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jeudi 7 décembre 2017

Dr Frankenstein's castle of freaks de Robert Oliver (1974) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Dr Frankenstein's castle of freaks totalement raté ? Non, définitivement, non. Ou bien se pose la question de savoir si l'on parle du même film qu'un (ou une) certain(e) Nikita a chroniqué sur le fameux site Nanarland (ayant ainsi attisé ma curiosité), ou bien s'agit-il de points de vue divergents, auquel cas, il me faut revenir sur cet objet, unique (mé)fait d'armed'un certain Robert Oliver dont la seule vraie bonne idée est de ne pas avoir justement poussé plus loin ses investigation dans le domaine de la réalisation. Quoique... bien qu'auréolé d'une piètre réputation qui verra forcément voir sa note gonflée par les amateurs de nanars, ce qui chez nous fut donné en pâture aux amateurs de curiosité sous le titre Le Château de Frankenstein a de quoi contenter tout fan de bisserie qui se respecte. Pourtant, pour une fois, ce ne sont plus les doublages qui sont à remettre en cause. Car si le film de Robert Oliver ne verse toujours pas dans la catégorie A, l'effort des doubleurs est louable. Par contre, pour ceux qui auraient aimé se faire quelques frayeurs au coin d'un feu bien fourni en cette période hivernale, je leur conseillerais de prendre de l'avance et d'aller se réserver tout de suite un autre long-métrage pour la soirée à venir.
Car l'un des premiers réflexes qu'aura le spectateur devant ce curieux spectacle qu'offre Le Château de Frankenstein sera d'étouffer le rire montant ostensiblement des tréfonds de son organisme secoué de spasmes avant d'aller mourir sur ses lèvres. Dès les premiers éclairs lézardant le ciel d'une nuit déchirée par une violente tempête, on comprend que le spectacle sera rude. Entre un village critiquant tout entier les exactions d'un comte de Frankenstein dérobant les cadavres les plus fraîchement enterrés au cimetière du coin mais dont les habitants battent eux-même la campagne afin de pourchasser, et tuer, des hommes préhistoriques (sic !), et un château dans la cave duquel le propriétaire du titre mène des expériences dont on se demande encore qu'elle en est l'utilité, Le Château de Frankenstein brasse des idées par dizaines sans que son auteur ne se soucie de la moindre cohérence.

Dans la forêt demeure un homme de cro magnon interprété par un Salvatore Baccaro dont l'un des principaux atouts était ce visage buriné, arcade sourcilière démesurée, et tarin de poivrot sans doute dus à cette étrange maladie que l'on nomme acromégalie et dont furent par exemple affligés le catcheur André le Géant, le boxeur Nicolay Valuev, l'acteur Carel Struycken (Star Trek : la Nouvelle Génération, La Famille Adams et ses suites, Men in Black), ou encore le lutteur franco-américain Maurice Tillet. A ses côtés, un nain, pardon, une personne de petite taille, qui malgré son handicap interpréta une foule de personnages au cinéma ainsi qu'à la télévision, dont un Freakmaker datant de la même année que Le Château de Frankenstein et pouvant être considéré comme une variante plutôt désolante du Freaks, la Monstrueuse Parade de Tod Browning puisque ce film, le dernier de Jack Cardiff ( Le Dernier Train du Katanga), outre divers effets de maquillage, montrait de réels interprètes victimes de malformations congénitales. Pas de Frankenstein, de lugubre château, d'arrière-salles sans bossu. Un rôle dévolu à l'acteur italien Xiro Papas dont la gueule colle parfaitement au personnage. En examinant bien le casting, et même si ses apparitions demeurent le plus souvent furtives, on retrouve également l'acteur américain Gordon Mitchell que les amateurs de Pierre Richard auront pu voir dans Le Coup de Parapluie dans le rôle du tueur à gage alors qu'il avait débuté sa carrière dans des péplums et des westerns-spaghettis.

Outre ces quelques personnages fort curieux, le château de Frankenstein est investi par un couple et une tierce personne offrant au cinéaste l'occasion de quelques scènes de nudité. A part cela, rien de bien folichon mais de quoi sourire en de fréquentes occasions. Le Château de Frankenstein n'a sans doute pas l'aura des œuvres de la Hammer Films même si l'on peut soupçonner son auteur d'avoir voulu s'inspirer des grands classique du genre, mais il se regarde avec un certain plaisir. Car en terme de nanar, on aura eu l'occasion de voir bien pire...


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