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dimanche 14 mai 2023

Assassin de Jesse Atlas (2023) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Cette fois-ci, c'en est bien terminé de la carrière cinématographique de Bruce Willis qui au terme d'une longue filmographie s'étant conclue par des dizaines de DTV tous plus médiocres les uns que les autres est venu faire une dernière apparition dans le premier long-métrage de Jesse Atlas. Auteur d'une dizaine de courts et de moyens-métrages ces dix-huit dernières années, le réalisateur de Assassin signe une adaptation de son propre court intitulé Let Them Die Like Lovers qu'il tourna en 2017. Une œuvre de science-fiction de quinze minutes qui se voit donc désormais rallongée pour atteindre les quatre-vingt sept minutes. Jesse Atlas en profite pour notamment changer le casting ainsi qu'une grande partie des protagonistes puisque apparaît donc dans cette version ''augmentée'' l'ancienne gloire du cinéma d'action qui, elle, s'avère en revanche physiquement ''diminuée''. Sa présence au centre de l'affiche n'augure d'ailleurs rien de bon puisque Bruce Willis n'est que très peu présent à l'image. Nous sommes donc très loin d'un hommage rendu à un homme qui fit briller le cinéma d'action comme personne. C'est donc avec tristesse que l'on accompagne l'acteur pour une dernière valse. Tristesse de savoir que nous ne le verrons probablement plus jamais. Tristesse également puisque Assassin s'avère, malheureusement, aussi mauvais que la plupart des trente derniers films (et des poussières) auxquels il a participé. De prime abord, le long-métrage de Jesse Atlas en évoque un autre qui lui, brille par ses innombrables qualités artistiques. En effet, lors de la projection de Assassin, il demeure difficile de ne pas faire de rapprochement entre celui-ci et le Possessor du canadien Brandon Cronenberg. Même thématique ou presque, et un vague brouillard qui semble être ici davantage le fruit d'une mise en scène brouillonne. Les deux œuvres partagent donc une même idée de la science-fiction. Un concept tournant autour du Body Swap Movie dans lequel âmes et corps sont intervertis. On s'étonnera d'ailleurs qu'autant de films aient pu adopter un tel procédé sans qu'aucun lien ou presque n'ait été établi entre les uns et les autres. Sauf qu'ici, le mimétisme se voit comme un furoncle au beau milieu du visage. Concernant l’œuvre de Jesse Atlas, il va être compliqué d'en faire l'éloge tant la mise en scène, l'interprétation et même le montage (qui reste pourtant la spécialité première du réalisateur) sont à la ramasse. Question charisme et malgré la maladie, Bruce Willis est encore celui qui en impose le plus ici. Car si l'on jette un œil sur le méchant de l'histoire qu'interprète l'une des anciennes vedettes de la série Prison Break, Dominic Purcell a malheureusement perdu de sa superbe et affiche un physique quelque peu ingrat...


Assassin arbore les mêmes attributs esthétiques que nombre de DTV sortis avant lui. Une lumière et des décors impersonnels, crus, froids et métalliques, assez peu dispendieux, on l'imagine, en matière de budget (j'en profite pour évoquer la sortie du film en Turquie qui n'a rapporté au box-office que la ridicule somme de trente-cinq mille dollars!). Les séquences situées dans le... ''laboratoire'' de fortune font peine à voir, avec un Bruce Willis invariablement calé sur sa chaise et une Nomzamo Mbatha (ici, dans le rôle d'Alexa) plongée dans une baignoire remplie de glaçons factices (!?!) mal raccordée à un ordinateur et une sorte de pod archaïques. Une salle où la technologie brille par son absence à tel point que l'on a l'impression que ces séquences furent tournées dans un appartement vidé de son mobilier pour cause de mise en vente ! Ça n'est pas mon genre de juger un interprète sur sa seule apparence mais je ne crois pas exagérer lorsque j'affirme que les actrices sont peu... appétissantes. Voire franchement... moches, hein ? Ça n'est donc pas pour leur ''belle gueule'' que l'on suivra les aventures d'Alexa et de Mali ou celles de Valmora ou d'Adrien mais pour......... Pourquoi, en fait ? Vu que le film n'assure dans aucun des domaines, qu'il s'agisse de la science-fiction (rompue ici à l'exercice du ''moins j'en montre et moins onéreux sera le film''), de l'action dont les séquences de combats reposent sur des ralentis de type ''mas-tu vu'' et de l'ultra-cut absolument risibles, du montage qui en d'autres occasions est digne d'une séance diapositives, des dialogues écrits par un enfant de cinq ans ou de l'interprétation, Assassin ne possède aucune des qualités qui pourraient justifier qu'on lui accorde un minium d'attention. Bruce Willis ne termine donc pas sa carrière en apothéose. Le contraire nous aurait d'ailleurs étonné. Mais pour un final, celui-ci fait partie des pires auxquels l'acteur américain a été convié de participer ces cinq ou dix dernières années. Et encore une purge, une !


 

1 commentaire:

  1. Quelle tristesse ; je ne le verrai pas, ça fait mal au cœur. Je ne me souviens pas du dernier bon Willis :(
    Mechanix

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