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jeudi 24 mai 2018

Akai Misshitsu - Red Room de Daisuke Yamanouchi (1999) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



La 'J-Horror' a enfanté des merveilles que se sont empressé de 'remakiser' les américains. Qui a en effet oublié les Honogurai Mizu No Soko Kara et Ringu de Hjideo Nakata, ou Ju-on de Takashi Shimizu ? Il demeure cependant un cinéma d'horreur parallèle, moins connu, laissant libre court à certains des fantasmes réputés propres au pays invoqué ici. L'un des exemples les plus probant se nomme Akai Misshitsu. Réalisé par le cinéaste Daisuke Yamanouchi, ce long-métrage d'une très courte durée d'une heure et huit minutes seulement (de ce que j'ai pu en déduire dans la version que j'ai découverte il y a peu) ressemble à ces nombreux films n'axant leur intrigue que sur une succession de tortures plus ou moins réussies graphiquement. Malheureusement pour lui, et donc pour les spectateurs, Akai Misshitsu est si mal fichu et d'un intérêt si peu convaincant qu'on l'oubliera aussi rapidement qu'on l'aura vu. Pas le genre d’œuvre marquante et qui vous hante pendant de longues heures (voire des jours) après la projection. Juste des scènes s'enchaînant avec la régularité d'un métronome. Le film de Daisuke Yamanouch empile les uns derrière les autres, des actes de sadisme qui feront davantage sourire que provoquer le dégout. C'est laid, mal joué, mal éclairé (comme le veut la traduction anglaise Red Room, le film est baigné d'une lueur rouge sang permanente), et les scènes de torture à proprement parler son franchement ennuyeuses (certaines se traînant sur de trop longues minutes)

Question scénario, rien à craindre de ce côté là puisque le film en est dépourvu. Tout juste apprenons-nous que quatre candidats au 'Jeu du Roi' acceptent de subir les pires outrages contre la somme de dix millions de yen (ce qui, converti dans notre monnaie, ne correspondant finalement qu'à la modique somme de quatre-vingt mille euros). Et accepter le risque de mourir pour un si petit nombre de billets, ça n'est très franchement pas crédible. Mais passons.

En dehors du figurant qui à la fin du film remettra une mallette remplie de billets au vainqueur du jeu, ne sont présents à l'écran que quatre interprètes : Hiroshi Kitasenju, la jolie Sheena Nagamori, Mayumi Ookawa, et Yuuki Tsukamoto. Les décors quant à eux, se résument à une table, quatre chaises, et une minuscule cellule où seront perpétrés les sévices. A forte connotation sexuelle bien évidemment. Erotico-horrifique est Akai Misshitsu. Mais l'un comme l'autre, aucun des genres abordés dans ce film ne mettra en appétit. Plus suggérés qu'exhibés, les actes sont relativement ennuyeux à suivre, chacun y allant de sa fertile imagination. Imagination que l'auteur de cette série Z a bien du mal à mettre en pratique puisque le sexe, et le sang ne débordent à aucun moment.

Pas de séance de bondage, mais quelques tripotages mammaires de rigueur, quelques caresses intimes, pour débuter. Puis viennent les premiers actes véritablement violents. Gifles, coups de poing, viol à l'aide d'un tournevis, puis d'une ampoule lumineuse que le cinéaste à la sadique idée de faire éclater à l'intérieur du vagin de la victime. La vengeance, derrière, ne se fait pas attendre puisque cette dernière impose lors de la manche suivante que son violeur la 'baise'. On imagine les conséquences pour ce pauvre type qui la queue entre les cuisses tapissées de bris de verre de la jeune femme, risque de s’abîmer l'engin. Voilà le genre de contenu que propose Akai Misshitsu. Mais bon, entre le fantasme qui pourrait éclore dans l'esprit des plus pervers d'entre nous à la lecture de tels sévices, et le résultat à l'écran, le gouffre est infranchissable.
Le film de Daisuke Yamanouch n'offre aucun intérêt. Le sexe est triste et l'horreur quasiment absente. Non seulement l'on risque de passer pour un type pas très net à la simple évocation de ce film, mais les enjeux qui amènent à l'écriture d'un article sont deplus, absents. De quoi réfléchir et se demander : 'à quoi bon perdre son temps devant un film offrant si peu d'intérêt ?'

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