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vendredi 6 mai 2022

Catacombes de David Elliot et Tomm Coker (2007) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Après Un américain à Paris de Vincente Minnelli en 1951, voici venu en cette année 2007, Une américaine SOUS Paris avec Catacombes de David Elliot et Tomm Coker. Et autant dire qu'entre les deux longs-métrages, le fossé est tel que pour rejoindre le bord opposé, un jet gorgé jusqu'à la gueule de kérosène n'y suffirait pas ! Allez, on va pas traîner durant des heures sur le concept mais disons que le seul véritable intérêt du film est le joli minois de son interprète principale, l'actrice océano-américaine Shannyn Sossamon que l'on pourrait très facilement confondre ici avec l'actrice américano-brésilienne Morena Baccarin qui incarna le rôle d'Anna dans le remake télévisuel de la série de science-fiction V diffusée pour la première fois en 2009. Ouais, franchement, pas vilaine... (peut-être un peu trop) filiforme (à mon goût), cheveux bruns coupés courts mais put... que son personnage peut être cruche ! La jeune touriste américaine Victoria n'a très clairement pas inventé l'eau chaude, la poudre et encore moins le fil à couper le beurre. Ce qui en soit, en fait la proie idyllique d'un film au synopsis plutôt intéressant : la visite des catacombes parisiennes se poursuivant pas la traque d'une jeune femme un peu déboussolée par une étrange créature au nom incroyablement original : ''l'Antéchrist'' ! Sauf que, ben... va falloir se faire à l'idée que l'expérience se révélera aussi creuse que l'intérieur du crâne de cette pauvre fille qui passera le plus clair de son temps à hurler ! Tiens, comme la Sally Hardesty de Massacre à la tronçonneuse auquel certains symboles du long-métrage du duo renvoient également. Comme cette pauvre poule enfermée dans une cage trop petite pour elle. Il est saisissant de constater combien Catacombes semble devoir s'inspirer de toute une série de petits classiques de l'épouvante. À l'image de Creep de Christopher Smith qui vit le jours trois ans auparavant et dans lequel son héroïne abandonnée seule dans le sinistre réseau du métro londonien était la proie d'un authentique ''Freak''. Ou bien même de ce film d'horreur (un slasher?) vieux d'une quarantaine d'années dont mon cerveau quelque peu abîmé a malheureusement oublié le titre et dans lequel, à l'issue d'une série de meurtres plus ou moins ''saignants'', le spectateur découvrait médusé que le seul survivant était en réalité la victime d'un jeu macabre dans lequel, aucun de ses compagnons n'était vraiment mort ! D'où, pétage de plombs du bonhomme (ou de la jeune femme) en règle suivit d'un meurtre, lui, bien réel...


Dans la très courte liste des films d'horreur aboutissant sur une visite macabre des catacombes parisiennes, nous noterons le brillant As Above, So Below de John Erick Dowdle sorti sept ans plus tard. Peut-être pas LE film d'épouvante sorti cette année là, mais en tout cas, une œuvre bien supérieure à celle du duo. Notons également la sortie récente sur OCS de Deep Fear. Un film plutôt classique, qui n'a rien de révolutionnaire mais qui fait malgré tout son petit effet. Autant dire que la concurrence est devenue rude pour l'ancêtre Catacombes et sa tronche de dernier de la classe paré des atours les plus engageants mais cachant sous son imperméable, rien de plus que des haillons. Victoria, crie, gueule, hurle à s'en décrocher les mâchoires et à nous envoyer direct chez l'oto-rhino-laryngologiste afin de vérifier l'état de santé de nos tympans. Dans des décors sombres et étroits comme la visite d'un gros intestin par coloscopie, le long-métrage de David Elliot et Tomm Coker est de plus constamment ponctué de séquences qui rétrospectivement, révèlent lors du final, leur totale incohérence. On va pas parler des dialogues, y'en à pas ! Non, Catacombes n'est pas un film muet. Les crises d'hystérie de Victoria accompagnées d'insultes à l'encontre du drôle de type rencontré à mi-parcours nous le prouvent suffisamment. Mais il faut voir avec quelle appétence les deux zigotos nous ont pondu des lignes de dialogues qui toutes regroupées dans une liste ne doivent pas dépasser les quinze ou vingt mots de vocabulaire. Catacombes, c'est un peu La langue française pour les Nuls ! Au moins, le film ne vous demandera pas de réfléchir. À contrario, si vous n'êtes pas nyctalope, vos pupilles risquent d'être régulièrement sollicitées. On n'y voit rien ou pas grand chose. Ce qui s'avère finalement moins navrant que l'on pourrait croire vu que tel couloir ressemble à un autre et que tel capharnaüm n'a de différence avec le précédent que sa situation géographique. Assez court (moins d'une heure et vingt minutes), Catacombes réussi tout de même l'exploit d'être ennuyeux malgré son rythme plutôt relevé. On conseillera tout de même la vision de la chose, ne serait-ce que pour ce final totalement débile (du moins, raté) lors duquel l'on apprend ce que vous savez déjà depuis la toute fin du précédent paragraphe. Pour le reste, il n'y à rien à garder et tout à jeter...

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