Antoinette dans les
Cévennes, c'est tout d'abord une histoire originale contée
par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson dans son ouvrage
Voyage avec un âne dans les Cévenneset que la scénariste et
réalisatrice française Caroline Vignal (qui réalise ici son
deuxième long-métrage vingt ans après Les Autres Filles en
2000) décide de mettre en scène plus de cent-quarante ans après sa
première parution en juin 1879. Antoinette dans les Cévennes,
c'est ensuite l'actrice Laure Calamy, qui depuis cinq ou six ans se
montre de plus en plus présente dans les salles de cinéma avec,
pour le moment, pas moins de trois projets de films pour cette seule
année 2021. Et si les titres à eux seuls de Être en
mouvement d'Eric Gravel, Une femme du monde de
Cécile Ducrocq et L'Origine du mal de Sébastien
Marnier semblent la promesse d'une continuité dans l'hétéroclite
pour cette charmante actrice capable de jouer dans l'incroyable
thriller de Dominik Moll Seules les Bêtes tout en
persévérant dans la comédie façon Une Belle Équipe de
Mohamed Hamidi, ce sera sans doute désormais ne serait-ce pour sa
seule présence que les foules se déplaceront vers les salles de
cinéma. Du moins, lorsque celles-ci rouvriront grandes leurs
portes...
Ceux qui reprochent à
la comédie française de se reposer un peu trop souvent sur ses
lauriers vont enfin pouvoir se calmer. Voire se taire religieusement
devant cette petite comédie dont le terme de légèreté n'est pour
une fois pas à prendre au sens péjoratif. Antoinette dans
les Cévennes nous conte l'histoire d'Antoinette (Laure
Calamy, donc), institutrice folle amoureuse de Vladimir (Benjamin
Lavernhe), son amant, lui-même marié à Eléonore (Olivia Côte)
et père de l'une de ses élèves. Alors qu'ils avaient prévu de se
retrouver régulièrement en cachette lors de la première semaine
des grandes vacances, Vladimir annonce à Antoinette que son épouse
a bouleversé leur projets : en effet, il a été décidé que la
petite famille partirait dans les Cevennes pour une dizaine de jours
sur les traces de Robert Louis Stevenson et de son livre Voyage
avec un âne dans les Cévennes. Déçue mais pas complètement
abattue pour autant, la jeune institutrice décide d'en faire autant
et, sans prévenir Vladimir, la voilà qui réserve une chambre dans
un gîte dans l'espoir d'y retrouver Vladimir. Le début d'une
aventure hors du commun, entre rencontres, amitiés et déceptions...
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