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mercredi 8 octobre 2025

(Avant Projection) The Toxic Avenger de Macon Blair (2025)

 


 

Avant toute chose et surtout, avant de faire la critique post-projection du remake de The Toxic Avenger, j'avais très envie de connaître le sentiment du fondateur de la société de production et de distribution américaine Troma Entertainment, Lloyd Kaufman. Connaissant le bonhomme et surtout son appétence pour le gore, le trash et d'une manière générale tout ce qui touche à l'irrévérencieux, son avis me semblait donc primordial s'agissant de ce reboot dont les origines remontent tout de même à 2010. Avant que le projet ne soit finalement confié à Macon Blair, acteur mais aussi réalisateur et scénariste d'un premier long-métrage en 2017 sorti sous le titre de I Don't Feel at Home in This World Anymore et disponibles sur la plateforme de streaming Netflix, The Toxic Avenger version 2023 fut tout d'abord envisagé sous la direction de Steve Pink, puis celle de Conrad Vernon avant que le projet n'échoue donc entre les mains de Macon Blair qui selon Lloyd Kaufman était le plus à même de mettre en scène le plus célèbre super-héros de la fameuse société américaine ! Considérant en outre que le script, lui-même écrit par le cinéaste, est bien meilleur que celui qu'écrivit à l'époque Joe Ritter. Un scénario basé alors sur une idée de Lloyd Kaufan lui-même. Côté interprétation, si l'on peut trouver étonnant, voire amusant d'y découvrir Kevin Bacon et Elijah Wood dans les rôles respectifs de Bob et Fritz Garbinger, une autre idée, assez folle fut d'envisager rien moins qu'Arnold Schwarzenegger dans celui de Winston Gooze (en lieu et place du frêle Mark Torgl qui en 1985 interprétait le rôle de Melvin Junko), héros malheureux, diagnostiqué en phase terminale d'une maladie incurable avant de tomber dans une fosse remplie de produits toxiques. Pourtant, Arnold Schwarzenegger préférera à l'époque rendosser le costume du T-800 dans Terminator Genisys d'Alan Taylor... Et donc, arriva ce qui devait arriver, le rôle principal fut finalement confié à......... Peter Dinklage !


Ouais, le nai.... pardon, l'homme de petite taille qui ouvrit grandes les portes de la polémique en arguant que la représentation de nains vivant dans une grotte était rien moins qu'arriérée... Une remarque parfaitement idiote si l'on tient comme une vérité irréfutable le fait que les nains, dans le cas de Blanche Neige, le dernier reboot en date et en mode live des putrides écuries Disney, n'ont évidemment rien de commun avec le nanisme mais sont fondés sur de petites créatures appartenant au folklore que l'on rencontre en général dans les jardin... Tiens, prends ça dans ta face, petite chose inculte qui a osé mettre certains représentants de la ''communauté des hommes et des femmes de petite taille'' au chômage ! N'empêche qu'aujourd'hui, l'emblème de la société Troma Entertainment est désormais représenté par un wokiste d'un mètre trente-cinq tandis que dans l’œuvre originale, une fois transformé en une créature visuellement dégueulasse mais aux intentions pacifistes, Mark Torgl laissait la place à l'acteur Mitch Cohen et à ses cent-quatre vingt-treize centimètres de hauteur... ! Mais bon, qu'est-ce que vous voulez.... Si Lloyd Kaufman affirme que le remake enterre l’œuvre originale, on ne va pas mettre en doute la parole de l'un des grands prophètes du trash et du mauvais goût ! Quoique, l'exemple de Steven Spielberg qui de son propre aveu témoigna avoir ''mouillé sa culotte'' lors de la projection de l'effarante merde que fut Paranormal Activity prouve qu'il faut savoir garder à l'esprit qu'une vérité peut en cacher une autre. Bref, très chers amis, c'est le cœur pas tout à fait léger mais avec l'appétit du glouton en matière de gore, de trash et d'irrévérence que je m'apprête à sauter le pas tout en espérant que l'expérience sera différente de celle vécue au contact du faux remake mais véritable suite de Street Trash de Jim Muro. Autre classique gore des années quatre-vingt que se réappropria Ryan Kruger pour un résultat mi-figue, mi-raisin. Bonne nouvelle il ne semble pas qu'un projet de séquelle ou de reboot du cultissime Bad Taste de Peter Jackson soit encore dans les rouleaux. Ouf !

 

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