Un an après avoir mis en
scène les premières aventures fantastico-rocambolesques de Zophia
et de Jimmy Skinford dans Skinford : Death Sentence
en 2017, le réalisateur Nik Kacecski revenait l'année suivante avec
une séquelle intitulée Skinford 2 : the
Curse
également connue sous le titre Skinford :
Chapter Two.
Le premier volet ayant laissé une impression plutôt forte, il était
donc très intéressant de se pencher sur la suite de cet univers
particulièrement délirant, rencontre entre un homme tout d'abord
condamné à finir dans un trou creusé par ses propres soins et une
jeune femme atteinte d'une malédiction la condamnant à vivre
éternellement... Tu parles d'une malédiction. Qui n'a pas rêvé de
vivre à tout jamais, de survivre aux maladies, aux accidents,aux
balles et autre violentes agressions ? Skinford :
Death Sentence
ayant d'emblée mis en place un certain nombre de personnages, le
réalisateur pense tout d'abord à celles et ceux qui ne l'auraient
pas encore découvert et qui auraient choisi de débuter par la
suite. Skinford 2 : the Curse
débute effectivement par un court résumé revenant sur les
événements du premier long-métrage. L'on redécouvre donc les
iconiques personnages interprétés par Charlotte Best et Joshua
Brennan mais également les principaux antagonistes parmi lesquels le
mafieux (et père du héros) Guy Skinford toujours incarné par
l'acteur Ric Herbert ainsi que la gamine psychopathe Kovak
qu'interprète une nouvelle fois l'actrice de quatorze ans à
l'époque, Coco Jack Gillies. Alors qu'à la toute fin de Skinford :
Death Sentence
un twist permettait de découvrir que le père de Jimmy était un
affreux criminel, de surcroît atteint d'un cancer en phase
terminale, la séquelle met en scène nos deux protagonistes
cherchant à trouver un lieu où se réfugier. Car bien évidemment,
Zophia et Jimmy ont à leurs trousses le père du second qui, malade,
cherche évidemment à s'emparer du pouvoir de la première ainsi que
Kovak qui depuis les précédentes aventures a perdu la moitié du
visage mais a conservé toute la psychopathie qui la caractérise. Ce
second chapitre met principalement en lumière les origines du
pouvoir dont est dotée Zophia et qui fait qu'à son contact direct,
n'importe qui peut bénéficier de l'immortalité dont elle est...
''affligée''.
Ça,
Jimmy l'a bien compris et lui colle donc aux basques depuis leurs
premières aventures. Nourri par un certain nombre de flash-back, le
spectateur fait la connaissance d'une nouvelle protagoniste en la
personne de Helen, une richissime jeune femme, adepte de peinture et
de saphisme qu'elle opère en secret dans sa luxueuse demeure alors
que l'action se situe désormais dans les années vingt du siècle
dernier. À ce changement d'époque le réalisateur et scénariste
Nik Kacecski imprime des qualités visuelles et esthétiques bien
différentes et qui changent notamment radicalement de l'univers
bruitiste de la boite de nuit où se situe une partie de l'action.
Zophia se fait embaucher alors comme domestique dans l'intention de
voler sa nouvelle employeuse mais est très rapidement découverte la
''main dans le pot de confiture''. Plutôt que d'alerter les
autorités, Helen lui propose alors de signer un contrat obligeant
Zophia de demeurer près d'elle le temps de faire son portrait. Cette
phase du récit va être à l'origine non seulement de la
transmission du pouvoir dont sera dotée plus tard la jeune femme
puisque au départ, l'on apprend que Helen est une sorcière qui rêve
quant à elle de s'en débarrasser. Skinford 2 :
the Curse
jongle donc entre des phases contemporaines et d'autres situées un
siècle plus tôt. L'ensemble constituant ainsi toute une série de
ruptures de ton qui minent en partie le rythme du récit. Pourtant,
les fans du premier apprécieront ces nouvelles aventures ou plutôt,
ce prolongement des précédentes. Cette suite nous offre quelques
plans gore bien que nettement plus rares que lors du premier volet
ainsi que quelques séquences vraiment très réussies comme
l'attaque de la boite de nuit ou la séquestration et la séance de
torture dont fera les frais Jimmy Skinford. Alors que depuis Nik
Kacecski est revenu à ses premières amours (les court-métrages),
l'issue en forme de queue de poisson de Skindord
2 : the Curse
laissait entrevoir un troisième chapitre. Mais depuis, rien de neuf.
Notons que la franchise fut dès 2017 adaptée sous la forme d'une
série sobrement intitulée Skinford...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire