Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 31 juillet 2017

Malabimba de Andrea Bianchi (1979)



Malabimba date de 1979. L'Exorciste de 1972. Si William Friedkin était mort, il se retournerait sans doute dans sa tombe. Force est de constater que le cinéaste responsable du giallo Nue Pour l'Assassin et coupable du très mauvais manoir de la Terreur (qu'il réalisera deux ans après Malabimba) en connaît un rayon dans le registre de l'érotisme. Ce qui ne veut pas dire que le résultat à l'écran soit des plus convaincant.
Puisque le budget ne semble pas avoir suffit pour que cette bande fantastique profite des meilleurs effets-spéciaux de l'époque, on se passe du latex des maquillages et on le remplace par le nylon des collants et des soutiens-gorge qui ne font pas long feu dans ce film qui aurait surtout sa place dans la grille de fin de programmes de la chaîne M6. Andrea Bianchi n'est pas William Friedkin. Quand à Katell Laennec, elle a beau se foutre à poil toutes les cinq minutes, elle n'a à aucun moment la présence à l'écran de la jeune Linda Blair.

Le Pitch ?

Une voyante est convoquée dans la demeure d'une riche famille afin d'invoquer l'épouse défunte de l'un des fils de la propriétaire. Mais rien ne se passe comme prévu et c'est une ancêtre dépravée qui refait surface en prenant possession de la jeune Bimba.

Érotisme hard ou porno soft?

S'ensuivent alors toute une série de scènes érotiques frôlant parfois avec la pornographie. Malabimba ne comptant que sur ces seules scènes particulièrement explicites, le film de Bianchi se révèle d'une pauvreté affligeante question scénario. Quand aux interprètes féminines, elles ne sont, soit pas de première jeunesse, soit trop jeunes pour que l'on éprouve la moindre sensation de chaleur dans le bas du ventre.
Pour autant le film dans son entier doit-il est être jeté aux ordures ? La réponse est non. Il y a quelque chose de malsain dans cette famille qui se déchire, dans ces corps qui se cherchent et se fuient. Quelque détails qui font que malgré tout, on cherche à en savoir encore davantage. Et puis, il y a surtout cette scène de fellation qui ne nous épargne pas et qui montre la jeune Bimba possédée par une ancêtre du nom de Lucrezia (on se demande ou les scénaristes ont été chercher leurs inspiration), faire une « pipe fatale » à son oncle paralysé. Seul moment du film de Bianchi que l'on cataloguera d'anthologique. Pour le reste...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...