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lundi 27 juin 2022

Timecop de Peter Hyams (1994) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Dans la longue, très longue liste des films de science-fiction portant leur sujet sur le voyage dans le temps, il n'est pas dit que les amateurs de paradoxes temporels et autre petites friandises accompagnant ce type de productions mettent en haut de leur liste de longs-métrages à voir sur le sujet, le Timecop de Peter Hyams. Pourtant habitué au genre depuis Capricorn One en 1978, Outland, loin de la Terre en 1981 ou 2010, l'année du premier contact trois ans plus tard, le réalisateur américain revenait en 1994 avec une œuvre de science-fiction hybride mélangeant donc science-fiction, thriller et action. Principalement interprété par l'acteur belge Jean-Claude Van Damme, Timecop s'avère une très bonne surprise à partir du moment où l'on ne se montre pas trop rigoureux en matière de crédibilité. Dans ce film, la star du cinéma d'action trouve un rôle à sa mesure qui, s'il n'est pas encore tout à fait représentatif de l'évolution qu'il tente de donner à sa carrière, s'éloigne un peu de l'acteur dont on n'attend qu'une succession de combat tandis que la psychologie du personnage qu'il interprète est mise au second plan. Jean-Claude Van Damme n'a décidément pas de chance. Dès qu'on lui colle une épouse, celle-ci meurt assassinée. Ça n'est donc pas une surprise si l'on découvre l'acteur dans la peau d'un flic (Max Walker, un employé de la Time Enforcement Commission chargée de surveiller et de protéger le continuum espace-temps) dont l'épouse (l'actrice Mia Sara dans le rôle de Melissa Walker) est d'emblée assassinée par trois types venus du futur dans des costumes dignes des nanars post-apocalyptiques italiens des années quatre-vingt...


Les types véreux, Jean-Claude Van Damme, ça le connaît puisque depuis le début de sa carrière constituée de dizaines de longs-métrages pas toujours très réussis, il en a croisé beaucoup. Dans le cas présent, la figure du méchant est représentée par le sénateur Aaron McComb qu'interprète l'acteur Ron Silver. Un candidat à l'élection présidentielle qui pour financer sa campagne a besoin d'énormément d'argent. Et pour cela, rien de mieux que le voyage dans le temps à l'aide d'un prototype de machine permettant d'aller dans le passé. Nous sommes alors en 2004 et l'opportunité de réparer le passé lors de cette dangereuse mission est offerte à notre héros doté d'un superbe brushing alors même que la T.E.C l'emploie justement pour que le passé reste le passé et que rien ne vienne entraver son destin. Mais qui en voudrait à un homme qui assista à la mort tragique de son épouse dans l'explosion de leur demeure de revenir quelques instants avant afin de la sauver ? Certainement pas les fans de la star belge qui en de rares occasions sortira tout son attirail de karatéka et de kick-boxeur...


Quelques séquences de combat viennent en effet émailler le récit, peu nombreuses mais relativement bien chorégraphiées. Nous avons le droit à quelques séquences situées dans le passé comme par exemple à Wall Street le 30 octobre 1929 lors d'une sympathique (mais très courte) reconstitution. Adaptation par le scénariste Mark Verheiden de son propre comic sorti chez Dark Horse Comics, Timecop bénéficie d'un budget de vingt-huit million de dollars pour un résultat tout à fait honnête. Si certains effets-spéciaux peinent à convaincre (l'atroce final, véritable bouillie de pixels), d'autres, sans être remarquables passent encore (le bras gelé de l'un des proches du Sénateur). La bande musicale de Mark Isham colle parfaitement à l'action et s'avère même parfois moins brutale et plus aérienne selon le contexte. La vision de Peter Hyams du futur (qui s'avère très proche puisque le film date de 1994 et que l'intrigue se déroule dix ans plus tard) se trouve étonnamment ringarde. Du look de ces trois hommes de main du sénateur corrompu jusqu'à l'os dans le rôle duquel brille Ron Silver, jusqu'à ces véhicules autonomes semblant être eux aussi tirés d'un mauvais plagiat de New York 1997 ! Nous noterons également la présence à l'écran de l'actrice Gloria Reuben (la série Urgences entre 1995 et 2000) ou celle de Bruce McGill qui dans la série Mc Gyver interpréta à dix-neuf reprises aux côtés de l'acteur Richard Dean Anderson, le rôle de Jack Dalton. À noter également qu'une série dérivée du film vit le jour trois ans plus tard ainsi qu'une suite réalisée par Steve Boyum et intitulée Timecop 2 : La Décision de Berlin en 2003 mais à laquelle ne participera cependant pas Jean-Claude Van Damme...

 

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