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samedi 3 avril 2021

Spontaneous Combustion de Tobe Hooper (1989) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Fantasme d'adolescent (seize ans, à l'époque !) voilà enfin une chance pour moi de rattraper mon retard et de le découvrir à l'aube d'un demi-siècle d'existence. Il était temps que soit ressorti de son emplacement, que soit dépoussiéré et que chauffe le lecteur de DVD dans lequel j'introduis alors une galette argentée dénichée pour une poignée d'euros sur la toile. Un éditeur dont l'origine demeure incertaine mais qu'importe... L'essentiel est là ! Ou presque puisqu'il va me falloir compter sans la version originale et ne me reposer que sur l'hypothétique talent des doubleurs français. Si j'évoque la chose de manière incertaine, c'est parce qu'il faut le savoir, mais le film se traîne une réputation déplorable. Mais à l'époque, Spontaneous Combustion n' était pas seulement le fantasme d'un gamin boutonneux qui rêvait de découvrir tout ce qui reliait l'auteur du chef-d’œuvre Massacre à la Tronçonneuse. Non, c'était surtout la curiosité de découvrir à quoi pouvait ressembler un film d'horreur traitant de combustion humaine spontanée. Ici, une jaquette relativement désagréable à soutenir du regard tant dans le choix esthétique que dans l'observation du contenu de la galette qu'il renferme. Dans le cas présent, pas de bonus, et donc, pas de bande-annonce ni de Making of ou de pistes audios de commentaires. La chose sent le piratage à plein nez, mais peut-être me fais-je des idées. Et vu que le contenant et son contenu m'ont tout de même coûté la bagatelle de 4euros50, j'vais tout de même pas m'arrêter à deux mètres du bol de sangria...


Blah, blah, blah, allez, passons aux choses sérieuses. Un petit coup d’œil à l'arrière de la jaquette permet de constater avec plaisir la présence de l'acteur Brad Dourif. Plus amusant demeure celle de John Dykstra, le fondateur de la société d'effets spéciaux Industrial Light & Magic, célèbre boîte ayant notamment conçu ceux de la trilogie originale Star Wars, de E.T. L'extraterrestre ou de Star Trek : la colère de Khan durant ses premières années d'existence. Autant le nom du bonhomme devrait laisser augurer de bonnes choses à venir lors de la projection de Spontaneous Combustion, autant faut-il ce méfier de ce genre de ''détails'' qui pour ces petites maisons de distribution en rajoutent des caisses pour vendre leurs produits. Petit jeu auquel s'adonne visiblement le distributeur du DVD concerné. Le point le plus important demeurant bien évidemment la présence au générique de Tobe Hooper, le réalisateur. Un gage de réussite ? Ne nous pressons pas pour répondre car...


(une heure et trente-trois minutes plus tard) après avoir assisté au spectacle, il s'avère difficile d'être élogieux devant ce Spontaneous Combustion indigne de l'auteur de Massacre à la Tronçonneuse, mais peut-être quelque part, digne de l'auteur d'un certains nombre de longs-métrages il faut le dire, de piètre qualité. Si l'on met de côté les quelques épisodes de séries que Tobe Hooper réalisa entre la séquelle de son chef-d’œuvre (sobrement intitulée Massacre à la Tronçonneuse 2) et Spontaneous Combustion, il n'est pas anodin de préciser ce petit détail qui consiste à mettre en parallèle ces deux longs-métrages qui furent réalisés à la suite. Tout le monde ne le sait peut-être pas, et encore moins ceux qui ne l'ont jamais vu, mais le réalisateur opta pour un ton beaucoup plus léger pour Massacre à la Tronçonneuse 2 que cela ne fut le cas pour le premier volet. Beaucoup d'humour, souvent grotesque, une œuvre parcourue par des anti-héros cabotinant plus souvent qu'à leur tour. En somme, une version gore de Tex Avery ! Si Spontaneous Combustion ne va pas toujours aussi loin, le film part dans un délire scénaristique relativement imbuvable après une première demi-heure acceptable. Visuellement, on est plus proche du téléfilm que du long-métrage cinéma. Le film reprend le thème de la combustion humaine spontanée adaptée à la sauce fantastique. Histoire de vengeance mâtinée de plusieurs séquences mettant en scène des protagonistes mourant sous les flammes, Tobe Hooper ne lésine pas sur ces scènes et les multiplie de manière croissante jusqu'au final apocalyptico-grand-guignolesque !!! Pas aussi minable que certains le prétendent, Spontaneous Combustion n'en est pas pour autant un très bon film. Brad Dourif fait le taf, quant à Jon Cypher, il incarne un Docteur Marsh bien pourri et Cynthia Bain, la jolie fiancée du héros... à réserver d'abord aux fans purs et durs de Tobe Hooper. Les autres passeront allégrement leur chemin...

 

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