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dimanche 18 octobre 2020

Union Furnace de Nicholas Bushman (2015)




Alors que le troisième long-métrage de Nicholas Bushman est déjà terminé et que son quatrième est en développement, son second, Union Furnace fait déjà beaucoup parler de lui aux États-Unis. On peut se demander pourquoi tant ce petit film qui lorgne du coté des Cube, The Experiment, The Killing Room, et consorts. En fait, plus d'une centaine de films, souvent d'horreur, parfois originaux mais trop souvent inégaux. Union Furnace n'apporte donc rien de neuf à un sujet maintes fois rabattu.

Un voleur de voitures ne parvenant pas à refourguer sa dernière prise est pris en chasse par une camionnette. Lancé à pleine vitesse, le jeune homme se retrouve dans un fossé. Son poursuivant lui propose alors de le raccompagner chez lui. Une fois arrivé à bon port, l'étrange individu lui propose un étrange marché. Moyennant finances, il lui indique que la nuit venue, à minuit, il recevra un coup de téléphone lui indiquant un endroit où se rendre. S'il accepte, le jeune voleur de voiture pourra alors endosser une forte somme.
Lorsqu'à minuit le téléphone sonne, une curieuse voix lui indique où se rendre. Acceptant le marché, le jeune homme part au point de rendez-vous avant d'y être muni d'un cagoule. Une fois transporté jusqu'à un lieu resté secret, un homme lui ôte la cagoule et le fait asseoir sur une chaise. Là, il se rend compte qu'il n'est pas seul. À sa droite, sept autres personnes attendent de participer à un jeu auquel un seul d'entre eux pourra prétendre être le gagnant. Face à eux, un public portant sur le visage des masques grotesques. Ceux-ci vont parier durant toute la nuit sur l'un des participants. Le jeu, lui, sera exécuté en sept phases distinctes...

Voilà donc l'histoire de ce tout petit film dans lequel hommes et femmes sont supposés montrer leur vrai visage. Sauf qu'ici, rien ne semble réel. L'interprétation plutôt moyenne des actrices et acteurs, en dehors d'un acteur noir qui parvient à sortir son épingle du jeu, est plutôt insipide. Alors même qu'ils n'ont pas encore connu d'événements terrifiants, les voilà déjà dans un état d'épuisement qui confine à la sottise. Nicholas Bushman veut visiblement faire de son Union Furnace un monument du genre. Pour cela, il enferme ses personnages dans un décor minimaliste et quelque peu morbide. Ces mêmes personnages que l'on considère dans le public comme des ploucs alors que les prieurs eux-mêmes revêtent cette image. Chaussés, habillés, sifflant et causant comme de vrais gardiens de vaches, ce sont eux les ploucs. On les croirait tout droit droit venus du fin fond de la campagne américaine.

L'impression de moiteur qui se dégage des séquences de jeu n'ont pourtant rien à voir avec la réalité puisque de l'aveu de l'acteur principal lui-même, l'entrepôt dans lequel l'équipe a tourné n'était pas chauffé et le tournage a eut lieu en hiver. Personne pourtant ne s'est jamais plaint. Mike Dwyer aime tant chanter que sur le plateau, en dehors des prises, il s'amusait à interpréter du Nat King Cool. L'acteur et le cinéaste ne se sont d'ailleurs jamais quitté puisque ensemble, ils ont tourné les courts-métrage du second ainsi que ses quatre long-métrages.
L'équipe étant constituée d'une partie des habitants de la région et d'autres tout droit venus de Los Angeles, Nicholas Bushman s'étonne de voir à quel point les habitants de la ville étaient prêts à s'investir dans le projet.

Malgré tout, il ne faut pas oublier que Union Furnace est un tout petit film au budget serré. Une œuvre vraiment moyenne qui ne convaincra pas grand monde. Pas vraiment ludique parce que trop claustrophobe dans son ensemble, le film de Nicholas Bushman est trop limité en terme d'intrigue. Les événements sont trop rares et trop peu captivants pour générer la sympathie des spectateurs. Dommage. 



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