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mardi 3 janvier 2023

Asylum of Fear de Craig Deering (2018) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Tandis que le nouveau film de propagande anti-France de Rachid Bouchareb sortira dans un peu moins d'un mois, Il est certain que je risque de rester enfermé entre mes quatre murs de peur que des représailles anti ''français de souche'' ne vienne à l'esprit de certains de ses spectateurs. Nan mais, y'a de quoi devenir dingue. Comme si notre pays ne vivait déjà pas des heures suffisamment douloureuses relayées par les médias, voilà que le cinéma s'amuse à en rajouter une couche histoire de rendre nos concitoyens encore plus paranos qu'ils ne le sont déjà. D'ici à ce que la chose sorte sur les écrans, il va falloir que je me prépare tout d'abord ''pissekologiquement'' à cette épreuve (bah pourquoi puisque de toute manière tu n'iras pas le voir sur grand écran ? me rétorque mon double angélique) en faisant un stage en psychiatrie. Mais comme là encore je n'ai pas envie de décoller de mon siège ni de quitter le confort de mon appartement situé dans un ancien beau quartier de l'Estaque où il arrive, ma foi, que le rival d'un réseau de trafic de drogue se fasse ponctuellement tirer dessus, c'est la fiction qui va une fois encore m'y aider. Asylum of Fear que ça s'appelle. Vue la gueule qu'arbore le synopsis de ce long-métrage signé de Craig Deering, le sentiment que le réalisateur et ses scénaristes Karen Deering (son épouse?) et Allen Murphy n'ont pas cherché à faire mieux que de se pencher sur le récit d'un certain Grave Encounters de Colin Minihan et Stuart Ortiz pour se l'approprier saute tout d'abord aux yeux. Véritable phénomène de société qui depuis au moins une dizaine d'années passionne les amateurs de paranormal et de surnaturel et font le beurre des chasseurs de fantômes en herbe (GussDX et consorts), goules, esprits frappeurs et autres manifestations ectoplasmiques trouvent en Asylum of Fear l'un de ses plus récents et pathétiques représentants cinématographiques...


Le concept de chasse aux fantômes a ceci de particulier qu'il semble difficile de rendre sur grand écran le sentiment d'oppression qui peut se dégager d'une authentique enquête menée sur le sujet. Ça n'en est que plus flagrant lorsque l'on est soit même habitué à suivre les péripéties de tel ou tel chasseur de fantômes. Guillaume Durieux et sa chaîne Youtube GussDX demeurant le plus connu de tous dans l'hexagone, assister par la suite à une aventure en tous points fictionnelle n'aide en aucun cas à retrouver cette impression de vivre en temps réel des manifestations, qu'elles soient réelles ou non. Sans être aussi désastreux que le Paranormal Activity d'Oren Peli, le long-métrage de Craig Deering (qui heureusement n'excède pas les soixante-dix sept minutes) a l'outrecuidance de nous proposer toute une succession de séquences paranormales sans intérêt. Un comble lorsque l'on sait que la fiction peut s'appuyer, contrairement aux véritables enquêtes menées par d'authentiques chasseurs de fantômes, sur l'ajout d'effets-spéciaux, sonores et visuels permettant d'offrir une ampleur beaucoup moins nuancée que dans une enquête contrariée par les seules limites imposées par les environnements et les événements qui pourraient s'y produire. Démarrant comme un banal fait divers entourant la disparition de deux jeunes enfants aux abord d'un hôpital psychiatrique puis de deux flics qui faisaient une ronde à l'intérieur de l'établissement, Asylum of Fear est probablement ce que les amateurs du genre pouvaient redouter de pire. Interprétés par de jeunes adultes dont seuls les membres de la communauté gay reconnaîtront un certain charisme, les héros du récit vont enquêter dans un bâtiment qui ne revêt aucun charme spécifique à ce genre d'histoire. Les décors sont laids, majoritairement nus et donc, tout sauf anxiogènes. On a droit aux sempiternelles questions posées à l'aveugle, aux séances de Spirit Box et autres phénomènes de voix électroniques ou EVP), tout cela mélangé à des bruits, des voix et des apparitions qui ne feront sursauter personnes vu que bien entendu, tout est faux.

 

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