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vendredi 16 avril 2021

Thunder Force de Ben Falcon (2021) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

 

C'est amusant.... comme Thunder Force ravive quelques récents souvenirs de cette télé-poubelle sur laquelle je me vautre parfois lorsque mes neurones décident de prendre quelques dizaines de minutes de congés. Voir l'hystérique Solveig Halloin délirer sur les plateaux télévisés. Se prendre pour une virulente porte-parole de l’antispécisme, des Femen ou de l'écoféminisme, qui selon moi servent d'abord à regrouper celles et ceux qui n'ont aucune passion, aucun désir, bref, qui s'emmerdent dans la vie (et nous emmerdent à la même occasion), alors même que cette dégénérée ''bonne à enfermer'' ne peut en réalité obtenir que le rejet pur et dur des femmes et des hommes normalement constitués d'un point de vue intellectuel chaque fois qu'elle s'exhibe lors de ses diverses confrontations qui tiennent de la radicalisation. Quel rapport avec Thunder Force ? C'est bien simple : comme nous l'avait imposé en 2016 le réalisateur Paul Feig avec la demi-(et même aux trois-quart)-purge Ghostbusters, film féministe si l'en est, ainsi que quelques autres de cet acabit, Ben Falcon propose sa vision 100% féminine du film de super-héro....înes !


Chose donc bien amusante. Surtout à l'air du ''tout intégré'' en matière de ''grand n'importe quoi'' civilisationnel. Quand d'un côté l'on veut vous imposer les restrictions totalement grotesques de l'écriture inclusive et que de l'autre on vous annonce un film majoritairement interprété par des femmes ou, pourquoi pas, et au vu de certaines évolutions, le retour prochain de la blaxploitation (chose qui n'est au demeurant pas pour me déplaire), y'a de quoi y perdre, le nord, son latin et la tête ! De quoi aussi, dans le cas présent, sentir de curieux fourmillements dans le bras et de passer du gentil petit citoyen au machiste, misogyne ou sexiste le plus virulent ! Mais en réalité, on s'en fiche que les deux interprètes ''principaualesx'' soient deux femmes (ici, Melissa McCarthy et Octavia Spencer). Ce qui compte avant tout, c'est l'histoire, la mise en scène, le jeu des interprètes, les décors, le rythme ou les effets-spéciaux. Un bon animateur, un bon dessinateur et hop ! On remplace les deux donzelles par deux cockers ou deux siamois ! Le résultat sera le même. Et peut-être meilleur à vrai dire...


Bon, si vous n'avez toujours pas saisi l’allusion avec l'autre foldingue, je m'explique : Sans l'aigreur du petit salarié qui jalouse la vieille rombière portant fourrure et sac Vuitton... sans une once d'antipathie pour nos semblables du sexe opposé, je me demande comment un type comme Ben Falcon peut à ce point bénéficier de budgets pour tourner ses films. La réponse tient sur quatre mots : On the day productions. Une société de production fondée par le réalisateur lui-même ainsi que son épouse et actrice Melissa McCarthy (tiens ! Justement l'une des principales interprètes de Ghostbusters version 2016). Un moyen simple et efficace de financer leurs propres films et ainsi faire absolument tout ce qu'ils veulent... quitte à faire de la merde, d'ailleurs...Et donc, le rapport avec la Solveig tient dans ''les qualités'' de Thunder Force qui mieux que de forcer le respect des cinéphiles aurait plutôt tendance à leur faire penser que les super-héros, ça n'est franchement pas une histoire de femmes. Moins catégorique, j'aurais surtout tendance à exprimer le fait qu'il ne faut surtout pas confier ce genre de production à n'importe qui. Et surtout pas à un Ben Falcon dont les épaules ne sont pas assez large. Oui mais voilà, le chéquier et le scénario en main, l'épouse comme vedette et le bonhomme autoproclamé réalisateur de la chose, que voulez-vous (lui) faire ? Un procès ? Sans une once d'originalité, Ben Falcon se la joue revival eighties... comme des dizaines, voire des centaines avant lui.


Pire : Thunder Force semble se voir comme le X-Men du pauvre. Des mutants au rabais qui, si dans la saga cinématographique initiée en 2000 par le réalisateur Bryan Singer en comptait un nombre important, dans le cas présent se chiffrent sur les doigts d'une seule main. Bobby ''Le King'' Cannavale possède le dixième du charisme de Ian ''Magneto'' McKellen seulement. Entouré d'une Pom ''Laser'' Klementieff qui en détient bien davantage, son clan puérilement surnommés les malfaisants n'étant constitué que de deux mutants, on a l'impression d'un film de super-héroïnes au rabais. Et si les effets-spéciaux ne sont pas trop mauvais, ils ne sont que l'éternelle répétition d'un même procédé qui consiste en un tir de laser de la part de la malfaisante du même nom, avec explosions à l'appui. Mais quelques bagarres, scènes d'action et longs discours stériles plus tard, le constat est clair : Thunder Force est mauvais. Des dialogues insipides, des scènes qui se voudraient amusantes mais qui demeurent pitoyables, un duo d'actrices tout sauf charismatiques, un grand méchant plutôt ridicule accompagné d'une Laser qui à elle seule aurait pu relancer l'intérêt et un Crabe (l'acteur Jason Bateman) absolument saugrenu et dont le concept se voudrait sans doute humoristique mais dont l’efficience est aux abonnés absents. On frise là la catastrophe industrielle mais Thunder Force trouvera pourtant sans doute son public parmi les moins exigeants ou en tout cas, les néophytes en matière de films de super-héros. Pour les autres, inutile de perdre son temps devant cette œuvre de science-fiction qui choisi de solder à peu près tout ce qu'elle entreprend...

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