Gérard, Phil, Jean et
Jean-Guy travaillent semblent s'être enfin rangés et ont trouvé
leur premier emploi stable à la RATP. Phil est poinçonneur, Jean
conducteur de tram, quand à Gérard et Jean-guy ils travaillent
ensemble dans
un bus. Fatigués de leur emploi, ils quittent précipitamment la France pour se rendre en car en Espagne, persuadés d'avoir une chambre d'hôtel réservée à leur nom. Malheureusement pour eux et pour les autres vacanciers, le directeur de l'agence de voyage s'est fait la malle avec la caisse avant même d'avoir pris des réservations.
un bus. Fatigués de leur emploi, ils quittent précipitamment la France pour se rendre en car en Espagne, persuadés d'avoir une chambre d'hôtel réservée à leur nom. Malheureusement pour eux et pour les autres vacanciers, le directeur de l'agence de voyage s'est fait la malle avec la caisse avant même d'avoir pris des réservations.
A la rue, nos quatre
hommes n'ont pas d'autre option que de trouver très vite un travail
s'ils ne veulent pas coucher dehors. Ils parviennent à se faire
embaucher dans un grand palace mais se font très vite renvoyer à
force d'accumuler les maladresses. Plus tard, ils participent à un
mariage, puis se font engager comme maçons. Mais là encore, c'est
la catastrophe. Ils se retrouvent finalement à bord d'un yacht,
employés comme mariniers...
Après Claude Zidi et Les
Bidasses en Folie et Les Fous du Stade, voici
que c'est au tour du cinéaste Jean Girault de mettre les pieds dans
le plat. Les Charlots Font l'Espagne est le film de la
régression. En effet, on a l'impression de retourner quelques années
en arrière, à l'époque de Philippe Clair et de son immonde Grande
Java. Jean Girault signe l'un des pires navets du cinéma
humoristique français, ou du moins, l'un des plus navrants dans la
carrière des Charlots. Le cinéaste plus habitué à faire jouer
l'immense Louis de Funès, ne parvient pas à convaincre le moins du
monde avec une accumulation de gags déprimants de vacuité.
Pourtant, le principe est
toujours le même : les charlots et l’incommensurable
incompétence de leur personnage malgré un imaginaire débridé.
Alors pourquoi Les Charlots Font l'Espagne est-il
si mauvais ? Parce que leurs excès, les quatre hommes en font
cette fois-ci un peu trop . Gesticulant et grimaçant comme le
feraient des enfants en bas âge, ils agacent plus que de coutume.
Ou
peut-être est-ce simplement la réalisation de Jean Girault qui nous
pond un succédané du Gendarme de Saint Tropez
sans képi, sans bâton et surtout, sans de Funès. On aimer les
Charlots, et même les adorer, mais soyons honnêtes : il ne
s'agit en aucun cas de véritables interprètes. Des bouffons qui
s'agitent au grès de scénarios souvent lénifiants. Cette fois-ci,
la mise en scène est aussi absconse que peut l'être le jeu outré
des différents protagonistes. De toute manière, Girault n'a jamais
été un grand cinéaste et le résultat au box office de ses film ne
faisant que dégringoler au fil du temps en est une preuve flagrante.
Si seulement le film pouvait être drôle. Mais non, c'est le sommeil
qui gagne malgré l'implication des Charlots. Les
Charlots Font l'Espagne
est donc un film à très vite oublier. Heureusement, le quatuor ne
fera plus l'erreur d'accepter de tourner avec Jean Girault et leur prochain film changera radicalement la donne...
Même pas une critique sur Michel Blanc...Rien... Dommage
RépondreSupprimer