Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


vendredi 4 décembre 2020

Hatchet d'Adam Green (2006) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Hatchet, retitré chez nous Butcher : La Légende de Victor Crowley, est le premier volet d'une saga de quatre longs-métrages débutée en 2006 et dont le dernier volet du nom de son tueur, Victor Crowley est sorti en 2017. Hatchet, Butcher, Victor Crowley... si l'on peut s'y perdre au départ avec ces différents titres, les quatre films ont en commun un même réalisateur/scénariste en la personne d'Adam Green qui à part une comédie au tout début des années 2000 (Coffee and Donuts), deux thrillers en 2007 et 2010 (Spiral et Frozen) et un documentaire explorant l'univers des monstres au cinéma en 2014 (Digging up the Marrow) a essentiellement concentré sa carrière sur le petit écran. Amoureux désespérés, en manque de Jason Voorhees, de ''rôdeurs'', de grands brûlés façon ''Crospy'' ou de tout autre dégénéré du bulbe avide d'en découdre avec une jeunesse décadente, vous ne le savez peut-être pas mais en 2006 est né un mythe. Un terme à peine exagéré puisqu'au beau milieu d'un dessèchement scénaristique duquel ne résulta pratiquement plus que remakes et reboots sans saveur, éclot un long-métrage qui allait remettre les pendules à l'heure et permettre aux amateurs de slashers de participer de nouveau à un sabbat où l'intellectuel serait aux abonnés absents et le gore comme présenté comme plat principal...


Hatchet ne redéfinit pas le concept du slasher. Tout juste prend-il un peu plus d'ampleur que l'un de ses plus célèbres ancêtres en imprimant un rythme nettement plus soutenu. Slaher, oui. Mais également survival forestier. Bien entendu, rien de comparable avec, notamment, le Délivrance de John Boorman. Mais quand même, l’œuvre de d'Adam Green rempli son cahier des charges en matière d'action, d'humour et surtout de séquence hautement sanguinolentes. Le ''héros'' de ce récit est donc une force de la nature. Une brute sans conscience, ni remords. Immorale, je dirais même plus, Amorale. Femmes, hommes, jeunes ou plus âgés, tout le monde y passe. Et surtout ces touristes avides de frissons façon ''train fantôme'' qui ne pensaient sans doute pas passer un si mauvais quart d'heure en osant pénétrer la propriété de Victor Crowley, cette légende urbaine bien vivante malgré les dires de certains qui le croyaient mort. Comme tout bon ou mauvais slasher, Hatchet nous assène tout d'abord quelques séquences de bavardage inutiles, histoire de faire monter la sauce et surtout, démontrer que la mort prochaine de cette dizaine de personnages qui vont tomber entre les mains de l'ogre des bayous n'a absolument aucun importance...


Si la caractérisation est aux abonnés absents, l'équipe en charge des effets-spéciaux de maquillages s'en sont, eux, donné à cœur joie. Corps découpés en deux, décapitation, tête opérant une rotation à trois-cent soixante degrés, mâchoire réduite à l'aide d'une ponceuse à essence, bras arrachés et comble du dégoût, régurgitation d'un bon litre de bile dans la bouche de l'un des touristes ! Utilisation d'une hache, d'une pelle, d'une barre en fer, tout est bon pour Victor Crowley qui n'a plus d'humain que le nom. Et surtout pas l'apparence car à part sa silhouette, le reste ressemble à un mélange entre Jason Voorhees, le Toxic Avenger et oui oui, et le Brandle-mouche du chef d’œuvre de David Cronenberg, La Mouche (voir la photo à gauche). Les amateurs de latex seront aux anges. Ici, pas de CGI dégueulasses parfois si peu compatibles avec le genre. C'est du maquillage à l'ancienne et ça se voit... et l'on s'en fout ! Parce que Hatchet est rien moins que l'un des meilleurs slasher des vingt dernières années, MI-NI-MUM ! Si vous aimez les crêpages de chignons entre jeunes filles écervelées, les croque-mitaines brutaux déboulant sans cesse au bon (mauvais) endroit au bon (mauvais) moment, que la tripaille et un certain humour parfois très gras ne vous font pas peur, le film d'Adam Green est fait pour vous...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...