Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


jeudi 1 août 2019

The Ritual de David Bruckner (2018) - ★★★★★★★☆☆☆



Premier long-métrage du cinéaste américain David Bruckner, le film d'horreur britannique The Ritual est également une exclusivité Netflix qui a été mise à disposition des abonnés dès le 9 février 2018 avant de connaître une sortie sur les écrans du Royaume-Unis le 13 octobre de l'année précédente. S'il est courant d'évoquer le fait que la célèbre plate-forme n'est pas toujours en mesure de proposer des programmes de qualité comme le prouve notamment Les Mauvais Esprits du cinéaste islandais sorti en octobre dernier à travers son service de vidéo-à-la-demande disponible depuis l'année 2007, il arrive cependant qu'elle réserve de bonnes surprises à l'image du Bon Apôtre de Gareth Evans sorti à peu de chose près à la même date. Si The Ritual n'entretient aucun rapport avec le premier, il possède en revanche quelques points communs avec l’œuvre de Gareth Evans : comme son goût pour les rites païens, son ambiance parfois très lourde ainsi que son atmosphère. Autre long-métrage à lui ressembler : le remake du Projet Blair Witch de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez réalisé en 2016 par Adam Wingard et simplement intitulé Blair Witch. David Bruckner lui emprunte consciemment ou non son aspect incantatoire, symbolique (les différents signes gravés sur les arbres, les artefacts disséminés ça et là) et surnaturel. Enfin, The Ritual semble également marqué par l'existence du chef-d’œuvre de M. Night Shyamalan, Le Village qui contrairement au film de David Bruckner évoquait par contre l'existence d'une créature imaginaire tandis que celle de The Ritual demeure, elle, bien concrête...

Quatre amis sont au centre du récit de The Ritual. Quatre compagnons qui en ont perdu un cinquième six mois auparavant lors d'une rixe dans une épicerie. Un drame qui a paralysé d'effroi Luke qui est resté figé et caché derrière un rayon pendant que son ami Robert se faisait tuer par deux voyous. Six mois plus tard, donc, et à peine remis de la mort de leur ami, Luke, Phil, Hutch et Dom partent en pleine nature, sur la voie royale de Kungsleden en Suède afin d'honorer leur ami Robert qui était à l'origine de cette expédition qu'il devait faire avec ses quatre amis avant d'être tué. En chemin, Dom se blesse au genou. La douleur ralentissant la marche des quatre hommes, il est décidé de prendre un raccourci en pleine forêt. Mais alors qu'ils marchent depuis deux jours et que la pluie commence à tomber alors qu'ils ne sont plus très loin du refuge qu'ils ont prévu de rejoindre, les quatre amis tombent sur de curieuses inscriptions. Gravés sur plusieurs arbres, des symboles. Plus inquiétant, le cadavre d'un élan éviscéré est suspendu à l'un d'entre eux. La pluie tombant drue, Luke et les autres décident de s'abriter à l'intérieur d'une maison en bois se trouvant sur leur chemin. A l'intérieur, les quatre hommes découvrent les mêmes symboles et un étrange autel au milieu duquel trône une curieuse effigie. Fatigués, ils se laissent emporter par le sommeil mais le lendemain, chacun se réveille après avoir fait un terrible cauchemar...

Et ça n'est là que le début d'un voyage aux confins de l'horreur pour les acteurs Rafe Spall, Arsher Ali, Rob James-Collier et Sam Troughton puisque leurs personnages respectifs vont être plongés dans un univers particulièrement hostile. Entre drame, thriller, aventures et fantastique, The Ritual propose une expérience relativement angoissante qui, si elle ne sort pas tout à fait de l'ordinaire (voir les quelques exemples qui semblent avoir inspiré son auteur), est plus que plaisante à suivre. Entre phénomènes fantastiques, ''redneck'' suédois, légendes ancestrales, présence bien réelle d'une créature tapie dans la forêt et plus simplement discordes répétées entre les quatre amis, le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer et profitera d'une ambiance pesante et de la photographie souvent nocturne d'Andrew Shulkind. Diffusé dans plusieurs festivals, le film n'a pas laissé les jury indifférents puisqu'il a notamment remporté le prix des meilleurs effets-spéciaux au festival britannique du cinéma indépendant British Independent Film Awards. Une bonne surprise...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...