Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 11 septembre 2024

Speed de Jan de Bont (1994) - ★★★★★★★★☆☆

 


 

Au cinéma, lorsque un groupe d'individus ou qu'un homme isolé piègent un bateau, un immeuble, un train ou comme ici, un bus et même, pourquoi pas, disséminent ça et là des bombes dans différents coins d'une grande ville, c'est souvent pour les mêmes raisons. L'on invoque parfois des motivations qui n'ont rien à voir mais au final, tout n'est que prétexte à repartir les mains pleines de billets verts ou le compte en banque bien garni ! Que l’appât du gain soit ou non le but recherché par ces hommes, les films mettant en scène des criminels employant des explosifs afin d'exercer des pressions sur des négociateurs, des politiques ou toute autre forme d'autorité afin d'obtenir ce qu'ils veulent sont légion. Piège de Cristal et Une journée en enfer de John McTiernan, Alerte à la bombe de John Guillermin, Terreur sur le Britannic de Richard Lester et j'en passe et des meilleurs... et des moins bons. L'une des œuvres les plus iconiques du genre durant la première moitié des années 90 vit le jour sur grand écran en 1994. Réalisé par Jan de Bont qui avant cela avait travaillé comme directeur de la photographie sur des dizaines de longs-métrages signait donc en cette année, l'un des meilleurs films d'action de la décennie. Employant un acteur qui depuis n'a eu de cesse de séduire le public par la qualité de ses choix artistiques, son charisme et l'empathie naturelle qu'il dégage, c'est donc Keanu Reeves qui dans Speed va avoir la lourde responsabilité de venir en aide aux passagers d'un bus lancé à vive allure. Les freins n'ont pas cédé par manque d'entretien, non. C'est bien pire que cela. Un dingue du nom de Howard Payne a décidé de faire payer à la ville de Los Angeles l'argent qu'il estime devoir récupérer de ses anciens employeurs. Pour qui cet homme désormais à la retraite travailla-t-il ? Nous le saurons beaucoup plus tard. Après avoir échoué dans son projet de rançon face à la ténacité de deux agents du SWAT du nom de Harold Temple et Jack Traven qui l'ont empêché de mener à bien un premier projet d'attentat, Payne réapparaît quelques temps plus tard en faisant exploser un bus sous les yeux de Jack Traven (Keanu Reeves)...


Ce dernier, qui se trouvait comme par hasard à l'endroit du drame au moment où il eu lieu entend sonner un téléphone public. En décrochant, il entend la voix de celui qu'il croyait mort quelques temps auparavant. Après avoir fait sauter le bus en question, Payne fait comprendre au démineur qu'une bombe est présente dans un second bus et que si jamais le chauffeur qui le conduit descend en deçà des cinquante miles, celle-ci explosera. Seul hypothétique moyen d'éviter que le criminel ne mette à exécution son funeste projet : Payer la rançon qu'il exige... Speed de Jan de Bont, c'est un peu l'équivalent de Piège de cristal. Un modèle environnemental drastiquement réduit qui en revanche à pour principal intérêt de se dérouler dans un véhicule lancé à vive allure. En ville mais aussi sur une autoroute jonchée d'embûches. De quoi donner du fil à retordre à l'excellent Keanu Reeves qui joue un alter ego super-héroïque de l'homme très attachant qu'il semble être dans la vie de tous les jours. Face à lui, un Dennis Hooper totalement allumé qui huit ans auparavant avait déjà incarné le très inquiétant Frank Booth dans le chef-d’œuvre de David Lynch, Blue Velvet... Tous les acteurs principaux ou presque se retrouvent ici dans une situation très particulière qui fait que les contacts physiques s'avèrent relativement rares. Laissé seul à bord du bus en compagnie d'une quinzaine de voyageurs et d'un chauffeur incarné par l'acteur Hawthorne James, la communication entre le flic, le criminel, Harold (Jeff Daniels) et la hiérarchie se fera à l'aide de téléphones. Le montage de John Wright est nerveux et l'action ininterrompue. La touche de féminité est ici incarnée par l'actrice Sandra Bullock, laquelle interprète une Annie Porter que l'on pressentait chiante mais qui au final compose aux côtés de Keanu Reeves un très sympathique tandem. Cascades à profusions, charriant bien entendu leur lot d'invraisemblances, humour et seconds rôles très attractifs (Alan Ruck dans celui du passager un brin irascible ou l'excellent Joe Morton dans celui du chef du SWAT, Herb McMahon), Speed n'a quasiment pas pris une ride même si certaines situations prêtent à rire (le bus s'élançant vers l'avant afin de franchir une partie de l'autoroute encore en construction). Bref, on ne s'ennuie pas un seul instant...


 

2 commentaires:

  1. La belle et grande époque, qui ne reviendra plus...
    Fait partie de ma DVDthèque d'une grosse quarantaine de titres et de ces films régulièrement diffusés sur les chaines TNT (dimanche prochain, me semble-t-il). A croire que ces chaines n'ont elles aussi qu'une quarantaine de titres à disposition... :-)

    RépondreSupprimer
  2. Ceci dit, et parce rien (ou presque ?) n'est jamais parfait, le film trimballe son lot inévitable de petits clichés (l'amourette entre les deux héros, le panel très "fourre-tout - on est tous pareil dans nos différences" des passagers du bus...).

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...