Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


vendredi 4 octobre 2019

The Omega Man de Boris Sagal (1971) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Écrivain et scénariste américain, Richard Matheson est aussi connu pour avoir été adapté un certain nombre de fois au cinéma. Parmi ses œuvres les plus notables on retrouve The Shrinking Man qui sur grand écran a donné lieu à l'un des tous meilleurs films de science-fiction des années 50 réalisé par Jack Arnold et  I Am Legend dont The Omega Man est la seconde adaptation après The Last Man on Earth réalisé en 1964 par Ubaldo Ragona et Sidney Salkow et avant I Am Legend de Francis Lawrence en 2007 et I Am Omega de Griff Furst la même année. Interprété par la star Charlton Heston, la présence de l'acteur n'a pourtant pas ici valeur de totale réussite. En effet, bien que le script et l’œuvre originale soient sujets à une histoire relativement passionnante, le traitement qu'en a fait le réalisateur américain originaire d'Ekaterinoslav en Ukraine Boris Sagal est digne d'un bon gros nanar. Une série presque Z qui fera donc fort peu impression au delà du cercle des amateurs de petites productions horrifiques bas de gamme.

Le cinéaste prend des libertés avec le roman de Richard Matheson. Il faut savoir que le projet est né sous l'impulsion de Charlton Heston qui après avoir lu I Am Legend lors d'un voyage en avion et sans même avoir prit connaissance de l'existence d'une première adaptation cinématographique en 1964 interprétée par le célèbre acteur britannique Vincent Price, s'est pris de passion pour l'histoire de Robert Neville, l'un des rares humains à avoir survécu à une guerre biologique. Si jusque là, roman et adaptation demeurent semblables, il en est tout autrement lorsque sont évoqués les ''créatures'' de l'un et de l'autre. En effet, alors que dans le roman celles auxquelles le héros est confronté prennent l'apparence de vampires décharnés et cannibales, celle du film font encore partie de l'espèce humaine mais portent les stigmates de la catastrophe biologique : vivant la nuit et ne supportant pas la lumière du jour, elles forment les adeptes d'une secte autour de Jonathan Matthias (l'acteur Anthony Zerbe), leur gourou.

Assez ennuyeux dans le fond et assez mal construit dans la forme, The Omega Man a la malchance de connaître des choix artistiques douteux qui le relèguent au niveau d'un nanar plutôt que d'une brillante production hollywoodienne comme pourrait le laisser transparaître la présence de Charlton Heston au générique. Preuve que l'on peut enchaîner les oeuvres mythique tout en étant capable d'aborder le cinéma sous un angle beaucoup moins prestigieux mais beaucoup plus intimiste. Dans la longue liste des longs-métrages auxquels participa l'acteur, The Omega Man fait figure de parent pauvre. Parent pauvre également du genre anticipation dans lequel brillera davantage l'acteur, notamment avec les excellents Soylent Green de Richard Fleischer et Planet of the Apes de Franklin J. Schaffner. Si quelques bonnes idées surnagent (la visite d'un New York dévasté, abandonné et livré aux mains d'une secte), d'autres frisent par contre le ridicule. Comme ces tenues et ces lunettes de soleil qu'arborent Jonathan Matthias et ses adeptes. Au final, The Omega Man s'avère une oeuvre mineure, inégale, plutôt ennuyeuse et sans challenges véritables...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...