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mardi 6 février 2018

Coup de Gueule !!!



J'aime, j'aime pas... j'aime, j'aime pas... j'aime... et puis, finalement, non, j'aime pas... Ce gros con de James Franco. Avec sa gueule d'ange, son air baroudeur en costard-cravate qui colle bien à la peau du type qui monte sur la scène pour récupérer son Golden Globe pour son interprétation de Tommy Wiseau dans le biopic qui lui est consacré. Il faut savoir que ce dernier, dont le nom n'était sans doute pas connu de beaucoup d'entre nous mais auquel j'avais consacré un article pour son film culte The Room le 23 mars de l'année passée, lequel, espérons-le aura le mérite d'être enfin reconnu, méritait plus que du mépris. D'une part pour avoir réalisé l'un des pires nanars de l'histoire du cinéma, et d'autre part pour cette humanité par forcément évidente au premier abord, mais dont la tentative a échoué lorsqu'il s'est vu refoulé lors de la cérémonie du 7 janvier dernier, par le gros con cité plus haut, qui du haut de son arrogance, et sans doute afin de faire rire un public forcément acquis à sa cause (tel un adolescent utilisant de sa supériorité physique pour s'en prendre au plus faible que lui), a simplement refusé à Tommy Wiseau l'occasion de s'exprimer au micro.

Une attitude lamentable qui laisse augurer de la moralité d'un artiste qui, « fait amusant », s'est ensuite vu accuser de harcèlement sexuel alors même qu'il était supposé « marquer son soutien aux femmes victimes de violences sexuelles » (La Dépêche). Quelle ironie. Mais ne voulant pas faire de sensationnalisme à la Voici, retournons à nos moutons. Bouleversé, ais-je été en visionnant les images de ces quelques secondes voyant Tommy Wiseau monter sur la même scène que James Franco, ce dernier mettant en valeur son frère Dave tout en éludant simplement et (pas franchement) proprement la présence de l'auteur de The Room. Si jamais, l'envie d'aller lire l'article que j'ai consacré à Tommy Wiseau vous titillait, gardez tout de même à l'esprit que chaque mot employé, chaque phrase fut écrit dans le respect de l'artiste. Même lorsqu'il m'a fallut apparaître virulent.

Finalement, dans un soucis sans doute non-calculé de la part de James Franco, l'effet produit sur le cinéphile ne pourra être qu'inversement proportionnel aux réactions d'un public américain guindé lors des Golden Globe qui rigola à gorge déployée tandis que Tommy, lui, reculait d'un pas, d'abord souriant, sans doute en son for intérieur quelque peu gêné, avant de tenir la chandelle à un Franco souriant de toutes ses merveilleuses dents blanches.

C'est à se demander s'il faudra aller voir The Disaster Artist lorsqu'il sortira sur nos écrans le 7 mars prochain. Sûr d'une chose qui veut que les fans de James Franco se fichent sans doute qu'il ait pu avoir un comportement aussi misérable, ceux-ci rempliront probablement les sièges des salles obscures. Les autres, attachés comme moi à un certain respect envers ces cinéastes qui très longtemps ont été moqués (et là, je me tourne vers un certain David D., auteur, par exemple, d'un ouvrage essentiel consacré au cinéaste culte Bruno Matteï) se poseront la question. Si mon choix est fait puisque je connais déjà l'histoire entourant l’œuvre de Tommy Wiseau dont il est question dans le biopic qu'à lui-même réalisé James Franco (c'en est même à se demander si l'acteur-réalisateur ne serait pas schizophrène !), sans doute faudra-t-il pour certains, passer d'abord par cette épreuve avant de se lancer dans la projection d'un The Room glorifiant un artiste complet (vous comprendrez l'allusion rien qu'en suivant le déroulement du générique du début), narcissique et hautain. Mais qui grâce à James Franco, finalement, aura su se rendre attachant lors d'une poignée de secondes humiliantes.
Il y a des situations lors desquelles nous aimerions qu'un acteur ressemble davantage à un ou plusieurs de ses personnages. Comme j'aurais aimé que James Franco incarne une fois encore le le Jake Epping de l'excellente série 22.11.63. Et surtout, comme j'aurai aimé qu'il puisse être transporté quelques secondes avant son fatidique geste envers Tommy Wiseau afin de réparer cette impardonnable erreur...

Pour finir, qui mieux que l'artiste lui-même pour donner envie de découvrir son seul et unique long-métrage en tant que réalisateur ? Voici les quelques mots que Tommy Wiseau aurait prononcé si Franco ne l'en avait pas empêché selon The Los Angeles Times :
« "Si un maximum de gens s’aimaient les uns les autres, le monde serait meilleur. Regardez The Room, amusez-vous et profitez de la vie. Le rêve américain est toujours vivant, et bien réel." ».

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