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mercredi 27 septembre 2017

TROMA : Return to Nuke 'Em High Vol.1.de Lloyd Kaufman (2013) - ★★★★★★★☆☆☆



L'un des pères fondateur de la plus ancienne compagnie de films indépendants en a-t-il encore sous le pied ? La Troma a-t-elle conservé toute son énergie ? Toute sa folie ? La réponse ne se fait pas attendre puisque dès 2013, Return to Nuke 'Em High Vol.1 est dévoilé dans plusieurs festivals à travers le monde. En Espagne, au San Sebastian Horror Film Festival, En Suède, avec le Monsters of Film de Stockholm, en Irlande, avec le Horrorthon Festival de Dublin, ou encore chez nous, En France, lors du festival du film indépendant de Cannes. L'année suivante, le film sort sur les écrans américains. Quatrième volet de la saga horrifico-trash Class of Nuke 'Em High, Return to Nuke 'Em High Vol.1 relance de la plus belle des façons, presque trente ans plus tard, la licence créée par Richard W. Haines, Michael Herz et Lloyd Kaufman. Entre 1986 et 2013, bien des choses ont évoluées. Collant parfaitement à l'actualité et faisant table rase des préoccupations passées, Lloyd Kaufman qui se retrouve désormais seul aux commandes abandonné le nucléaire et semble davantage préoccupé par les OGM ( acronyme d'Organismes Génétiquement Modifiés). En proposant un “retour” en forme de “Volume 1” , le cinéaste s'affranchit du passé et donne un coup de jeune à la franchise. Un mal nécessaire qui pourtant ne troublera pas les habitudes des fans puisque le film, loin de s'être rangé, demeure dans la continuité. Toujours aussi révérencieux. Toujours aussi crade et vulgaire, Return to Nuke 'Em High Vol.1 rend hommage au passé tout en lui insufflant une énergie nouvelle, aidé en cela par des moyens, sans doute, un peu plus conséquents que par le passé, la présence de la société de production Anchor Bay Films y étant très certainement pour quelque chose.

Les fans le savent, la centrale nucléaire de Tromaville ayant été rasée dans les épisodes précédents, c'est sur les cendres de l'édifice qu'est bâtie une usine. Tromorganic s'est spécialisée dans la production d'organismes génétiquement modifiés dont les élèves de l’université de Tromaville vont être les premiers à faire les frais. C'est lors de la journée des tacos (célèbre en-cas de la cuisine mexicaine consistant en une tortilla repliée sur elle-même et contenant de la viande et de la sauce) que tout dérape. Un élève est victime d'un empoisonnement aux OGMs dont les conséquences se révèlent terribles puisqu'il va prendre feu avant que sa tête n'explose devant le regard ébahi de ses camarades de classe (qui, marque de fabrique estampillée TROMA, auront des réactions disproportionnées et contraires à celles attendues dans ce genre de cas). Dès lors, c'est l'épidémie. Les élèves participant à la chorale de l'école (et jugés de pédales selon les plus forts de l'établissement) vont également être victimes des OGMs produits par Tromorganic. Transformés en punks décérébrés, ils vont semer la panique en ville. Mais c'était sans compter sur Lauren (Catherine Corcoran), nouvelle élève dont les parents ont acheté la plus luxueuse demeure de tout Tromaville, et sur Chrissy Goldberg (Asta Paredes), qui, amoureuses l'une de l'autre et victimes elles aussi des OGM produits par Tromorganic, vont se battre contre la bande d'anciens choristes qui se sont renommés pour l'occasion, les Crétins.

Et dieu sait que ce nom leur va bien. Comme d'ailleurs à la majorité des personnages (principaux et figurants). Une bande de névrosés, gesticulant, hurlant, s'exhibant sans retenue. L'immoralité règne en maîtresse dans une ville où les deux seuls flics ne feront pas le poids. Pénis gigantesque. Mamelles produisant un lait acide. Punk israélite munit d'une Menorah (candélabre à sept branches des Hèbreux) en guise d'arme, handicapé moteur dont le fauteuil roulant arbore une immense mâchoire, obèse à la recherche perpétuelle de nourriture, néo-nazis, Tacos vert-fluorescents, sang, tripailles, homosexualité, travestisme, transsexualité,gore, meurtres. Lloyd Kaufman ne recule devant rien pour le bonheur des fans. Totalement immature tout en demeurant extrêmement jouissif, Return to Nuke 'Em High Vol.1 est le digne successeur de ses prédécesseurs.

Ce faux quatrième volet de la franchise Class of Nuke 'Em High en forme de reboot dont le titre devait être à l'origine Battle of the Bikini Subhumanoids et devait réunir un script constitué d'épreuves de deux pages écrites par par les fans devrait fort logiquement connaître une suite. Un volume 2 que les fans s'impatientent très certainement de découvrir...

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