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vendredi 10 septembre 2021

Hard Kill de Matt Eskandari (2020) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 



Sur le terrain fangeux des indicibles navets réalisés ces dernières années, Survive the Night de Matt Eskandari, Out of Death de Mike Burns et Cosmic Sin d'Edward Drake trônent comme nous avons pu le découvrir récemment, en très bonne place. Rapport entre ces trois là ? La présence à l'image de Bruce Willis, cette ancienne vedette du cinéma d'action qui depuis nous offre régulièrement une interprétation en forme d'encéphalogramme plat. Comme une vieille gloire que l'on sortirait du placard à des moments (in)opportuns pour le dépoussiérer et faire notamment bénéficier de sa présence, des œuvres telles que Hard Kill (également titré Open Source) de Matt Eskandari (encore lui), ce tâcheron qui, j'allais oublier de le citer, fut aussi l'auteur en 2019 de l'inepte Trauma Center avec.... avec..... devinez qui..... ? Bruce Willis bien entendu. Donnez une pelle à ce réalisateur dont on se demande comment il peut continuer à bénéficier de budgets vu l'ampleur désastreuse et récurrente de ses divers projets, et le bonhomme sera en mesure de creuser toujours plus profondément dans la fosse à purin où se complaisent les pires productions américaines du moment, nourrissant ainsi le marché de la vidéo (le film est directement sorti sur les plate-formes VOD dans son pays d'origine et en Europe). Authentique faire-valoir du long-métrage, Bruce Willis pose d'abord son cul à l'arrière d'un véhicule de luxe puis le reste du temps sur une chaise, attaché, son personnage de Donovan Chalmers étant menacé de mort par un terroriste s'il ne révèle pas les codes permettant d'accéder à une technologie informatique accordant le pouvoir d'activer un programme visant à détruire notre planète...


Chalmers emploie son ami Nick Fox (l'acteur Texas Battle) ainsi que deux ou trois anciens mercenaires parmi lesquels Derek Miller (Jesse Metcalfe) et Sasha Zindel (Eva Marie) afin de tirer des griffes du Pardonneur (oui, oui vous êtes autorisés à pouffer de rire) qui la retient, la propre fille de Chalmers, Eva (Lala Kent)... Ne manquez surtout pas le micro flash-back guerrier d'une durée d'un peu moins de deux secondes lors duquel le héros Derek se souvient lors de sa prièreau pied de son lit, d'un combat à l'étranger auquel il participa. Une seconde qui suffirait à condamner à la cécité n'importe quel spectateur un minimum exigeant. Une vision épouvantablement laide même pas digne des cinématiques produites à l'époque de la Playstation 1 ! la quasi totalité du long-métrage se déroule dans un entrepôt désaffecté où va se jouer un affrontement entre l'équipe de mercenaires et les hommes du Pardonneur (l'acteur Sergio Rizzuto). Le grand méchant du film qui... comment le dire sans être blessant pour ce pauvre interprète.... possède le charisme d'un acteur et humoriste tel que Michael Youn, lequel aurait été hybridé avec Laurent Ournac, vous savez, ce ''bon gros'' sympathique qui se fit connaître en 2005 dans l'émission télévisée Mon incroyable fiancé avant d'incarner dès l'année suivante le rôle principal de la série Camping Paradis.


Le long-métrage de Matt Eskandari n'est qu'une longue succession de séquences molles, bavardes et de scènes d'action ultra-répétitives mises en scène avec le panache d'un folivora de type paresseux. Visuellement, Hard Kill propose un spectacle vraiment, vraiment, vraiment navrant. Sans aucune once d'intérêt. Des murs, encore des murs, toujours des murs et quelques pylônes. Des pièces qui se ressemblent toutes. On mise alors sur l'espoir que le côté technologique du récit rattrape les défauts d'un script cagué en à peine plus de temps qu'il ne faut pour le dire. Mais là encore, le film montre ses limites en exposant non pas une pièce toute entière dévolue à une technologie informatique très en avance sur celle de n'importe quel hacker qui se respecte mais un pauvre ordinateur portable. Triste à en pleurer. Comme l'interprétation de chacun (dont un Bruce Willis au bord de l'arrêt vasculaire cérébral), des combats chiants à mourir et ne faisant jamais appel au moindre sens de l'imagination. Bref, une purge que celui qui brilla tant à l'époque des Die Hard enchaîne désormais les unes derrière les autres. À oublier très rapidement...

 

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