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samedi 3 juillet 2021

Class of 1999 de Mark L. Lester (1990) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Après une fausse suite pas tout à fait indigente mais dont l'intérêt qui sur une échelle comprise entre un et dix s'évalue entre trois et quatre, la franchise Class 1984 est reprise en main par Mark L. Lester en 1990. À l'origine du premier long-métrage culte réalisé en 1982, l'auteur de Commando trois ans plus tard et Dans les griffes du dragon rouge en 1991 signe entre les deux un Class of 1999 que l'on pourrait également lui-même juger de tout à fait indépendant par rapport au premier. On n'y retrouve en effet aucun des interprètes de Class 1984 et en dehors du fait que le long-métrage s'inscrive une fois encore dans un contexte scolaire, le récit y évoque des enjeux bien différents. Cette fois-ci, le futur a pris de l'avance. Pour pallier aux problèmes de violence rencontrés dans une zone que pas même les autorités policières n'osent franchir, le gouvernement fait appel aux services du docteur Bob Forrest (interprété par l'acteur Steacy ''Mike Hammer'' Keach qui mériterait qu'on le renomme ici Stacy Kitsch en raison de son improbable look!) qui envoie trois professeurs d'un genre très particulier donner des cours à la Kennedy High School située dans une Seattle totalement fermée et aux mains exclusives de gangs de voyous. Un concept reprenant complétement le principe du classique de la science-fiction réalisé par John Carpenter neuf ans auparavant, New York 19997...


Vu l'entrée en matière du récit, on pouvait s'attendre à un bon gros nanar ou pire, un navet, mais Class of 1999 s'avère en fait très plaisant à regarder. L'héroïsme est ici incarné par un Cody Culp qu'interprète l'acteur Bradley Gregg. Un ancien taulard qui pour fuir la prison accepte de retourner sur les bancs d'école dans la zone dite free fire zone. Évidemment, il va être confronté à son ancien gang qui va tenter de le réintégrer et va se rapprocher de la plus jolie étudiante de l'école en la personne de Christie Langford (l'actrice Traci Lind effectivement plutôt charmante), fille du directeur Miles Langford qu'interprète l'acteur Malcom McDowell. Oui, oui, le Alex d'Orange Mécanique de Stanley Kubrick pour ne citer que ce seul exemple. Car l'une des particularités de Class of 1999, c'est son casting trois étoiles. Car aux côtés du britannique, on retrouve également l’icône féminine de la Blaxploitation des années soixante-dix Pam Grier (Black Mama White Mama, Women in Cages ou Foxy Brown), Stacy Keach, donc, nanti d'un look pas possible, cheveux longs platinés et lentilles oculaires blanches, mais également Patrick Kilpatrick, spécialisé dans les rôles de méchants et notamment vu en 1985 dans Remo sans arme et dangereux de Guy Hamilton ou Coups pour coups de Deran Sarafian dans lequel il incarnait le rôle du ''Démon'' aux côtés de l'acteur belge Jean-Claude Van Damme. Et puis, enfin, l'américain John P. Ryan qui n'a pas eu forcément de rôles très importants au cinéma mais dont la ''gueule'' est elle aussi demeurée dans les mémoires (Cotton Club de Francis Ford Coppola, L'Étoffe des héros de Philip Kaufman)...


Avec Pam Grier et Patrick Kilpatrick, John P. Ryan forme ce trio de professeurs/cyborgs dont le docteur Bob Forrest va perdre ''tout contrôle'', transformant ainsi une sympathique alternative au Class 1984 de 1982 en une sorte de sous Terminator (James Cameron, 1984) dans lequel la machine aurait été reproduite en trois exemplaires dysfonctionnant au point d'en devenir de véritables cyborgs psychopathes. À ce titre, John P. Ryan remporte la palme du plus cynique et du plus pervers des trois, avec son sourire sinistre et son flegme d'apparat. Pam Grier y cache son jeu, sa féminité ne l'empêchant pas d’avoir des objectifs aussi mortifères que ceux de ses deux compagnons. Quant au personnage qu'incarne Patrick Kilpatrick, il est ''né'' pour tuer. La guerre est alors engagée entre les gangs, surarmés, et nos trois cyborgs lancés dans un projet d'extermination. Ça tire dans tous les sens, ça pète de partout, ça s'agite dans tous les sens et c'est évidemment bas du front mais ça se regarde sans déplaisir. Une séquelle pas tout à fait à la hauteur de l'original mais une bonne petite série B très éloignée de la série Z que l'on pouvait craindre...

 

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