surprise.... malheureusement gâchée par un dernier acte dont nous nous serions bien passés...

 

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