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lundi 1 janvier 2018

Androïd de Aaron Liptadt (1982)



Sur une base spatiale, un scientifique, le Dr Daniel, travaille sur la conception d’androïdes lorsqu'il reçoit un appel de ses employeurs qui lui signifient que ses recherches vont cesser. Max 404, l'une des ses créations, est l'homme à tout faire de la station dans laquelle ils vivent seuls. Rien, ou presque, ne différencie l'androïde d'un humain. Il en a l'apparence, possède tout un panel d'émotions et détient même les capacités d'apprendre et de réfléchir. C'est certainement pour cette raison que la révolte a grondé sur Terre parmi ses semblables et qu'ils ont fini par faire régner le désordre. Max passe le temps et écoutant de la musique et en suivant des cours sur la sexualité humaine.

Il joue à un jeu vidéo lorsqu'il reçoit un SOS provenant d'un vaisseau stationnant aux abords de la base. En difficulté, une femmes demande à Max la possibilité d'arrimer et d'entrer dans la station. Troublé par la voix féminine, Max accepte sans même en parler d'abord au Dr Daniel. Lorsqu'il accueille la jeune femme, l'androïde constate qu'elle n'est pas seule et qu'elle est accompagnée par deux hommes...

Androïd est un film de science-fiction de Aaron Liptadt exclusivement confiné à un seul endroit. La station spatiale en question. A effets-spéciaux minimaliste, décor minimaliste. Un petit film sans prétention qui permet surtout de retrouver le grand Klau Kinski dans une œuvre d'une beaucoup plus petite envergure que des films tels que Aguirre, la Colère de Dieu de Werner Herzog.

Ce qui connaissent bien la série Star Trek : la Nouvelle Génération ne seront pas dépaysés et se souviendront sûrement de Data et de sa folle envie d'humanisation. Car en dehors du caractère général du film, l'humanisation est bien au centre de cette histoire. Pour la première fois de son existence, Max va agir sans même passer par celui-ci qui décide de tout. Il va braver l'image du père et (et par là même de Dieu) que représente le Dr Daniel, ce qui va porter un coup fatal à son avenir puisque travaillant sur la conception d'une androïde femelle prénommée Cassandra, celui-ci a pour projet d'en finir avec Max, l'androïde rebelle.

Le véritable héros d'Androïd, ça n'est pas Klaus Kinski, pourtant au générique seule véritable star du casting, mais bien Don Keith Opper qui campe avec conviction Max, l'androïde, un être beaucoup plus humain finalement que tous ceux qui vont apparaître à l'écran durant l'action du film. On regrettera beaucoup le peu de moyens alloués au film et qui auraient permis au cinéaste et aux acteurs de participer à une œuvre d'une bien plus grande ampleur.

Fauché, Androïd, malgré ses faiblesses, prouve qu'avec peu on peu parvenir à un résultat quelque peu convainquant, quand tant d'autres œuvres, et même parfois certains blockbusters, parviennent avec tant de mal à convaincre de leur intérêt...

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