L'année dernière l'on
eu droit à toute une série de longs-métrages insipides interprétés
par l'acteur Bruce Willis. Et parmi eux, Detective
Knight:Rogue,
premier volet d'une trilogie poursuivie ensuite par Detective
Knight:Redemption
et qui devrait se clore cette année avec Detective
Knight:Independence.
Outre la présence de l'acteur qui y tient le rôle (soit-disant)
principal, ces trois longs-métrages policiers sont l’œuvre du
réalisateur australien Edward John Drake dont la réputation de
tâcheron n'est plus à faire puisqu'en une poignée d'années, il a
mis en scène une petite dizaine de navets tous interprétés par
Bruce Willis. Mais revenons sur Detective
Knight:Redemption,
le second volet de la trilogie mettant donc en scène l'inspecteur
James Knight cette fois-ci confronté à un certain révérend Ricky
Conlan (l'acteur Paul Johansson), lequel prêche auprès de
prisonniers dans un établissement pénitentiaire où est lui-même
enfermé l'ancien flic démis de ses fonctions. En effet, après
avoir été accusé d'avoir tué deux malfrats sans raisons valables,
James Knight se retrouve en taule afin d'y purger sa peine. Dehors,
c'est la panique. Plusieurs banques ont récemment fait l'objet de
braquages particulièrement violents lors desquels employés et
clients ont tous connus une fin tragique. Les responsables de ces
atrocités également commises sur des agents de police sont une
dizaines d'individus affublés de costumes et de masques de Père
Noël à la tête desquels se trouve.... le révérend Ricky Conlan.
Lequel retourne une fois de plus en prison non plus pour prêcher
mais pour cette fois-ci aider les prisonniers à s'évader. Le seul à
rester dans sa cellule est James Knight auquel est offert
l'opportunité de reprendre du service : s'il accepte de
collaborer avec la police et notamment l'inspectrice Anna Shea
(l'actrice Miranda Edwards), il pourra réintégrer sa fonction... Si
Detective
Knight:Rogue
n'était franchement pas très réjouissant, ce premier volet d'une
trilogie devant se clore très bientôt demeurait pourtant le
meilleur du pire d'une filmographie récente et particulièrement
indigente concernant l'acteur Bruce Willis....
Si
l'espoir de retrouver le héros que l'on chérissait par le passé
est bien sûr utopique, on pouvait espérer que Detective
Knight:Redemption soit
du niveau de son prédécesseur : soit, ni vraiment bon, ni
vraiment atroce. Autant dire que ça n'est pas un doigt qu'il va
falloir se mettre dans l’œil, ni même une main, mais un bras tout
entier. Car l'on retrouve un Edward John Drake toujours incapable
d'imprimer le moindre rythme, signant un film au mieux amusant et au
pire, ridicule ! Visuellement, nous sommes dans la continuité
du spectacle auquel il nous habitue perpétuellement. C'est
affreusement laid, clipesque dans ce que le concept peut avoir de
plus ringard tandis que chaque séquence est menée avec le
savoir-faire d'un prétendant au métier de réalisateur tournant des
vidéos au caméscope dans le jardin de ses parents ! Mais
Edward John Drake ne se contentant pas d'être incapable de mettre en
scène son propre scénario écrit en collaboration avec Corey grand,
le bonhomme dirige ses interprètes à la truelle ! Maintenant,
que vaut l'interprétation de Bruce Willis, seul élément qui puisse
objectivement pousser les fans de l'acteur à visionner cette bouse ?
Si tant est que le temps de présence soit un détail fondamental, il
faut savoir que la véritable ''vedette'' du film, ça n'est pas
l'ancien interprète de John McLane mais bien l'acteur Paul
Johansson. Son jeu outrancier, son cabotinage permanent et le
ridicule de son interprétation font que l'on retient tout d'abord
celui-ci plutôt qu'un Bruce Willis qui aura rarement été aussi
fantomatique. Transparent, apathique, hors cadre durant la moitié
des lignes de dialogues qui lui sont consacrées, le film ne mérite
pas de porter le nom du personnage que l'acteur interprète. Triste
lorsque l'on sait que la traversée du désert ne connaîtra
malheureusement pas de fin heureuse. Un film à déconseiller aux
fans de l'ancienne star du cinéma d'action et au cinéphiles(phages)
tout court !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire