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lundi 11 septembre 2017

Black Death de Sheldon Larry (1992) - ★★★★★★☆☆☆☆



Comme dans bon nombre de films, séries, téléfilms et romans, cela commence par ce qui ressemble à un cas de grippe. Rien de vraiment alarmant donc pour tous ceux qui croisent la première victime de ce qui va se révéler être un virus mortel. Ebola, variole, H5n1, et ici, la peste noire, ou mort noire dont le titre original de ce téléfilm principalement interprété par l'actrice Kate Jackson a préféré retenir le nom : Black Death. Ça n'a sans doute pas la saveur d'un bon groupe de métal comme pourrait laisser l'entendre le titre mais l’œuvre de Sheldon Larry en converse bien toute la violence. Tout commence par quelques toussotements sèche dans un avion. La victime ? Une gamine qui rentre chez elle. Blafarde, en sueur, et prise de violentes quintes de toux, la jeune Sarah ne le sait pas encore mais il ne lui reste que trois jours à vivre. Aidée par un sénateur et une noire bien charpentée qui ne se doutent pas des risques démesurés qu'ils prennent en aidant l'adolescente, Sarah arrive enfin à bon port. Mais à la maison, il n'y a personne pour l'accueillir. Mère et père ont prolongé leur week-end jusqu'à Paris et ne reviendront que le mercredi suivant. Il ne reverront pas leur fille vivante.
A l’hôpital, médecins et infirmiers s'emballent. Pensez donc : une épidémie de peste, ça ne se déclare pas tous les jours. Le docteur Hart et son assistant s'inquiètent des répercussions que cela pourrait entraîner sur la vie des habitants de New-York. C'est elle qui a découvert durant l'autopsie de Sarah que la jeune fille était atteinte de la peste noire. Maladie contre laquelle il n'existe malheureusement pas de vaccin. Comme très souvent dans ce genre d'intrigue, l 'héroïne a beau vouloir prévenir les citoyens, c'est le maire qui l'en empêche. Un personnage que l'on retrouve toujours dans ce type de situations, et pas uniquement dans des récits tournant autour d'épidémies puisqu'on a très souvent l'occasion de le retrouver dans des histoires d'attaques animales au cœurs de stations balnéaires. L'héroïne doit donc encore une fois se battre contre la maladie, mais également contre les autorités.

Isolé des autres productions du genre, Black Death n'est en soit, pas mauvais, mais finalement assez faible lorsqu'on le compare à d'autres œuvres mettant en scène des situations aussi alarmistes. Sans même avoir besoin de l'opposer à des longs-métrages cinéma dont les budgets confortables n'ont rien de comparable, Black Death a bien du mal à se hisser à la hauteur d'un téléfilm tel que Pandemic : Virus fatal qui, s'il n'est lui non plus, pas un modèle du genre, réussi à faire monter la pression de manière beaucoup plus concrète. Et ce, grâce notamment à sa longueur. Bien qu'étant nanti de quelques passages assez ennuyeux, ce dernier, avec ses quatre heures d'intrigue permet de développer tout un tas d'hypothèses et de situations qui manquent cruellement au téléfilm de Sheldon Larry. Même Virus - Le dernier fléau d' Armand Mastroianni parvient à développer une intrigue fort passionnante (toutes proportions gardées puisque, je le répète, il s'agit, dans ces trois exemples, de téléfilms) qui enterre définitivement la concurrence.
Et c'est bien dommage car Kate Jackson, l'ancienne Drôle de Dame, interprète un docteur Hart plutôt convainquant. Une heure trente, c'est peut-être un peu juste pour développer suffisamment le thème de Black Death. D'autant plus que le réalisateur se permet quelques scènes dont on cherche encore à l'heure actuelle l'intérêt, écourtant ainsi encore davantage le temps accordé au sujet qui nous préoccupe ici. Black Death demeure pourtant un téléfilm agréable à regarder. Surtout s'il on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent... ce paraît fort peu probable...

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