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dimanche 25 décembre 2022

Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal de Steven Spielberg (2008) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal... Voilà bien le genre de titre qui sied à merveille au genre cinématographique ''Aventures''. Pour ce quatrième volet de l'un des plus célèbres personnages de l'univers ''Spielbergien'', le réalisateur, scénariste et producteur Steven Spielberg aura mis quasiment deux décennies entières pour accoucher d'un opus se déroulant non plus dans les années trente mais au cœurs des années cinquante. Plus précisément en 1957, alors que le Maccarthysme a pris fin quatre ans plus tôt. La ''Peur Rouge'' ayant débuté en 1947 et s'apprêtant à prendre fin en cette année 1957, c'est donc en pleine guerre froide entre les États-Unis et le bloc de l'est constitué par l'Union des républiques socialistes soviétiques plus connue sous l'acronyme URSS que s'inscrivent les quatrièmes aventures du fameux aventurier au chapeau modèle ''fedora'', au blouson de cuir élimé et au fouet tressé de cuir véritable... Situant le début des nouvelles aventures d'Indiana Jones dans le Nevada, lui et son compagnon George MacHale (l'acteur Ray Winstone, lequel apparaît pour la première fois à l'écran puisque leur rencontre ne remonte que depuis les années quarante) sont confrontés à des soldats de l'armée soviétique. D'emblée, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal projette notre héros au cœur d'un univers cher aux ufologues puisque l'ouverture du long-métrage se situe dans la fameuse Zone 51 et plus précisément dans un hangar où sont conservées des milliers de caisses dont l'une est convoitée par la colonel-docteur Irina Spalko (l'actrice australo-américaine Cate Blanchett). Après une course-poursuite précédée par la trahison de George MacHale, Indiana Jones est projeté dans un univers dont les qualités esthétiques renvoient directement aux pages publicitaires familiales des années cinquante. Surtout, cette séquence qui se déroule sur le ''fameux'' site de sécurité nationale du Nevada (ou NNSS) où eurent lieu de nombreux essais nucléaires crée un large décalage entre l'univers habituel du héros et ce nouvel environnement. Outrancièrement colorée et dénuée de toute présence humaine, cette ville-fantôme détonne avec l'habituelle luxuriance des forêts explorées par Indiana Jones ou même avec les sites exotiques qu'il avait jusque là l'habitude de croiser en chemin. Une séquence hors-norme dans le contexte de ce héros d'un autre temps qui pourtant fait son petit effet...


Steven Spielberg parvient ainsi d'emblée à renouveler le mythe tout en l'inscrivant dans un univers qui n'est pourtant pas vraiment en rapport avec son statut de découvreur et aventurier de sites archéologiques. Quitte à se défausser vis à vis de toute crédibilité, le réalisateur nous offre alors une séquence totalement délirante, voire durant un court instant anxiogène (les sinistres mannequins d'exposition qui, inertes, trônent en ville) qui promet dès lors un quatrième opus riche en matière d'innovations... Harrison Ford a beau avoir pris vingt ans, il n'en demeure pas moins toujours aussi véloce. Pour ces quatrièmes aventures d'Indiana Jones, Steven Spielberg nous a concocté une aventure aux petits oignons bénéficiant en outre de superbes décors et d'un très remarquable visuel signé du directeur de la photographie polonais Janusz Kamiński. Loin d'être le film d'aventures plan-plan et dépassé que Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal aurait pu devenir, l’œuvre de Steven Spielberg en remontre au contraire à la concurrence avec des séquences d'anthologie qui en comparaison de ce qui se fait ailleurs n'ont absolument pas à rougir : On trouvera dans cette nouvelle aventure ajoutant une trame propre à la science-fiction, une course-poursuite à moto dans une ville de New York des années cinquante parfaitement reconstituée et ponctuée par des standards du rock'n'roll. Là, Indiana Jones y rencontrera le jeune Mutt Williams (l'acteur Shia LaBeouf) dont nous découvrirons plus tard les véritables origines. Puis, route vers le Pérou lors de la visite d'un très vieux cimetière pour une excursion souterraine passionnante. Course-poursuite encore dans une jungle péruvienne entre les éternels poursuivants du héros, Mutt, Indiana lui-même ainsi que... Marion Ravenwood, toujours incarnée par l'actrice Karen Allen, laquelle réapparaît vingt-sept ans après avoir côtoyé Indiana Jones dans le premier volet de ses aventures Les Aventuriers de l'arche perdue en 1981. Débordant d'énergie, ponctué de réels moments de bravoure (certaines cascades demeurent impressionnantes), Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal bénéficie également du ton humoristique qui typiquement a toujours fait partie de l'univers de la saga. Bref, ce retour, deux décennies après Indiana Jones et la Dernière Croisade en 1989 est une bonne surprise. À noter qu'en 2023 est prévue la sortie du cinquième et dernier opus de la franchise intitulé Indiana Jones et le Cadran de la Destinée...

 

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