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dimanche 30 juillet 2017

Howl de Paul Hyett (2015) ★★★★★☆☆☆☆☆



Avant d'écrire du bien ou du mal de Howl du britannique Paul Hyett, je voudrais exprimer mon opinion sur le fait que les trains de banlieue londonien ont ceci d'étonnant qu'ils ressemblent davantage à nos rames parisiennes qu'à nos propres trains de banlieue. Très peu de siège en regard de l'espace réservé aux déplacements ce qui laisse peu de moyens de s'asseoir. D'autant plus qu'il ne semble y avoir aucune sangle suspendue au plafond à laquelle se raccrocher en cas de mouvement brutal de l'engin. Pire... ou à vrai dire, mieux : une hôtesse traverses les wagons et propose aux voyageurs à boire et à manger. L'intrigue de Howl se déroulant de nuit, ces quelques spécificités, et notamment la première je suppose, sont peut-être l’apanage unique des voyages nocturnes. Qui sait...
Bon, pour en revenir au film lui-même, si le titre rappelle sensiblement The Howling de Joe Dante, ça n'est pas tout à fait le fruit du hasard puisque le thème y est similaire quoique abordé dans un cadre qui lui est totalement différent. Ici, l'intrigue se déroule donc dans un train de banlieue londonien, vous l'aurez compris. Joe est contrôleur. Mais alors qu'il a terminé sa journée, le voilà forcé d'assurer le remplacement d'un collègue absent. Contraint de rempiler aussitôt, il assure ainsi le contrôle des voyageurs d'un train de nuit. Méprisé par une partie des voyageurs (la blonde s'offusquant à l'idée de payer une amande pour défaut de billet, et la brune à laquelle on donnerait bien une paire de gifles), il croise en chemin une jolie hôtesse avec laquelle il tente d'obtenir en rendez-vous, un couple de vieillards propres sur eux, et quelques voyageurs éparses, très certainement pressés d'arriver à destination. Mais l'arrivée du train mettra beaucoup plus de temps que prévu car en chemin, celui-ci stoppe sa courses très brutalement. A l'extérieur, le conducteur du train vérifie que tout va bien, mais il est attaqué par une créature qui le tue puis le dévore...

Voilà pour le début de cette histoire, vous l'aurez compris, consacré à un cas de lycanthropie. Et pour les retardataires qui auraient loupé le début de l'aventure de nos passagers et de nos agents de l'une des nombreuses compagnies de chemin de fer (contrairement à la SNCF qui détient, elle, le monopole dans notre pays, la lycanthropie désigne la transformation d'un homme en loup. Un lycanthrope est donc... un loup-garou. Comme on peut l'imaginer, l'interruption du train engendrant un arrêt inopiné constitue pour une grande majorité des passagers une manœuvre du moins incompréhensible, et en tout les cas inacceptable. D'où l'énervement de certains d'entre eux. Dont la brune citée plus haut que l'on désespère cette fois-ci de voir terminer ses jours entre les crocs acérés de la créature qui rode alentours. La connerie n'étant pas l'apanage de la jeunesse, quel que soit l'âge des passagers, tous s'emploient à mettre la pression sur le pauvre contrôleur. Zen, très professionnel. Un peu timide et coincé également. Howl quitte l'univers confiné du train pour envoyer ses passagers suivre les rails jusqu'à une ville supposée se situer à plusieurs kilomètres de là.

L'image est sombre, on n'y voit pas grand chose, mais j'imagine que cela est censé maintenir une certaine tension. Les dialogues sont à l'image du monde tel qu'il est : navrants ! Mais alors que le cinéaste aurait pu exploiter les environs, voilà qu'il renvoie ses personnages dans le train. Les femmes et les enfants d'abord... ou presque. Le comportement de chacun commence à se préciser. Courageux pour certains, indigne pour les autres. Maintenant que le corps du conducteur a été découvert et que l'une des passagères s'est faite croquer un bout de mollet, on a hâte de voir à quoi ressemble la créature. Surtout que les hurlements du canidé que l'on suppose être le responsable ne laisse plus aucun doute sur ses origines.

Howl est un petit film sans prétentions. Honorable sans jamais véritablement faire d'étincelles. Les interprètes jouent plutôt bien mais les dialogues font défaut. En matière d'horreur, là également, les effets sanglants pêchent par leur trop grande timidité. La modestie du projet transpire à chaque plan mais le rythme est suffisant pour que l'on ne s'ennuie pas. Quelques scènes grotesques font sourires, telles la transformation de l'une des victimes en loup-garou et le fait de la voir rester plantée devant son époux encore bien humain, lui. A voir, une fois seulement...

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