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mardi 20 août 2019

Cycle Requins mutants: Avalanche Sharks de Scott Wheeler (2013)



Je pensais avoir atteint le sommet (ou le fond) en matière de nullité avec le film précédemment consacré au requins, Sharktopus VS. Pteracuda, mais apparemment, je me trompais. Après le requins tricéphale, le requin-pieuvre et le requin des sables, voici qu'un autre cinéaste s'y met et qu'il nous propose sa vision du thème avec un requin des neiges.

Dans une petite station de ski, c'est la période du Spring Break. Un moment de détente durant lequel de jeunes adultes se retrouvent pour y boire, y danser et se faire de nouvelles relations. Après qu'une avalanche volontairement déclenchée ait libéré de vieux démons prenant la forme de requins, c'est la panique. Deux hommes disparaissent. Malgré l'inquiétude de certains, le chiffre des morts s'agrandit. Au bout de cinq, le maire est enfin avertit. Mais lui et le propriétaire de la station de ski n'ayant pas l'intention de faire fuir les vacanciers, ils font renvoyer le shérif qu'il jugent trop zélé...

Bon ben, qu'est-ce que vous vous voulez que j'écrive là dessus. Quatrième film du cycle consacré aux requin-mutants, Avalanche Sharks est non seulement l'un des pires films d'attaques de requins, mais aussi assurément l'un des plus mauvais films de tous les temps. Et dire qu'il y en a qui ont du pognon à mettre là dedans. Si tous ceux qui ont mis leur argent dans la globalité des nanars qui pullulent depuis quelques années s'étaient accordés pour ne produire qu'un seul film avec la somme récoltée, peut-être aurions-nous eu droit à une œuvre réussie.

Tout est à jeter dans Avalanche Sharks. Il y a bien des films qui concourent dans la section nanars, mais beaucoup d'entre eux possèdent un cachet particulier qui leur donne une raison d'exister. Mais là, non, pitié, pas ça. Scott Wheeler est un tâcheron. Son film est d'une indigence telle qu'il est pratiquement impossible de rester l’œil rivé devant l'écran sans jamais regarder le plafond. C'est le genre de film tellement insipide qu'on trouve le temps de faire mentalement sa liste des courses. Actrices et acteurs sont aussi mauvais que dans l'ensemble des films du même genre. Et comme cette fois-ci, l'intrigue ne se déroule pas sur une plage mais en pleine station de ski, le scénario implique un trio de jeunes femmes plongées dans un jacuzzi vêtues de maillots de bain. C'est d'ailleurs la seule vague allusion au fait qu'il s'agisse d'un films de requins tueurs étant donné que de ces derniers, on ne verra majoritairement que l'aileron. Et c'est tant mieux : les effets spéciaux sont comme toujours d'un autre âge. Quelques décapitations foireuses en images de synthèse. On est loin de Walking Dead.

On ne reviendra pas sur l'immense bêtise des répliques ni sur la mollesse du script. C'est bien simple, il ne se passe rien. Un requin des neiges. En y repensant, pourquoi avoir inclus l'idée de requins attaquant les vacanciers d'une station de ski alors qu'il existe suffisamment de légendes situées dans ce genre de cadre pour rendre un temps soit peu crédible un tel sujet ?

Je ne sais pas si j'ai bénéficié d'une copie tronquée, mais après avoir fait des recherches sur le net et après n'avoir rien trouvé à ce sujet, je voudrais pour terminer, parler de ce qui, selon moi, demeurera à jamais comme la fin en queue de poisson la plus extraordinaire. En effet, alors que les héros bataillent contre les requins des neiges, le décor change subitement. Nous ne sommes plus sur Terre mais sur Mars. On y voit le robot Curiosity prendre des clichés et filmer ce que l'on découvre être des ailerons de requins se mouvant dans le sable de cette planète aride. Et là : générique de fin ! Sans autre forme de procès, bye bye l'intrigue principale que l'on s'est infligé à subir jusqu'au bout. Il faut le voir pour le croire. Non, en fait, je déconseille à quiconque de regarder cet étron flottant ! 

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