Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 21 février 2024

Skinford 2 : the Curse de Nik Kacecski (2018) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Un an après avoir mis en scène les premières aventures fantastico-rocambolesques de Zophia et de Jimmy Skinford dans Skinford : Death Sentence en 2017, le réalisateur Nik Kacecski revenait l'année suivante avec une séquelle intitulée Skinford 2 : the Curse également connue sous le titre Skinford : Chapter Two. Le premier volet ayant laissé une impression plutôt forte, il était donc très intéressant de se pencher sur la suite de cet univers particulièrement délirant, rencontre entre un homme tout d'abord condamné à finir dans un trou creusé par ses propres soins et une jeune femme atteinte d'une malédiction la condamnant à vivre éternellement... Tu parles d'une malédiction. Qui n'a pas rêvé de vivre à tout jamais, de survivre aux maladies, aux accidents,aux balles et autre violentes agressions ? Skinford : Death Sentence ayant d'emblée mis en place un certain nombre de personnages, le réalisateur pense tout d'abord à celles et ceux qui ne l'auraient pas encore découvert et qui auraient choisi de débuter par la suite. Skinford 2 : the Curse débute effectivement par un court résumé revenant sur les événements du premier long-métrage. L'on redécouvre donc les iconiques personnages interprétés par Charlotte Best et Joshua Brennan mais également les principaux antagonistes parmi lesquels le mafieux (et père du héros) Guy Skinford toujours incarné par l'acteur Ric Herbert ainsi que la gamine psychopathe Kovak qu'interprète une nouvelle fois l'actrice de quatorze ans à l'époque, Coco Jack Gillies. Alors qu'à la toute fin de Skinford : Death Sentence un twist permettait de découvrir que le père de Jimmy était un affreux criminel, de surcroît atteint d'un cancer en phase terminale, la séquelle met en scène nos deux protagonistes cherchant à trouver un lieu où se réfugier. Car bien évidemment, Zophia et Jimmy ont à leurs trousses le père du second qui, malade, cherche évidemment à s'emparer du pouvoir de la première ainsi que Kovak qui depuis les précédentes aventures a perdu la moitié du visage mais a conservé toute la psychopathie qui la caractérise. Ce second chapitre met principalement en lumière les origines du pouvoir dont est dotée Zophia et qui fait qu'à son contact direct, n'importe qui peut bénéficier de l'immortalité dont elle est... ''affligée''.


Ça, Jimmy l'a bien compris et lui colle donc aux basques depuis leurs premières aventures. Nourri par un certain nombre de flash-back, le spectateur fait la connaissance d'une nouvelle protagoniste en la personne de Helen, une richissime jeune femme, adepte de peinture et de saphisme qu'elle opère en secret dans sa luxueuse demeure alors que l'action se situe désormais dans les années vingt du siècle dernier. À ce changement d'époque le réalisateur et scénariste Nik Kacecski imprime des qualités visuelles et esthétiques bien différentes et qui changent notamment radicalement de l'univers bruitiste de la boite de nuit où se situe une partie de l'action. Zophia se fait embaucher alors comme domestique dans l'intention de voler sa nouvelle employeuse mais est très rapidement découverte la ''main dans le pot de confiture''. Plutôt que d'alerter les autorités, Helen lui propose alors de signer un contrat obligeant Zophia de demeurer près d'elle le temps de faire son portrait. Cette phase du récit va être à l'origine non seulement de la transmission du pouvoir dont sera dotée plus tard la jeune femme puisque au départ, l'on apprend que Helen est une sorcière qui rêve quant à elle de s'en débarrasser. Skinford 2 : the Curse jongle donc entre des phases contemporaines et d'autres situées un siècle plus tôt. L'ensemble constituant ainsi toute une série de ruptures de ton qui minent en partie le rythme du récit. Pourtant, les fans du premier apprécieront ces nouvelles aventures ou plutôt, ce prolongement des précédentes. Cette suite nous offre quelques plans gore bien que nettement plus rares que lors du premier volet ainsi que quelques séquences vraiment très réussies comme l'attaque de la boite de nuit ou la séquestration et la séance de torture dont fera les frais Jimmy Skinford. Alors que depuis Nik Kacecski est revenu à ses premières amours (les court-métrages), l'issue en forme de queue de poisson de Skindord 2 : the Curse laissait entrevoir un troisième chapitre. Mais depuis, rien de neuf. Notons que la franchise fut dès 2017 adaptée sous la forme d'une série sobrement intitulée Skinford...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...