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mardi 26 mars 2024

The Human Centipede II (Full Sequence) version colorisée de Tom Six (2011)



Alors que les amateurs de bandes horrifiques trash attendent (sans doute) avec impatience la nouvelle perversion du réalisateur néerlandais Tom Six, petit retour sur le volet le plus cru, le plus crade et le plus malsain de la trilogie The Human Centipede. Certains penseront qu'il faut avoir l'esprit franchement tordu pour avoir osé enfanter une œuvre pareille. Isolée des première et troisième sections disons le, plutôt divertissantes, The Human Centipede II (Full Sequence) semble d'abord avoir marqué les esprits pour son côté incroyablement révulsant renforcé par son aspect dérangeant dû à l'emploi du noir et blanc. Jusqu'à ce que l'on puisse enfin mettre la main sur The Onania Club dont le sujet repousse encore d'un cran les limites de la morale (en gros, un club réunissant de puissantes femmes s'y délecterait du malheur des autres), pourquoi ne pas se refaire ce second volet qui depuis est passé du noir et blanc à la couleur ? Ou comment rendre plus crédible encore la merde et le sang en leur redonnant leurs teintes d'origine... Du côté du script, rien n'a changé. L'on retrouve à nouveau le veilleur de nuit Martin qu'incarne l'acteur britannique Laurence R. Harvey. Il fallait oser accepter de tenir le rôle de l'un des personnages de fictions les plus ignobles qu'ait enfanté le septième art. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce petit bonhomme obèse et fasciné par The Human Centipede (Full Sequence) qui chez nous est directement sorti sur support physique et qu'il se repasse sans cesse dans le petit local qui lui sert de poste de surveillance, qu'ils se préparent à vivre une expérience extrême et jusqu'auboutiste. Le film perdra sans doute une partie du public en chemin. Qui s'évanouira devant tant d'abominations, qui filera aux toilettes vomir le contenu de son estomac, qui hurlera sa haine et son dégoût devant cette infâmie. Mais rappelez-vous une chose: ce n'est qu'un film, rien qu'un film... Deux ans après qu'un chirurgien fou ait imaginé l'impensable en créant le premier mille-pattes humain (je vous passe les détails de l'intevention chirurgicale), voilà qu'un fan du long-métrage original décide de reprendre le concept tout en le concevant à une échelle beaucoup plus importante.


Des trois victimes du premier film l'on passe désormais à une dizaine, et même un peu plus. Pour se fournir en victimes, Martin ne va pas aller chercher très loin. La plupart d'entre elles, il va les dénicher à la source même de son travail: dans le parking qu'il a la charge de surveiller. Le rituel ne change pas d'un iota. Un grand coup de barre de fer sur la tête et parfois même une balle dans la jambe histoire de maîtriser au sol ses victimes avant de les emmener jusqu'à un entrepôt sordide et désaffecté où il se prépare à commettre l'impensable. Coudre la bouche des uns à l'anus des autres. Créant ainsi un système digestif unique dont on peut imaginer certaines conséquences! Mais avant cela, Tom Six s'essaie à la caractérisation de son principal protagoniste en décrivant un quotidien qui n'est pas moins sordide que son ignoble projet. Vivant aux côtés de sa vieille maman qui ne rêve que de se débarrasser de lui, voisin d'un nazi qui se plait à faire chier les locataires en mettant à fond le volume d'une musique abrutissante et asthmatique, on peut ''comprendre'' que Martin ait envie de... ''s'évader''... Collectionnant les images les plus marquantes de The Human Centipede (Full Sequence) qu'il récolte et intègre dans un album-photos, Martin est surtout un authentique pervers dont les origines remontent à l'enfance comme nous le découvrirons plus tard... Alors que certains estiment que le public ivre de ce genre de péloche est forcément plus dingue que le ''héros'' lui-même, on peut comprendre que certains imaginent qu'il faut avoir l'esprit un peu dérangé pour aimer voir un tel étalage d'atrocités. The Human Centipede II (Full Sequence), c'est un peu le premier à la puissance mille. Outre l'incroyable incarnation de Laurence R. Harvey qui accepte littéralement de se mettre à nu en dépit d'un physique peu (et même pas du tout) avantageux, Tom Six balance à l'écran des sévices qui repoussent de loin tout ce que l'esprit humain est capable d'engendrer. Dans un ordre d'idée, la séquence lors de laquelle Martin se masturbe avec du papier de verre est la plus ''tranquille'' d'entre toutes. La couleur, quant à elle, accentue l'horreur déjà peu soutenable de la version en noir et blanc. En provocateur, le réalisateur néerlandais joue avec le Caca et asperge l'objectif de la caméra et, par là-même, le spectateur. Véritable catalogue de monstruosités qui ne recule devant rien, The Human Centipede II (Full Sequence) restera comme une expérience ultra-gore et essentielle pour certains, repoussante et inconcevable pour d'autres...

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