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dimanche 31 octobre 2021

Ants de Robert Scheerer (1977) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Plus proche de Quand la Marabunta gronde de Byron Haskin que de Them ! de Gordon Douglas ou de Empire of the Ants de Bert I. Gordon tout en étant bien moins profond que Phase IV de Saul Bass, il sera avisé de ranger le téléfilm Ants de Robert Scheerer dans la même section que L'horrible Invasion de John ''Bud'' Cardos qui lui, aura eu les honneurs d'une sortie sur grand écran dans son pays d'origine en août 1977 et en mai de l'année suivante dans l'hexagone. L'approche est sensiblement la même. Les deux films situent leur action dans de petites villes américaines habituellement bien tranquilles mais qui vont être chacune le théâtre d'une invasion perpétrée par deux types de créatures différentes. S'il est plus facilement envisageable d'imaginer des araignées capables d'être à l'origine de morsures mortelles, il n'est pas moins vraisemblable de penser que des fourmis, par dizaines ou centaines de milliers de spécimens, puissent être capables de provoquer des décès parmi la population humaine. Dans le cas présent, il semble s'agir d'une espèce particulièrement redoutable puisque seules quelques morsures sont capables de tuer un homme de corpulence moyenne. L'intrigue se déroule autour et à l’intérieur d'un hôtel de luxe que la propriétaire (Myrna Loy dans le rôle d'Ethel Adams) s'apprête à vendre à un certain Tony Fleming (le con de service incarné par l'acteur Gerald Gordon). Le héros, lui, est interprété par Robert Foxworth.


Il s'agit de Mike Carr, patron d'une entreprise de construction dont un homme décède dans d'étranges circonstances tandis qu'un second se retrouve à l’hôpital dans un piteux état. Peu de temps après, c'est un jeune garçon qui est pris d'intenses douleurs et qui après s'être jeté dans la piscine de l'hôtel perd connaissance... Et parce que les cons, parfois, ça va par deux, arrive sur place un inspecteur du département de la Santé nommé White (l'acteur Steve Franken). Le genre orgueilleux, imbu de sa personne, lequel défend ici avec acharnement l'idée selon laquelle les victimes ont toutes été atteintes par un virus. Résultat, Ethel Adams est contrainte de fermer son établissement et de jeter ses clients à la rue. Sans être tout à fait indispensable, Ants est un sympathique téléfilm d'une durée avoisinant les quatre-vingt dix minutes. Connu tout d'abord chez nous sous le titre Les Fourmis, l’œuvre de Robert Scheerer ne ressemble à rien d'autre que ce qu'elle est : un téléfilm. Rien de miraculeux ne s'y déroule donc en matière d'effets-spéciaux. Si de vraies fourmis sont effectivement présentes à l'écran, il va se révéler très rapidement difficile d'éprouver le moindre sentiment d'effroi.


Le scénario de Guerdon Trueblood a l'ingéniosité d'exposer des créatures certes minuscules, mais en nombre tellement important et nanties d'un acide si puissant que Ants parvient quelque peu à faire passer certaines pilules. Comme ce qui pourrait apparaître aussi logique que de prendre ses jambes à son cou afin de fuir l'invasion mais que les personnages semblent vouloir systématiquement refouler. Malheureusement, si Ants n'est pas l'affreux téléfilm qu'il aurait pu être, le scénario a tendance à tourner en rond. Signe que le réalisateur a du mal à se renouveler, Mike Carr prend les commandes d'un tractopelle et tente durant d'interminables minutes de détruire la fourmilière. Une scène bien trop longue et surtout parfaitement inutile, d'autant plus qu'elle n'aura aucun effet sur l'avancée des fourmis. On n'aura jamais vu autant de blondes actrices tenir la chandelle aux acteurs masculins : Lynda Day George dans le rôle de Valerie (fille d'Ethel et petite amie de Mike), Karen Lamm dans celui de Linda Howard ou encore Suzanne Sommers dans celui de Gloria, la copine du beau gosse de service Richard Cyril interprété par Barry Van Dyke (l'un des deux fils de l'acteur Dick Van Dyke que l'on a pu notamment voir en tueur dans l'excellent épisode de la série Columbo, Réaction négative). Sans oublier non plus le toujours génial Brian Dennehy dans le rôle du chef des pompiers...

 

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