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samedi 5 octobre 2024

Cycle Les Charlots: Charlots font l'Espagne de Jean Girault (1972)



Gérard, Phil, Jean et Jean-Guy travaillent semblent s'être enfin rangés et ont trouvé leur premier emploi stable à la RATP. Phil est poinçonneur, Jean conducteur de tram, quand à Gérard et Jean-guy ils travaillent ensemble dans
un bus. Fatigués de leur emploi, ils quittent précipitamment la France pour se rendre en car en Espagne, persuadés d'avoir une chambre d'hôtel réservée à leur nom. Malheureusement pour eux et pour les autres vacanciers, le directeur de l'agence de voyage s'est fait la malle avec la caisse avant même d'avoir pris des réservations.

A la rue, nos quatre hommes n'ont pas d'autre option que de trouver très vite un travail s'ils ne veulent pas coucher dehors. Ils parviennent à se faire embaucher dans un grand palace mais se font très vite renvoyer à force d'accumuler les maladresses. Plus tard, ils participent à un mariage, puis se font engager comme maçons. Mais là encore, c'est la catastrophe. Ils se retrouvent finalement à bord d'un yacht, employés comme mariniers...

Après Claude Zidi et Les Bidasses en Folie et Les Fous du Stade, voici que c'est au tour du cinéaste Jean Girault de mettre les pieds dans le plat. Les Charlots Font l'Espagne est le film de la régression. En effet, on a l'impression de retourner quelques années en arrière, à l'époque de Philippe Clair et de son immonde Grande Java. Jean Girault signe l'un des pires navets du cinéma humoristique français, ou du moins, l'un des plus navrants dans la carrière des Charlots. Le cinéaste plus habitué à faire jouer l'immense Louis de Funès, ne parvient pas à convaincre le moins du monde avec une accumulation de gags déprimants de vacuité.
Pourtant, le principe est toujours le même : les charlots et l’incommensurable incompétence de leur personnage malgré un imaginaire débridé. Alors pourquoi Les Charlots Font l'Espagne est-il si mauvais ? Parce que leurs excès, les quatre hommes en font cette fois-ci un peu trop . Gesticulant et grimaçant comme le feraient des enfants en bas âge, ils agacent plus que de coutume.

Ou peut-être est-ce simplement la réalisation de Jean Girault qui nous pond un succédané du Gendarme de Saint Tropez sans képi, sans bâton et surtout, sans de Funès. On aimer les Charlots, et même les adorer, mais soyons honnêtes : il ne s'agit en aucun cas de véritables interprètes. Des bouffons qui s'agitent au grès de scénarios souvent lénifiants. Cette fois-ci, la mise en scène est aussi absconse que peut l'être le jeu outré des différents protagonistes. De toute manière, Girault n'a jamais été un grand cinéaste et le résultat au box office de ses film ne faisant que dégringoler au fil du temps en est une preuve flagrante. Si seulement le film pouvait être drôle. Mais non, c'est le sommeil qui gagne malgré l'implication des Charlots. Les Charlots Font l'Espagne est donc un film à très vite oublier. Heureusement, le quatuor ne fera plus l'erreur d'accepter de tourner avec Jean Girault et leur prochain film changera radicalement la donne...

1 commentaire:

  1. Même pas une critique sur Michel Blanc...Rien... Dommage

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