Définitivement intégré
à la communauté juive du quartier du Sentier à Paris. Décidé à
passer des simples détaillants à la grande distribution, il se rend
dans les locaux d'un certain Vierhouten, dirigeant impitoyable de la
société Eurodiscount et escroc notoire. Mais ça, Eddy et ses
associés ne le savent pas encore. Après avoir conclu un marché
avec le patron d'Eurodiscount, Eddy, Dov et Yvan se lancent dans la
confection de vêtements au profit de Vierhouten. Malheureusement
pour le trio, les affaires virent au cauchemar. En effet, Vierhouten
leur apprend que le contenu des stocks ne correspond pas du tout au
contrat qu'Eddy et lui ont conclu.
C'est la déchéance,
d'autant plus qu'Eddy a droit à un redressement fiscal. Obligé de
faire les marchés pour subvenir aux besoin de sa petite famille, il
est aidé d'Yvan. Serge, quand à lui, démarre une relation avec une
séduisante jeune femme prénommée Chochona. Son cousin Patrick lui
ayant confié sa voiture de luxe durant son voyage aux États-Unis,
Serge en profite pour se faire passer pour un richissime homme
d'affaires.
L'heure de la rencontre
entre les parents de Chochona et Serge est venue. Ce dernier doit
tout faire pour que le subterfuge ne soit pas découvert par Chochona
dont il est désormais fou amoureux.
Pendant ce temps là,
Eddy, acculé et sans le sou, cherche un moyen de prendre sa revanche
contre l'homme qui l'a ruiné. Et c'est grâce à sa fille qu'il
trouve une idée qui fera payer à Vierhouten l'affront dont il s'est
rendu responsable...
Suite de l'excellente
comédie La Vérité Si Je Mens, ce second volet
reprend les personnages du premier avec toutefois un changement dans
le casting. En effet, Vincent Elbaz est ici remplacé par l'humoriste
Gad Elmaleh qui tente avec beaucoup de difficulté il est vrai, de
remplacer l'acteur. Eli Kakou étant mort l'année précédent la
sortie de cette suite, son personnage a été remplacé par celui de
Willy Joumo (Marc Andreoni), un escroc qui va se servir des ennuis de
Serge pour le faire travailler à sa botte.
Pierre-François Martin
Laval, Elisa Tovati, Nicole Calfan, Enrico Macias sont les nouveaux
acteurs de cette excellente comédie qui ne nuit pas à l'image du
premier volet. Mais parmi tous ces nouveau intervenants, on retiendra
surtout la participation de l'excellent Daniel Prévost qui une fois
de plus endosse le rôle d'un être méprisable, ici celui du fameux
patron d'Eurodiscount, Vierhouten.
Richard Anconina, José
Garcia, Bruno Solo, Aure Atika, Gilbert Melki et Amira Casar
reviennent et nous offrent une interprétation qui sonne aussi juste
que possible. Garcia est toujours le pesant cousin de Melki, avide
d'argent, un « brin » mythomane et fou amoureux de la
belle Elisa Tovati. Anconina, malgré une silhouette toujours aussi
fragile démontre une poigne de fer. Bruno Solo est le copain fidèle
mais qui se laisse aller à quelques « acceptables »
pulsions sexuelles. Quand à Gilbert Melki, qui prendra une place
plus importante dans le troisième volet, il est l'homme à marier
idéal. Riche et excellent homme d'affaire, honnête et droit, il est
le gendre parfait...
Thomas Gilou réalise
donc avec cette Vérité Si Je Mens II, une
suite plus qu'honorable. On regrettera juste l'absence de Vincent
Elbaz donc, mais qui nous fera l'immense plaisir de réapparaître
dans le troisième et (jusqu'à maintenant) dernier volet de la
saga...
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