Un long-métrage dont le
synopsis, au départ, rappelle un certain Evil Dead de
Sam Raimi ? Voici qui peut paraître bien alléchant. d'autant
plus qu'une partie de la presse spécialisée s'est empressée d'en
dire du bien. La Cabane dans les Bois démarre
en effet sous les meilleurs auspices. Peut-être même un peu trop
proche du film dont il semble être inspiré. Cinq adolescents, une
vieille cabane perdue dans les bois, une trappe donnant sur une cave
inquiétante, et un ouvrage à la lecture duquel, des événements
surnaturels vont se déchaîner. Sauf que les rapports
qu'entretiennent le film de Sam Raimi et celui de Drew Goddard (qui
adapte ici un scénario qu'il a conjointement écrit avec Joss
Whedon) s'arrêtent là. Tout au plus trouvera-t-on à ce dernier
cette même envie de délirer avec une histoire qui va brusquement
prendre une direction inattendue.
Et
c'est bien à cause de cette bifurcation que prend La
Cabane dans les Bois que
je n'ai absolument pas adhéré à ce récit qui se disperse, à mon
goût, un peu trop. Dans le cas présent, inutile d'attendre de
frissonner le moins du monde. L’œuvre de Drew Goddard est un
délire de tous les instants. Une pochade qui dégueule un dégoût
pour le cinéma d'horreur autant qu'elle le vénère. On s'en bien
que les deux auteurs du scénario d'origine ont voulu rendre hommage
au genre en déployant une idée, au départ, fort séduisante.
Laisser s'exprimer leur passion pour le bestiaire fantastique en
faisant se croiser la route des loups-garous, des zombies, des
vampires, et autre créatures fantastiques. On ne s'étonne pas,
alors, d'apprendre que Joss Whedon est celui qui créa la série
télévisée Buffy contre les vampires
ainsi que son spin-off Angel.
Ceux
qui me connaissent comprendront la raison pour laquelle c'est un pas
en arrière, que je me suis finalement lancé dans l'aventure La
Cabane dans les Bois.
Le spectateur a tout d'abord droit à tous les poncifs du genre en
matière de personnages adolescents : la blonde sexy se
trémoussant comme une pu... devant ses amis. Son compagnon,
populaire footballeur de l'université. La brune, elle aussi très
jolie mais plus prude. Un quatrième garçon, l'intellectuel du
groupe. Et le dernier, gros consommateur d'herbe faisant suivre un
énorme bong. Et puis, interviennent de curieux locaux où
travaillent des hommes et des femmes s'apparentant à des
scientifiques. On se demande très vite quel peut être le rapport
entre ces derniers et les cinq adolescents enfermés dans la cabane.
ATTENTION
SPOILS !!!
La
réponse arrive plutôt rapidement : sans le savoir, les cinq
adolescents participent en fait à une émission de télé-réalité
à l'échelle mondiale. En effet, un mur d'images retransmettant la
même émission mais dans des versions différentes laisse supposer
que partout sur la planète, les chaînes de télévision du monde
entier ont adopté le même type de programmes. Vampires,
morts-vivants, fantômes, serpents géants et autres représentants
du bestiaire fantastique ne sont plus qu'une simple légende mais
existent sous terre, dans des sortes de box qui n'attendent plus que
leur activation afin de semer la mort sur Terre.
L'idée
est bonne, et même très originale. Elle promet même quelques
moments de pure jouissance graphique (la fin est particulièrement
gore). Malheureusement, à trop être inspiré, La
Cabane dans les Bois
part dans toutes les directions. La présence un peu tardive de
l'actrice Sigourney Weaver n'y change malheureusement rien. Quelques
scènes, à force d'être plongées dans une obscurité trop
prononcée, n'offrent quasiment aucun intérêt (les zombies
attaquant la cabane). Et puis, il y a cette reprise du thème de
l'émission de télé-réalité. Agaçante. Quitte à l'aborder, on
aurait préféré carrément un copier-coller de ces émissions se
terminant dans un boucherie indescriptible. La
Cabane dans les Bois se
voulait un hommage au cinéma d'horreur, d'épouvante et de
fantastique mais au final, le résultat se révèle en tout point
décevant...
là j'avoue que c'est la magie des films des avis différents pour le meme produit moi j'avais bien aimer le coté déjà vu qui fini en massacre avec bestiaire de l'horreur comme quoi le coup est malgré tout réussi puisque cela ouvre débat bon week Texas 37
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