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vendredi 6 août 2021

Destruction planète Terre de John Hayes (1977) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 

Une affiche pompée sur l'album Oxygène de de J-M Jarre




 

Décidément, c'est pas ma veine. En voulant me laver l'esprit des quelques purges qui l'on pollué ces derniers jours, je m'étais dit qu'un petit film de science-fiction mâtiné de catastrophe aurait pu arranger les choses et mettre un peu d'ordre dans ma tête. Mais je n'avais pas prévu qu'en matière de catastrophe, il fallait dans le cas présent comprendre catastrophique. Parce que c'est bien ce qu'est Destruction planète Terre de John Hayes, l'auteur entre autre du sympathique mais néanmoins très curieux Dream no Evil en 1970 ou de l'indéfendable The Garden of the Dead deux ans plus tard. Sorti sous le titre original de End of the World en 1979, Destruction planète Terre est si mauvais que durant un moment, j'ai bien cru qu'il s'agissait d'une production Eurociné avant de constater après moult recherches qu'il n'en était rien. Difficile d'évoquer l’œuvre de John Hayes sans avoir l'irrépressible envie d'en dire du mal. Et ce, même si le sujet au départ a de quoi intéresser les amateurs de science-fiction en général et d'invasion extraterrestre en particulier. Car il s'agit bien de cela dans Destruction planète Terre, comme l’évoqueront quelques courtes séquences à effets-spéciaux en fin de long-métrage. Des visuels aussi pauvres que ceux qui évoquent les origines extraterrestres d'un père et de six bonnes sœurs dont les corps sont investis par des entités particulièrement hostiles venues d'une autre planète.Quand on pense que le premier volet de la franchise Star Wars a vu le jour la même année, on se demande comment un réalisateur a pu pondre une telle engeance d'un point de vue mise en scène et des effets-spéciaux. C'est laid à rendre dépressif n'importe quel exalté. Laid, mais aussi sombre. Comme un examen coloscopique pratiqué sans lumière, à tâtons et dans l'obscurité la plus totale...


C'est dire si l'on n'y voit pas grand chose. Tout ce que l'on peut déjà dire sur l'histoire, c'est qu'elle met en scène un professeur de recherches (Kirk Scott dans le rôle d'Andrew Boran ainsi que son épouse Sylvia qu'interprète l'actrice Sue Lyon) auquel est confiée une tournée de conférences dans le pays par le Gouvernement et qui après avoir été le témoin d'étranges signaux décide en chemin de mener sa propre enquête. Il atterri alors dans ce qui s'apparente à un monastère où vivent un prêtre et si nonnes mais qui cache en réalité des extraterrestres belliqueux... Rien que pour l'idée de ces femmes vouant leur existence à Dieu faire office de ''seconde peau'' à des créatures venues de l'espace, Destruction planète Terre mérite d'être jugé non pas comme un navet mais plutôt comme un nanar. Non seulement le film est laid et la moitié des scènes visuellement insoutenables (dans le sens où l'obscurité est telle que l'on peut éventuellement finir par éprouver des maux de tête), mais le récit est d'un insondable ennui. Techniquement, le film est à la ramasse. Très nettement plus kitsch qu'un épisode de la série (pourtant géniale) Cosmos 199, la présence du célèbre acteur britannique Christopher Lee n'inverse malheureusement pas la vapeur. Jamais nous n'éprouvons le moindre sentiment de satisfaction devant cette œuvre atrocement laide et tout sauf distrayante. Pour être tout à fait honnête, dire que Destruction planète Terre mérite sa place dans ce grand fourre-tout qu'est le genre Nanar est faux car le plaisir y est totalement absent. Autant dire que passer à côté, c'est s'épargner la perte d'un temps très précieux...

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