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mercredi 23 juin 2021

Hurlements VI de Hope Perello (1991) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Sixième volet de la saga Hurlements, Howling VI: The Freaks change une nouvelle fois de réalisateur. Désormais, c'est au tour de Hope Perello de signer un chapitre qui comme à l'habitude de la franchise n'a rien à voir avec les épisodes précédents. Cette fois-ci, le contexte se situe dans une petite ville des États-Unis où va bientôt s'installer un cirque itinérant dirigé par un certain R.B Harker (l'acteur Bruce Payne). Quelques semaines auparavant,un vagabond prénommé Ian (Brendan Hugues) est arrivé en ville pour trouver du travail auprès du révérend Dewey (Jered Barclay) qui le charge de faire des travaux de réparation dans l'église. La fille de Dewey, Elizabeth (Michelle Matheson), tombe très vite amoureuse de ce très étrange et discret jeune homme dont l'arrivée ne semble pas être le fruit du hasard. Impression que semble confirmer la présence du gérant du cirque, persuadé d'avoir déjà croisé la route de Ian. Lorsqu'un soir Harker assiste à la transformation du jeune homme en loup-garou, il le kidnappe et le fait enfermer par ses employés dans une cage avec pour projet de l'exhiber comme monstre de foire. Un monstre parmi d'autres puisque l'une des spécialités de ce cirque est sa faune très étrange dont un homme-caïman (l'acteur Sean Gregory Sullivan dans le rôle de Winston) et un hermaphrodite (Christopher Morley dans celui de Carl / Carlotta)...


Si les effets-spéciaux et notamment la transformation de Ian en loup-garou ne sont pas légion, cette dernière semble davantage inspirée par celle de David Naughton/David Kessler du Loup-garou de Londres de John Landis que du Hurlements de Joe Dante. Le héros s'y tord en effet lui aussi de douleur, son attitude étant proche de celle que connu ce pauvre touriste américain onze ans plus tôt. Dès son arrivée, Ian est traité comme un individu tout sauf le bienvenu. On croirait presque assister à une alternative besogneuse à l'ouverture du Rambo réalisé par Ted Kotcheff et sorti sur les écrans en 1982 lors de laquelle le héros interprété par Sylvester Stallone se frottait au shérif Will Teasle (excellent Brian Dennehy), ce dernier lui refusant l'accès à sa petite localité et le chassant comme un malpropre. Sauf que Ian peut lui, compter sur la bienveillance d'un révérend et de sa fille. Tout va donc très bien jusqu'à ce qu'arrive en ville le propriétaire du cirque, donc. Une foire aux monstres où les freaks du titre se comptent sur les doigts d'une seule main, lesquels impressionnent évidemment beaucoup moins que ceux, véridiques, du chefs-d’œuvre de Tod Browning, Freaks, la monstrueuse parade alors vieille de plus de soixante ans. Et même encore moins que les étranges créatures qui hantent The Mutations de Jack Cardiff ou celles de La Sentinelle des maudits de Michael Winner...


Première réalisation de Hope Perello directement vouée au marché de la vidéo, Howling VI: The Freaks est une piteuse production qui joue sur sa lointaine relation avec le romancier Gary Brandner, le film n'hésitant pas un seul instant à citer carrément les trois titres de la séries d'ouvrages littéraires (''based on a series of books "The Howling I, II & III" by Gary Brandner'') avec sans doute dans l'espoir d'attirer encore du monde malgré l'absence de qualités d'une franchise qui s'enlise plus ou moins franchement dans la fange du cinéma Z. Ce sixième et antépénultième long-métrage oscille entre le très moyen et l'indiciblement mauvais. Si le scénario de Kevin Rock dont la carrière sera émaillée de quelques scénarii écrits pour le cinéma fantastique (Philadephia Experiment 2 en 1993 ou sa participation à la série télévisée Expériences Interdites en 1997), celui de Howling VI: The Freaks est un fourre-tout qui à force de vouloir empiéter sur divers terrains fini par ne ressembler à pas grand chose. Le loup-garou représente ici pour une fois le Bien tandis qu'il combattra le Mal à travers le personnage de Harker, sorte de vampire violet empruntant davantage son faciès au Diable. Très peu sanglant mais proposant une transformation sinon aussi marquante que celle du Loup-garou de Londres du moins acceptable, Howling VI: The Freaks ne s'avère pas le plus mauvais épisode de la franchise mais se situe très loin encore de l'épisode original. À noter la présence à l'écran dans le rôle Bellamey, l'acteur Antonio Fargas qui ne fut autre que Huggy-les-bons-tuyaux dans la série télévisée Starsky et Hutch...

 

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