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vendredi 20 juillet 2018

Une nuit à l'Assemblée nationale de Jean-Pierre Mocky (1988)



Walter Arbeit est naturiste. Il vit en compagnie de sa femme et de leur neuf enfants (un dixième arrive) dans un camp de naturiste bien gardé et abrité des curieux. Parce qu'il a mérité une médaille, il accepte d'accompagner son ami Aimé Dugland jusqu'à l'Assemblée où il doit être décoré de la Légion d'Honneur. Sauf qu'entre-temps, il comprend que la récompense à été achetée par son ami. Scandalisé, il quitte le bureau et hurle à qui veut l'entendre que les médailles, ici, s'achètent.

Pour que l'affaire ne s'ébruite pas, Octave Leroy, un proche du Ministre Agnello promet à Walter de réfléchir à une solution concernant la voie de chemin de fer qui bientôt prendra la place du camp dans lequel vivent ses concitoyens naturistes. Alléché par la proposition de Leroy, Walter se laisse amadouer. Mais très vite, il comprend qu'il s'est fait avoir et se lie avec la gauchiste Henriette Brulard afin de révéler lors d'une réunion à l'Assemblée les magouilles perpétrées par certains politiques...


Une Nuit à l'Asemblée Nationale se veut un brûlot contre la classe politique. Un film en forme de dénonciation contre les responsables de l’État et leur habituelles tendances à magouiller. Mensonges, pots de vin, manipulation, tout y passe et Jean-Pierre Mocky convoque un parterre de célébrités pour donner corps à un sujet sulfureux.

Jean Poiret mène la danse, en homme politique véreux qui n'hésite pas à abuser du mensonge pour obtenir ce qu'il veut. Jacqueline Maillan en pseudo Laguiller, gauchiste et désirant renverser le pouvoir en révélant les trafics en son sein. Bernadette Laffont, Darry Cowl, Roland Blanche, Jean Benguigui, et même Josianne Balasko, lors d'une petite apparition. Mais le gros du pavé, c'est celui que lance l'admirable Michel Blanc qui traîne sa nudité jusque dans les couloirs de l'Assemblée. Une performance rare pour l'époque, d'autant plus que l'acteur ne fait pas que traverser l'écran un court laps de temps mais durant tout le film, ou presque.

Malgré tout, Une nuit à l'Assemblée nationale demeure une œuvre relativement faible. La critique est idiote. Du moins, son traitement l'est. En choisissant l'extravagance comme approche, il annule l'impact que pourrait avoir une telle dénonciation des travers de la classe politique. L'interprétation est pauvre, surtout celle des seconds rôles toujours interprétés par des homme et femmes qui n'ont rien à faire devant une caméra mais auxquels Jean-Pierre Mocky offre une chance d'être immortalisés. Une nuit à l'Assemblée nationale reste cependant une réelle curiosité qu'il est intéressant de découvrir. L'un des points noirs demeure dans l'énoncé du titre : Cette fameuse nuit à l'Assemblée ne nous est montrée que durant une dizaine de minutes, emportant ainsi le film loin du huis-clos auquel on aurait pu s'attendre...

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