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dimanche 12 février 2023

Boss Level de Joe Carnahan (2021) - ★★★★★★★★☆☆

 


 

1979, C'était demain de Nicholas Meyer. Et derrière lui, toute une légion de longs-métrages traitant du voyage dans le temps. 1993, Un jour sans fin de Harold Ramis. Et derrière lui, un grand nombre d’œuvres axant leur sujet sur les boucles temporelles. 2014, Prédestination des frères Michael et Peter Spierig. Et là encore, tout un tas de films composant autour du thème des paradoxes temporels. Trois longs-métrages pour trois aspects de la science-fiction dont la thématique centrale repose sur la possibilité de voyager dans le passé ou dans le futur avec tout ce que cela peut engendrer d'avantages et d'inconvénients. Boss Level de Joe Carnahan n'aura retenu de ces trois principes fondamentaux du genre que sont le voyage dans le temps, la boucle ainsi que le paradoxe temporel, que la seconde. En effet, ce récit au cœur duquel s'inscrit le personnage de Roy Pulver ne se déroulant que sur une plage horaire relativement courte (une journée, à tout casser), on ne peut que très prudemment parler de voyage dans le temps même s'il ressurgit inlassablement le matin même, ou de paradoxe temporel puisque les différentes situations évoquées durant le récit n'auront que peu de conséquences sur le monde extérieur à celui qui préoccupe le héros. L'acteur Frank Grillo interprète donc Roy Pulver, un ancien agent des forces spéciales qui noie sa solitude dans l'alcool, couche avec des inconnues, mais surtout, tente de survivre aux tueurs qu'un certain Colonel Clive Ventor (Mel Gibson) a lancé à ses trousses. Mais qu'il se prenne une balle dans le ventre, un harpon de chasse à la baleine dans le dos ou qu'un sabre lui tranche la tête, Roy se réveille chaque fois le même matin afin de revivre la même journée lors de laquelle il va tout entreprendre afin de se venger de celui qui est responsable de la mort de sa compagne Jemma Wells (l'actrice Naomi Watts)...


Si le concept n'est évidemment pas sans rappeler l’œuvre culte de Harold Ramis Un jour sans fin puisque les deux récits reposent sur un même concept de boucle temporelle, il est d'abord logique de penser que le long-métrage de Joe Carnahan a tout de même peu de chance de se voir auréolé de la même réputation que son aîné. Certainement moins ''fin'' que l’œuvre précitée, Boss Level mêle en effet science-fiction et action. Mais si le film n'est tout d'abord qu'une succession de séquences de haute-voltige, de combats et de gunfights, le réalisateur et ses scénaristes Chris Borey et Eddie Borey vont très rapidement nous prouver qu'ils sont en mesure de nous proposer un peu plus de matière que les seules séquences d'actions même si jusqu'au bout le film sera ponctué d'innombrables affrontements entre le héros et ses poursuivants. Père d'un fils prénommé Joe (le jeune Rio Grillo qui n'est autre que le propre fils de l'acteur principal), Roy Pulver va non seulement tout faire pour se venger, tenter de sauver celle qu'il aime (il apprendra en effet qu'il lui reste quatorze minutes après son réveil pour la sauver d'une mort certaine) mais aussi en apprendre davantage auprès d'un enfant qu'il n'a pas vraiment vu grandir. Boss Level n'est donc pas le film exclusivement bourrin que l'on aurait pu imaginer et propose des scènes plus intimes et relativement touchantes entre le père et le fils. Mais en dehors de cela, le film est un délire visuel tout simplement jouissif. Non seulement les affrontements qui opposent le héros aux hommes de main du Colonel Clive Ventor sont parfaitement chorégraphiés mais de plus, leur répétition n'est en soi pas véritablement un problème puisque revenant sans cesse à la vie le même jour après avoir été tué, Roy a eu le temps de précéder les événements et ainsi les contrecarrer. Ce qui donne au final une œuvre extrêmement divertissante, à l'action quasi ininterrompue, qui offre un hommage aux jeux de baston des années quatre-vingt (la salle de jeux), aux boucles temporelles ludiques et à quelques séquences d'émotion. Bref, le spectacle parfait contre la morosité. Pour amateurs de science-fiction, d'action et pour tous les autres également...

 

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