Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


jeudi 20 septembre 2018

Le Couloir de la Mort de Gus Trikonis (1974) - ★★★★★★☆☆☆☆



Dans le grand fourre-tout des maisons hantées au cinéma, Le Couloir de la Mort de l'acteur, réalisateur, et danseur (!?!) américain Gus Trikonis tient une place qui se situe très exactement entre le meilleur et le pire du genre. Avant et après, beaucoup de longs-métrages ont abordé le thème du fantôme accueillant avec difficulté les nouveaux propriétaires de demeures souvent gothiques, ou du moins, très rustiques. Bons ou mauvais, ils génèrent cependant tous la même crainte. Qu'il appellent à l'aide où signifient par leur présence, le désir de voir les nouveaux intrus quitter le lieu qu'ils considèrent comme le leur, force est de constater qu'ils usent de moyens qui provoquant plus de peur que de sentiments positifs chez les personnages ainsi que chez les spectateurs. Gus Trikonis a beau avoir choisit d'apporter sa pierre à l'édifice en cette année 1974, il aura cependant bien du mal à se démarquer aujourd'hui, dans la chronologie des événements. Pourtant, l'effort est louable, d'autant plus que le meilleur, à l'époque, est encore sans doute à venir. 1976 verra l'apparition du Burnt Offerings de Dan Curtis, l'année suivante, celle de The Sentinel de Michael Winner. 1980, verra la naissance de l'immense The Changeling de Peter Medak, et 1982 la sortie du meilleur opus de la saga Amityville avec Amityville 2 : le Possédé de Damiano Damiani. Après, tout est histoire de goût et de sensibilité, et chacun pourra y ajouter ses favoris.

Après le passage imposé des 'blablabla' inutiles cherchant à caractériser les principaux protagonistes, le cinéaste jette sa huitaine de personnages dans une demeure aux dimensions qui filent le tournis. Deux cents pièces, et autant de recoins susceptibles de générer la peur. Pourtant, l'une des premières incarnations des esprits présents dans l'immense baraque a de quoi faire rire. Un ectoplasme esthétiquement foiré qui laisse craindre le pire. Si ce n'était la présence de l'excellent Richard Crenna dans la peau du Professeur C.J.Arnold, et accessoirement organisateur d'un futur centre de réhabilitation pour anciens drogués (la maison en question), il y a longtemps que l'on aurait tourné les talons pour aller voir ailleurs.
Pourtant, après quelques défaillances scénaristiques et techniques, Gus Trikonis n'attendra pas que tombe la nuit sur la première journée passée par le groupe entre les murs de l'édifice pour leur asséner toute une série d'événements découlant sur les premiers cadavres. Le Couloir de la Mort se transforme alors en un véritable jeu de massacre où pour une fois, le responsable n'est pas un fou masqué échappé de l'asile mais bien un esprit si retors qu'on a même l'impression que la maison elle-même refuse aux 'invités' l'opportunité de quitter les lieux.

Ici, on meurt régulièrement électrocuté. Mais parfois, aussi, égorgé par son propre chien, avant de revenir à la vie le temps de se prendre un coup de foudre renvoyant la victime six pieds sous terre. On meurt noyé dans des sables mouvants, ou encore, brûlé vif. Résurrection d'une victime (dont la durée de vie n'excède pas une poignée de secondes, un record!), viol par une entité invisible (cela ne rappelle-t-il pas l'excellent L'Emprise du cinéaste Sidney J. Furie?), et possession... on ne peut pas dire que le cinéaste soit avare en matière de situations fantastiques. A ce titre, Le Couloir de la Mort est généreux, d'autant plus que ses interprètes se donnent à fond dans leur rôle avec en tête de gondole, je le répète, un Richard Crenna coutumier du fantastique et de l'épouvante puisque outre cet exemple et une myriades de longs-métrage dans divers genres cinématographiques, on pu le découvrir notamment dans Death Ship de Alvin Rakoff en 1980, et Leviathan, de George Cosmatos en 1989. a ses côtés nous retrouvons Joanna Pettet, Andrew Prine, Mary Louise Weller, ou encore Victor Buono (L'Homme de l'Atlantide) dans le rôle du Diable... Un film sympathique qui n'emportera cependant pas tous les suffrages, mais qui vaut pour quelques scènes forts sympathiques à l'image de celles situées dans les sous-sols particulièrement sinistres de la demeure...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...