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vendredi 4 janvier 2019

Gremlins de Joe Dante (1984) - ★★★★★★★☆☆☆




Produit par Amblin Entertainment (la trilogie des Retour vers le Futur, Jurassic Park, La Liste de Schindler, etc...) et par Warner Bros (La Quatrième Dimension – le Film, L'Histoire sans Fin, Police Academy, etc...) Gremlins est le troisième long-métrage que réalise en solo le cinéaste américain Joe Dante après les deux classiques de l'horreur que sont Piranhas, réalisé en 1978 et Hurlements en 1981. Chris Columbus qui débutait là pratiquement sa carrière de scénariste imagine une histoire tournant autour d'une petite ville américaine victime des assauts de minuscules créatures dont les origines, contrairement à ce que l'on pourrait supposer, remontent des décennies en arrière et dont on retrouve même une trace à travers l'ouvrage du britannique Roald Dahl, The Gremlins qu'il écrivit en 1943, et non pas de l'imagination exclusive du scénariste. Tout comme Robert Zemeckis, Joe Dante fait partie de ces cinéastes définitivement liés aux productions Amblin société notamment créée par Steven Spielberg. De ses deux premiers long-métrages, le cinéaste conserve son goût pour l'épouvante car si Gremlins possède la marque de fabrique des productions Amblin, on retrouve l'aspect horrifique de ses premières œuvres déjà parcourues de créatures monstrueuses. Des piranhas dans l'une, et des loups-garous dans l'autre.

Tout comme dans Retour vers le Futur, la ville de Kingston Falls est fictive mais sert de cadre principal aux aventures d'un petit employé de banque auquel le père offre un Mogwaï (translittération du mot cantonnais mo gwai qui signifie mauvais esprit, ou diable) pour Noël. Une créature achetée dans un magasin d'antiquités du quartier de Chinatown.

Son nouveau propriétaire, William Peltzer, petit ami de Kate Beringer et fils de Randall et Lynn Peltzer, se doit cependant de respecter trois règles : Il ne doit surtout pas confronter le petit Gizmo à la lumière du soleil ou de toute autre source lumineuse trop puissante sous peine de le voir périr. Il ne doit pas non plus lui donner la moindre goutte d'eau ni l'immerger dans un bain, et surtout, ne pas lui donner à manger après minuit. Malheureusement, les ennuis commencent le jour où William présente à son jeune ami Murray Futteman, son nouvel et adorable compagnon. Arrosé par accident, Gizmo donne spontanément naissance à cinq rejetons dont l'un portant fièrement une mèche blanche au dessus du crâne, semble avoir un net ascendant sur les autres. William ne le sait pas encore, mais cet incident va avoir des répercussions dramatiques sur la petite localité de Kingston Falls...

Comme dans toute bonne production Amblin de l'époque, Gremlins se nourrit de l'imagerie idéaliste des années cinquante bien que l'on suppose que l'intrigue se situe à l'époque durant laquelle fut tourné le long-métrage (cette donnée m'aurait-elle échappée?). A l'approche de Noël (pour l'originalité, on repassera), avec ses décors enneigés, ses familles qui décorent les façades des maisons et ses personnages inévitablement acariâtres qui font généralement partie intégrante du paysage, Gremlins n'est, justement, pas dépaysant. Bande-son sucrée découvrant une ville où il fait bon vivre après un passage dans un quartier de Chinatown embrumé. Gizmo, adorable petite créature dont on imagine les ravages qu'elle dû causer auprès des plus jeunes qui demandèrent sans doute à la sortie des salles de cinéma à leurs parents de leur procurer l'équivalent sous forme de peluche. Des magasins sans doute pris d'assaut comme le furent les rues d'une ville de Kingston Falls imaginée pour l'occasion. Des dizaines de marionnettes animées lors de séquences d'anthologie comme la fameuse scène se déroulant durant la projection improvisée de Blanche Neige et les Sept Nains.

Joe Dante s'éclate littéralement. Gremlins est l'occasion pour le cinéaste de faire appel à quelques références cinématographiques outre le Walt Disney évoqué au dessus puisqu'à intervalles réguliers, plusieurs longs-métrages sont évoqués : Lorsque Billy et Gizmo sont dans la chambre, la télévision diffuse L'Invasion des Profanateurs de Sépultures de Don Siegel. Les plus attentifs découvriront notamment des références à de nombreux longs-métrages, tels Hurlements que réalisa Joe Dante trois ans auparavant ou encore Planète Interdite à travers la présence de Robby le robot lors du congrès des inventeurs. Œuvre familiale par excellence, Gremlins connut un immense succès lors de sa sortie et connut une suite six ans plus tard sous le titre Gremlins 2 : La Nouvelle Génération, que réalisa une fois encore Joe Dante. A noter que cette année devrait voir le retour sur nos écrans des vilaines créatures avec un Gremlins 3 Gremlins 2 : La Nouvelle Génération qui devrait prendre la forme d'un reboot. Basé sur un scénario de Chris Columbus, la grande question demeure : à qui sera confiée la réalisation... ?

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